Nous
sommes nombreux et même de plus en plus nombreux à s’insurger contre nos
dirigeants et à clamer « je ne vote
plus » tant la démocratie est bafouée et les politiciens incapables ou
pourris. C’est la réaction d’un peuple désabusé qui sort seulement pendant quelques
jours de son apathie pour les évènements touchant gravement à son porte-monnaie
et pour les évènements tragiques touchant ses proches et ses compatriotes. Puis
un évènement chasse l’autre et l’on entend : « La vie continue ». On oublie dans les jeux du cirque ou dans
les évènements médiatisés à outrance comme la COP21, l’Euro 2016, le Tour de
France. Nice vient de sortir nos concitoyens de leur léthargie, on pleure, on
critique, on cherche les coupables au plus proche des lieux de l’attentat. On gobe
les mensonges par omission des autorités ou par travestissement de la vérité. On
crie ou on pense « démission »
mais la « pensée unique »
vote à la quasi-unanimité un prolongement d’un statu quo qui a beaucoup tué et
qui est assorti d’une prévision officielle de nouveaux morts innocents.
La France
est en vacances et n’a aucunement l’intention de les troubler, la voie est
libre à la société de consommation et aux actions gouvernementales médiatisées
ou soigneusement cachées dans le Journal Officiel. L’esprit de résistance est
émoussé comme l’identité nationale. Par comparaison il n’est que de voir ce qui
se passe au-delà de la Manche. Il n’y a pas de révolution, mais une froide
détermination. Peu importe qu’à très court terme les britanniques en subissent
des conséquences pénibles, le gouvernement calme le jeu, change la tête
politique et définit le calendrier du Brexit. Le gouvernement a les mains
libres avec une majorité du peuple derrière lui. Le problème de l’immigration
va être pris en urgence avec une immigration contrôlée et des expulsions. En France
chaque attentat islamiste voit les médias de propagande déverser leurs
mensonges habituels destinés à excuser par avance les terroristes et à
justifier l’inefficacité du pouvoir : c’étaient des « isolés » ou des « déséquilibrés », qui se sont
« radicalisés », les
pauvres. Le Conseil français du Culte Musulman va nous faire répéter en chœur « padamalgam ».
Nous ne nous poserons même pas la question de savoir pourquoi il y a eu tant de
musulmans tués dans l’attentat… bizarre non ? De quoi les musulmans
doivent-ils avoir peur ? De la police ou des terroristes bien infiltrés
parmi eux ? Les indics travaillent pour qui ? Nous
donnons notre accord tacite à un état d’urgence qui ne peut aboutir à stopper
un terrorisme que l’on alimente par nos actions extérieures. Toutes ces mesures
sont manifestement inutiles, puisqu’on connaît la plupart des terroristes car
ils ont commencé dans le banditisme et sont souvent « fichés S ». Mais cela ne les empêche nullement d’acheter des
kalachnikovs et de commettre leurs crimes. Ils se meuvent dans une population majoritairement
et tacitement complice par peur ou par militantisme. Mais chaque attentat sert
de nouveau prétexte à la restriction de la liberté des seuls Français
autochtones. On ne compte plus les lois destinées, paraît-il, à lutter contre
le terrorisme, mais en réalité à surveiller toujours plus la population qui n’a
rien à se reprocher, à réduire ses possibilités d’utiliser de l’argent liquide,
ou à l’empêcher de se défendre.
Pourtant
la majorité des Français ne réagit pas. Ils continuent de passer 4 heures par
jour en moyenne devant les téléviseurs à ingurgiter des inepties et à payer
leur redevance télé sans sourciller. Ils parlent beaucoup, crient sur le coup
mais ils ne descendent pas pour autant en masse dans la rue pour réclamer la
démission du ministre de l’Intérieur. Ils se contentent de demander que l’on
trouve les coupables. On va évidemment en trouver, des comparses, mais comme d’habitude
le chauffeur est mort… on n’en saura pas plus. Les Français trouvent
manifestement normal de vivre comme au temps de la Guerre d’Algérie et
de croiser dans les rues des femmes voilées et des militaires en armes, en
attendant le prochain attentat. Il est d’ailleurs annoncé par Valls comme une
fatalité, signe d’impuissance, et la pensée unique va continuer de pérorer sur
le danger de l’extrême droite pour la France.
Les
français finissent par accepter l’état d’urgence comme un marqueur d’une
démocratie responsable… un comble ! Ils demandent des policiers partout et
stigmatisent la faiblesse de leurs effectifs. Devant la population qui refuse
notre pays à cause de son incapacité à l’assimiler et à lui donner un métier et
du travail et retrouve ses repères dans une autre civilisation, les français
oublient leur devoir de résistance collective et acceptent de laisser leur
place. Ils n’assument pas leurs responsabilités puisqu’ils ont élu ceux qui
nous dirigent. La majorité des Français s’habitue à tout : au chômage de
masse, à la corruption des politiciens, au saccage de son environnement, à la
repentance, à l’explosion de la délinquance et de la fiscalité, à la
déconstruction de son système social, à l’invasion migratoire ou à l’islamisation
de leur pays… et il est encouragé à s’habituer au terrorisme.
Cela
fait plus de 40 ans que la France souverainiste met en garde contre les
conséquences de l’immigration incontrôlée et du chaos étasunien au
Moyen-Orient, contre l’Europe libre-échangiste et cosmopolite de Maastricht,
contre les dangers de l’atlantisme, contre une classe politique corrompue et
soumise à des intérêts étrangers. « Les
Français sont des veaux » disait De Gaulle voulant dire par là qu’ils
ne réagissent que lentement comme s’ils ne voulaient pas comprendre qu’ils
étaient manipulés. Il y a un révolutionnaire dans chaque français qui se
réveille dans la chienlit générale pour bousculer l’ordre établi, c’est 1789,
1848, 1968. Il se prépare un 2017 où le vote pourra peut-être se faire sous la
menace de l’armée… comme en Turquie. Le français n’agit pas froidement, il
explose. Il ne suffit pas de se défouler dans les sondages où il se
déclare alors contre l’immigration, contre la bureaucratie bruxelloise, contre
le laxisme pénal, contre les impôts ou contre l’islamisation. Pire, aux
élections il s’empresse de voter en majorité pour… les politiciens qui font
tout le contraire depuis 40 ans !
Comment
peut-il espérer que ces politiciens qui vont se faire adouber par le Bilderberg
ou à Davos puissent changer quoi que ce soit dans une ligne tracée par l’oligarchie
mondiale ? Aucun n’y échappe. Ils
ont tous les yeux braqués vers Bruxelles, lequel vit au rythme de la City et de
Wall Street, lesquels gèrent le flux de monnaie de Monopoly dont ils inondent
le monde. Ils sont tous dans l’acceptation de l’hégémonie américaine qui étend de
plus en plus son bras armé sur l’Europe, l’OTAN, et nous associe à tous ses
conflits suscités dans le monde entier pour y établir sa domination par le
chaos. Nous sommes tous responsables depuis 1974 de l’immigration dont nous
voyons aujourd’hui qu’elle conduit le pays au
chaos ou à la guerre civile.
Nous
sommes devant une crise de société. Les Français sont en majorité apathiques
parce qu’ils ont peur, non pas du terrorisme, mais par avance des efforts
qu’il faudra faire pour inverser le processus de notre décadence ; des
efforts qui menaceraient leur petit train-train : partir en vacances,
pianoter sur leur portable, et consommer à tout va pour nourrir encore un désir
de vivre. Alors ils préfèrent déclarer forfait, feindre de croire les mensonges
lénifiants du pouvoir, allumer des bougies, déposer des gerbes ou mettre un
petit drapeau tricolore à leurs fenêtres. Ils croient qu’il suffit de ne pas
changer ses habitudes, aller en boîte, au cinéma, au théâtre, au 14 juillet, en
week-end, acheter le dernier jeu ou le dernier gadget ou comme le disent
certains bobos « prendre un café en
terrasse suffit à marquer sa capacité de résistance ». Croyez-vous
vraiment que cela impressionne des terroristes prêts à émasculer des victimes
comme au Bataclan et à mourir en héros ? La France qui n’avait pas peur,
celle qui ne collaborait pas, c’était celle des résistants avec l’arme à la
main qui tuait l’allemand sans état d’âme et trouvait ses ressources dans le
soutien de ceux qui croyaient à la liberté, à la fierté d’un peuple forgé
dans les larmes et le sang durant toute son histoire.
Peuple de France, tu perds le sens de ta
vie.
Le mondialisme ne te considère plus
Que comme un consommateur,
Drogué, enfumé, sans idéal.
Lève-toi et marche !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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