Hollande aurait toutes les raisons de
démissionner, De Gaulle l’a fait pour moins que cela… un simple référendum qui
ne l’approuvait pas, de quoi faire rire Sarkozy qui s’est assis dessus.
Cazeneuve, qui s’est empêtré tout seul dans des affirmations non étayées l’obligeant
à les modifier, puis à cautionner un effacement des preuves, devrait
démissionner devant l’imbroglio politique que cela déclenche. Valls, dont les
coups de gueule et de menton ne résolvent aucun problème, devrait présenter la
démission de son gouvernement. Sa capacité se résume à l’utilisation du 49.3
pour une loi dont l’impact s’avère secondaire alors que les problèmes soulevés
par l’immigration et le terrorisme sont en train d’insécuriser le pays. Il
affirme devant les journalistes qu’il est dégoûté, alors qu’il parte puisqu’il
ne tient plus le bateau dans la tempête qu’il a en partie soulevée.
Hollande
ne démissionnera pas parce qu’il pense qu’après la pluie, le soleil revient
toujours et parce que le courage lui en manque. Il serait sans doute soulagé si
on le poussait dehors, mais les institutions ne laissent pas cette possibilité…
sauf pour traîtrise à sa patrie. Qui aurait, à droite, le front de soulever ce
manquement du chef de l’Etat quand on a voté toutes les guerres inutiles, lié
la France au pacte d’austérité allemand, engagé notre indépendance de défense
dans l’OTAN, et voté la loi El Khomri, le crédit d’impôt, le pacte de
responsabilité, etc. enfin toutes les lois ayant un impact sur l’économie et l’engagement
de nos forces armées ? Les rodomontades de Mélenchon ne vont pas jusque-là
parce qu’il a trempé dans le choix de Maastricht et qu’il n’a pas suffisamment
fait entendre sa voix pour dénoncer une politique extérieure aberrante.
Le deuxième
tour des présidentielles se jouera entre un représentant de la gauche ou de la
droite, et vraisemblablement le FN. Gauche ou droite, c’est la même chose,
chacun s’évertuant à faire la politique de l’autre quand il est au pouvoir de
façon à s’assurer un large consensus basé sur la légitimité de l’élection pour
son propre camp et les actions mises en œuvre pour le camp adverse. Gauche et
droite, c’est une « pensée unique »
qui se décline avec des ajouts destinés à donner l’illusion à son électorat qu’on
est bien son représentant. Donc ne pas voter FN au deuxième tour, c’est voter « pensée unique » quel que soit son
candidat.
Si
la « pensée unique » est
élue, elle est la garantie que rien ne changera. L’oligarchie mondiale guidera
toujours notre pays vers le mondialisme, le soutien aux multinationales, la
dette publique, le carcan de la monnaie unique, la dépendance à Bruxelles, la
politique à l’allemande, le suivisme avec l’OTAN des guerres de déstabilisation
jusqu’à l’affrontement direct avec le monde multipolaire. Alors quel est l’intérêt de changer pour ces 80% de français
qui veulent en finir avec Hollande ? Tous les prétendants de la « pensée unique » sont dans les mains
de l’oligarchie mondiale, celle des banquiers et des puissances économiques et
financières. Tous y sont, les vieux chevaux de retour, et les jeunes aux dents
longues, Lemaire, Macron. Ils y sont parce qu’ils savent que l’argent est
nécessaire pour faire campagne et avoir une chance d’être élus. Une fois qu’ils
le sont, ils sont à leur merci. Ne cherchez pas pourquoi l’oligarchie mondiale
est en émoi derrière Hillary Clinton. Donald Trump bouscule les conventions de
dépendance, il s’autofinance et il menace cette sphère qui dirige tout avec l’appui
vraisemblable d’une partie des chefs militaires et des services de
renseignements sans lesquels aucun changement notable ne peut s’effectuer dans
une administration pourrie jusqu’à l’os.
Mais
en votant pour le FN vous allez devant un chaos prévisible. Avec 51% des voix
la présidence sera acquise au FN. Un grand vent d’abstention se levant en France,
il est probable que ce score soit obtenu sur 50% de l’ensemble du corps
électoral soit 25% du peuple en âge de voter. Ce n’est pas assez pour opérer de
vrais changements alors que toutes les forces politiques d’opposition de
gauche, de droite, tous les syndicats se lèveront pour bloquer le
fonctionnement de l’État sans que le peuple apporte un soutien suffisant. Mais
plus grave encore est l’inertie que mettra la haute administration, redevable
de leurs postes à la « pensée unique »,
sortant souvent des mêmes lieux de formation que les politiques.
La
victoire du FN serait alors une victoire à la Pyrrhus et une certitude d’un
chaos qui plombera l’économie française. La ploutocratie mondiale sera vent
debout pour faire échouer ce gouvernement, sauf s’il rentre dans le rang, ce
qui équivaudrait à avoir porté le FN au pouvoir pour rien. L’attitude qui
consisterait à rechercher l’appui de la Russie, certainement prête à la donner,
serait un signe insupportable pour les États-Unis et un pas vers un conflit où
les armes risqueraient de parler. Nous sommes donc devant une impasse pour
changer réellement la politique actuelle pour l’élection d’un nouveau chef de l’Etat
en avril 2017. Devons-nous attendre 2022 pour que le peuple prenne réellement
conscience qu’il faut être derrière ceux qui veulent enterrer la pensée unique ?
Rater
le coche en 2017 c’est abandonner notre pays au monde de l’argent et à une
civilisation qui va continuer à peupler et à refouler la civilisation d’accueil.
C’est pousser le pays vers la guerre civile, l’augmentation de la pauvreté, la
traite des classes moyennes, la disparition de la nation et de son identité. La
radicalisation du pays ne cesse d’augmenter et, dans la population musulmane
dite « modérée », l’acceptation,
choisie ou forcée, des actes terroristes progresse selon les sondages. En
résumé le temps presse. Il reste au peuple français à se mobiliser en septembre
pour pousser le Président à des élections anticipées, ou à démissionner, ou
encore à dissoudre l’Assemblée Nationale. Le changement de gouvernement n’apporterait
aucune inflexion notable de la « pensée
unique ». Dans le chaos créé par l’ensemble du monde corporatif, des
retraités, des chômeurs, la pression peut forcer les solutions évoquées. Dans
le cas contraire, il reste un dernier recours, celui de nos armées. C’est dans
le chaos que l’Armée se réveille car elle est la représentation ultime de l’ordre
et elle a les moyens de le faire respecter et d’imposer le changement des
politiques et de toute la haute administration.
Oh
là me direz-vous comme vous y allez ! D’ailleurs le coup d’Etat en Turquie
a été manqué, sauf que c’est un coup d’État volontairement manqué
destiné justement à faire le vide dans un pays qui s’était accoquiné aux États-Unis jusqu’à l’os. Il s’agit d’un revirement à 180°, c’est le cas de le
dire, de la politique extérieure turque. En France et dans certaines
conditions, un coup d’État peut être réussi, il suffit qu’il tienne
intelligemment compte des circonstances favorables et de la psychologie des
masses. La France est si mal partie que certains y pensent.
Les pratiques démocratiques n’ont de
valeur
Que si elles permettent un réel choix.
La France est devenue si verrouillée
Que ce choix n’existe plus !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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