dimanche 30 septembre 2012

Echirolles, deux meurtres de la non-assimilation



Cette chronique a déjà largement montré que nous sommes le lieu d’une invasion de peuplement par l’Islam, même si cette immigration ne représente pas l’immigration totale. On peut constater que la population de ce que l’on peut désigner d’autochtone, c’est-à-dire implantée depuis au moins deux générations, ne procrée plus suffisamment pour permettre le seul remplacement des générations. A contrario la population immigrée musulmane progresse beaucoup plus vite.

Notre avenir est donc inscrit dans les chiffres. Les données statistiques ne sont pas facilement accessibles puisque les statistiques religieuses sont interdites en France. On peut toutefois se faire des idées assez précises grâce aux informations sur les pays d’origine. Par exemple les immigrés en provenance du Maghreb sont musulmans à 97 ou 98%.

Les différents recoupements permettent donc de penser que 60% des immigrés arrivant en France sont musulmans. Le graphique ci-contre montre que le pourcentage d’immigrés croît de plus en plus vite chaque année alors que globalement le pourcentage d’augmentation de la population totale décroît chaque année.
 
Une déduction simple s’impose, le pourcentage de la population autochtone décroît et le pourcentage de musulmans augmente. Notre croissance démographique est donc due à l’immigration. Cette dernière est en majorité musulmane. Le taux de fécondité des immigrés,  issus du maghreb et sud-saharien est évalué à 2,6, alors qu’il est désormais de 1,7 pour les femmes de souche européenne selon les démographes.

Je reviendrai sur les conséquences chiffrées sur le nombre de musulmans en 2030 mais on prévoit qu’alors les populations d’origine extra-européenne représenteront 15% de la population et 30% des naissances.

Nous sommes donc en face d’une véritable immigration de peuplement car avec de tels chiffres notre pays sera profondément modifié. Il reste alors trois solutions. La première est d’interrompre l’émigration mais j’ai déjà pu montrer que l’accroissement des immigrés vient pour la plus grande part de leur taux élevé de fécondité. La réduction à zéro du flux d’entrée ne fait que ralentir la progression de leur nombre. 

La seconde est de mettre rapidement en place une politique de la natalité en tirant un trait sur la politique immigrationniste de la France introduite par la Révolution Française, politique du coÏtus interruptus, en oppostion à celle du Clergé de l’époque. Au rythme actuel les français de souche ne sont encore les plus nombreux que pour un petit demi-siècle. Il ne semble pas pourtant que l’on perçoive pour l’instant le moindre frémissement dans le sens de la natalité autochtone d’autant plus que la politiuqe européenne est immigrationniste, se calquant sur les directives de l’ONU.

La troisième est de mettre en place une grande politique d’assimilation de cette population, dont la religion tue l’individualisme et met la religion avant l’Etat auquel ils appartiennent. Il faut qu’elle se fonde dans notre identité nationale et non l’inverse. Il faut camper sur nos valeurs culturelles, nationales et républicaines sans céder un pouce de terrain. Il faut que l’apprentissage et la pratique de la langue française soit l’unique moyen de communication publique. Il faut que notre morale, nos usages vestimentaires, notre culture, notre enseignement ne soit pas perturbés par ce nouveau peuplement.

C’est la fin des reculades, la fin des accomodements raisonnables, la fin de l’interdiction de publier, la fin d’une victimisation que promeut le racisme qui devient progressivement anti-blanc. Il est temps de réagir et sur ce point les deux meurtres d’Echirolles sont d’une extrême importance par le mal qu’ils mettent en lumière. Les jeunes de cette population immigrée qui sortent du rang et s’occidentalisent avec une pratique de la tolérance deviennent dangereux et personna non grata dans cette population qui ne veut pas s’assimiler.

De Gaulle et Mohammed V ont tous deux exprimés leur certitude de l’impossibilité d’assimiler la population musulmane qui forme la plus grande part de l’immigration. Le drame d’Echirolles  vient de le mettre en lumière de manière tragique. La politique d’assimilation se heurte à une civilisation, une religion qui ne lâchera pas un pouce de terrain et qui a compris, comme le disaient Boumedienne, Arafat et Khadafi, que la victoire par le ventre des femmes leur est assurée. Pourquoi cela changerait-il ?

L'arrêt de l'immigration et une politique d'assilimilation s'avèrent nécessaires mais insuffisantes. La France et l’Europe ne pourront sauver leur culture, et plus généralement leur identité, qu’en relançant une grande politique de la natalité dans les dix ans qui viennent, après il sera trop tard.

Le taux de natalité est l’un des plus forts facteurs de puissance.

La revanche démographique du sud sur le nord est en route.

L’idéologie immigrationniste de l’Europe est suicidaire.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

samedi 29 septembre 2012

Budget 2013… un combat perdu d’avance

Le projet de budget 2013 est enfin prêt à être soumis aux Assemblées. C’est un budget dont les objectifs ont été masqués jusqu’au dernier moment après des tergiversations sans fin. Il en ressort que le « combat » est dirigé contre la France elle-même qui doit payer ses fautes de pays cigale depuis 1974, date à partir de laquelle elle a commencé son endettement. Gauche et droite y ont toutes deux participé mais le dernier gouvernement de droite a affronté la pire crise depuis 1929.

C’est à un gouvernement de gauche qu’il revient d’augmenter les impôts puisque c’est sa vision habituelle de l’économie mais il prend la précaution de prendre 1/3 des réductions de dépenses laissant aux particuliers et aux entreprises le soin de fournir les 2/3 des recettes supplémentaires. Il prend la précaution supplémentaire d’annoncer une croissance du chômage pour ne pas avoir à se justifier par la suite.

Chacun sait qu’il y a des économies importantes à faire dans les dépenses de l’Etat mais elles ne sont pas à faire dans la précipitation en coupant sur les investissements. Ce sont les dépenses de fonctionnement qui sont à diminuer et les investissements à maintenir ou à augmenter s’ils sont rentables pour l’économie du pays. Supprimer des investissements c’est se priver de profits futurs et d’emplois dans le présent. Par ailleurs l’augmentation de la pression fiscale dans un pays, où elle est déjà l’une des plus forte d’Europe, ne peut agir que négativement sur la consommation et sur la compétitivité des entreprises.

On voit donc mal comment un budget de combat pour juguler la dette peut redresser son économie et diminuer sensiblement les dépenses de fonctionnement de l’Etat, dépenses parmi les plus fortes de l’UE. Nous cédons à la pression du FMI, de la BCE et de l’Allemagne avec l’idée qu’annoncer un objectif de 3% de déficit par rapport au PIB suffira à nous garantir les taux d’emprunt actuels soit au plus de 2,9% à dix ans et 0,25% à 3 mois. Il nous faut en effet emprunter 180 milliards en 2013 dont 61,6 milliards provenant du déficit prévu en 2013.

Tout tient donc dans le pari de maintien de la trajectoire et dans la confiance qu’auront les marchés sur notre capacité à réaliser cet objectif de 3%. Or ce budget est bâti sur une croissance de 0,8%, chiffre qui n’est retenu par aucun organisme d’analyse économique public hors de France ou privé. Les estimations oscillent entre -0,1% et 0,5%. Il y a fort à parier que la crédibilité de notre budget 2013 ne soit pas suffisante pour nous garantir la note AAA que nous accorde encore deux agences de notation.

Se donner un objectif de croissance de l’économie alors que rien, ou presque, ne permet une relance dans les entreprises et par ailleurs augmenter la pression fiscale est un combat à reculons qui joue perdant. Le fait d’admettre une augmentation du chômage comme une fatalité est un signe qui ne trompe pas. On espère que le ciel sera clément, que l’Allemagne qui a besoin de nous sera toujours à nos côtés et que nos voisins du sud feront moins bien que nous. L’Espagne va demander une aide et le Portugal aussi, la Grèce est aux abois et l’Italie en forte récession. Les aider signifie une participation financière de notre part donc des emprunts nouveaux. On ne peut miser sur la misère des autres ou il faut oublier la solidarité.

C’est pourtant l’emploi qui devrait être le cheval de bataille de ce gouvernement qui veut ouvrir des perspectives aux jeunes. Ce ne peut être des emplois aidés dans le secteur public mais des emplois à temps plein dans le secteur privé productif. Cela signifie de mettre en œuvre tous les moyens d’aide aux entreprises et de diminuer la pression fiscale. C’est imposer aux dépenses de fonctionnement de l’Etat une coupe drastique pour dégager les fonds nécessaires. La crédibilité de la France sera alors mieux assurée qu’un objectif de 3% de déficit. Compétitivité et rigueur sur les dépenses de fonctionnement de l’Etat sont les seules voies possibles pour ne pas faire tomber la France en récession et sous le coup d’une tutelle budgétaire.

Par ailleurs le monde se tourne vers la guerre sous la pression impérialiste américaine. Nous sommes désormais vassalisés et ceci d’autant plus que notre armée est dans un état lamentable d’après les renseignements de première main dont je dispose auprès de l’Armée de terre. Le budget réellement disponible pour seulement entretenir l’existant, dont la fiabilité baisse chaque année, est en diminution. La France ne peut plus être seule sur un vrai théâtre d’opération. Si la dissuasion nucléaire ne suffit pas, elle ne pourra même plus défendre son territoire.

Enfin on peut se demander si les français vont accepter longtemps que le budget de la justice soit en augmentation pour voir de plus en plus de délinquants épargnés par la prison ou sortis de plus en plus tôt par rapport à la peine encourue. Ceci correspond à une augmentation mathématique de la délinquance à venir et à une diminution de l’encombrement des prisons. Si la France est au-dessus des normes fixées par l’UE sur l’encombrement carcéral, on peut penser que cette opération de vidange des prisons aurait pu suffire pour cette année. Non, dans un budget exceptionnel d’austérité, on investit dans la création de cellules supplémentaires aux frais du contribuable que la délinquance va « raquetter » et terroriser!

L’UE est au bord de la rupture

La récession n’épargnera pas la France

La rue n’épargnera pas son gouvernement

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

vendredi 28 septembre 2012

Écologie Oui… mais intelligente (4ème partie)

L’écologie ne se résume pas aux choix énergétiques, son domaine peut en effet être très large mais les mouvements écologistes se sont surtout fait entendre sur le choix énergétique du nucléaire. Il est vrai que la France est un leader mondial sur ce sujet. 75% de la production d’électricité est d’origine nucléaire et globalement la France a été exportatrice d’électricité même si elle a pu être déficitaire certains mois. Les gouvernements, sous la pression politique française, européenne et mondiale, nourrie d’abord de l’accident de Tchernobyl puis de celui de Fukushima, ont subventionné ou fait subventionner par le consommateur les énergies renouvelables, solaire et éolien.


Ces énergies doivent assurer 25% de la production à l’horizon 2020 et la fermeture de la centrale nucléaire la plus ancienne est prévue pour 2016. Cette orientation mérite deux remarques. La suppression d’une centrale dans le parc nucléaire réduit notre capacité de production d’environ 5%, production qui ne sera que partiellement comblée par la mise en service de l’EPR de Flamanville. L’Autorité de Sûreté Nucléaire a demandé de nouveaux travaux sur Fessenheim à hauteur de 4 milliards pour tenir compte des enseignements de Fukushima et renforcer la sécurité. Elle n’est pas opposée à pousser la durée de vie de Fessenheim jusqu’à 40 ans si certains autres travaux sont entrepris.

Le choix de l’arrêt de Fessenheim est donc purement un choix politique. Il est de plus projeté de descendre la part du nucléaire à 50% d’ici 2020, ce qui suppose une formidable implantation des énergies renouvelables ou un arrêt d’un tiers de nos réacteurs ou encore un mixte des deux. Les énergies renouvelables étant entre deux fois et dix fois plus coûteuses, le surcoût devra, d’une façon ou d’une autre, être épongé par les consommateurs. Mais ces énergies ne demandent pas le même niveau technique, ni la même recherche fondamentale. La concurrence jouera à plein. La France, leader mondial du nucléaire et dotée d’importants moyens de recherche et d’un savoir-faire incomparable, va devoir lutter dans une compétition où elle ne sera pas mieux armée que nos industries automobiles qui cherchent à survivre. 

Par ailleurs le coût de pouce que veut donner le gouvernement à la propulsion électrique automobile va engendrer d’une part d’importantes subventions pour son développement et des investissements pour la mise en place des infrastructures de connexion aux automobiles. Elle engendrera une demande électrique supplémentaire.

L’argument de la compensation de main-d’œuvre qu’offrent les énergies renouvelables est fallacieux car le nucléaire demande beaucoup plus de main-d’œuvre pour la construction des centrales et en utilise beaucoup dans l’extraction, le traitement chimique des minerais, l’enrichissement et le retraitement des combustibles usés.

La justification d’un tel choix gouvernemental ne peut pas non plus s’expliquer par l’émission de gaz à effet de serre puisque le nucléaire n’en émet que dans la phase de construction et de fabrication des composants. A contrario le choix de l’énergie solaire est celui de la dépendance aux métaux rares qui sont essentiellement extraits par la Chine. L’énergie éolienne demande de larges espaces d’implantation et l’on parle de fermes éoliennes dans les déserts américains avec des milliers d’éoliennes espacées de 200m pour fournir une puissance annuelle équivalente à un réacteur nucléaire. Ajoutons enfin que l’énergie nucléaire est enviée, voire jalousée, par de nombreux pays européens et que certaines pressions écologiques sont soutenues par des puissances étrangères dont le but n’est pas amical.

La production d’électricité par l’énergie nucléaire a donné à la France une indépendance énergétique qui lui permet d’augmenter son poids diplomatique, ses sources d’approvisionnement étant assurées par leur déploiement sur tous les continents. L’Allemagne aura du mal à s’affranchir du gaz russe et a choisi la voie de la pollution en utilisant les centrales thermiques sous la pression écologique. La France détient un atout de première importance dans la lutte mondiale où les grandes puissances cherchent à asservir les autres. On peut déplorer qu’elle n’investisse pas dans la recherche, sur un domaine où elle excelle, de façon à garder son avance technologique et choisisse d’autres voies plus concurrentielles où les pays à faible coût peuvent être présents.

L’argument du savoir-faire que l’on pourrait acquérir en démantelant des centrales est tout aussi fallacieux parce que les techniques en sont connues et ont été appliquées en France sur des réacteurs expérimentaux à Marcoule, et depuis 2001 EDF a créé une unité spécialisée dans la déconstruction des centrales nucléaires. 9 chantiers sont en cours, Brennilis, Bugey1, Chinon A1, A2, A3, Creys-Malville, Chooz A, Saint-Laurent A1 et A2. EDF supervise les chantiers sous le contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Il faut cesser de raconter des âneries pour justifier des décisions politiques qui font fi de l’intérêt supérieur de la France pour des raisons électoralistes. L’abandon du nucléaire et plus encore la volonté étatique des recherches dans ce domaine sont une bêtise que la France va payer cher et qui va accompagner son déclin sur la scène mondiale. L’Europe a été jusqu’au vingtième siècle le continent dont la puissance a été tirée par son avance technologique et scientifique sur tous les autres continents. Il est dommage que la France veuille se donner comme but de jouer dans la Cour des petits, donc des vassaux.

L’intelligence mise au service de la science

A toujours été la proie de la bêtise et de la jalousie.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

jeudi 20 septembre 2012

Ecologie oui… mais intelligente ! (3ème partie)


Est-ce utile de développer l’énergie nucléaire en France mais aussi dans le monde ?

Il est de plus en plus évident que le devenir énergétique de la planète se voit menacé par la raréfaction des combustibles fossiles. Les pays de l’OPEP ont la main sur le robinet du pétrole et en font varier le cours à leur guise soit juste assez pour satisfaire notre appétit sans nous asphyxier par le coût du baril. La consommation automobile est notre talon d’Achille. La propulsion électrique est une porte de sortie ou la propulsion par l’hydrogène. Dans les deux cas il faut de l’électricité pour produire de l’électricité ou produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau.

La production mondiale d’énergie est à 87 % d’origine fossile !… On peut donc penser qu’il faut préparer le futur et dans ce domaine il faut le temps d’une génération pour faire évoluer la production. Nos décisions d’aujourd’hui verront leur réalisation dans vingt ans. Ce peut même être plus lorsque la science franchit un pas décisif comme pour la fusion nucléaire dont nous reparlerons. Il est pourtant capital de répondre aux besoins croissants avec une énergie sûre, économique et respectueuse de l'environnement.

Dans quelle direction va l’énergie nucléaire ?

Aujourd’hui, pour préparer le renouvellement de son parc de centrales nucléaires le moment venu, EDF construit un premier exemplaire de réacteur de nouvelle génération : l’EPR à Flamanville. Ce premier réacteur est un prototype en France et son coût est maximal en tant que premier d’une série, de l’ordre de 5 milliards d’euros. Sa durée de vie est prévue pour quarante ans. Son coût élevé est au niveau élevé de sécurité qui lui est demandé… ne va-ton d’ailleurs pas trop loin dans ce domaine ?

Ce réacteur, plus sûr et moins polluant par ses déchets, est dit de troisième génération. Ce sera la dernière génération des réacteurs à neutrons lents. La quatrième génération sera celle des réacteurs à neutrons rapides pour laquelle la France fut un temps leader mondial avec Superphénix ! Son arrêt fut une erreur tragique pour la France et son rayonnement mondial, erreur que le prix Nobel Charpak a fustigée en vain. Désormais cette orientation est mondiale.

C’est ainsi qu’à l'initiative du département américain de l'Energie qu’a eu lieu le « Forum international Génération IV ».  A ce jour, treize pays participent à ce Forum Génération IV : l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, le Japon, le Royaume Uni, la Suisse, la Russie et l’Union Européenne. L'objectif est de définir et de développer des systèmes nucléaires de quatrième génération. Cette génération de réacteurs, pensée pour une mise en service en 2040/2045, renforcera encore les critères d'économie, de sûreté et de développement durable.

Tous les pays réfléchissent au développement du nucléaire mais en France on a fait peu de publicité aux déclarations de l’Académie des sciences. Elle juge «urgent d'accélérer les recherches sur les centrales nucléaires du futur», évoquant la «filière au thorium» et les réacteurs de quatrième génération, à neutrons rapides.

Il «convient de soutenir, sans a priori, les études actuelles sur les réacteurs de dimensions réduites et d'une manière générale sur toute contribution nouvelle, filière au thorium par exemple», note l'Académie des sciences dans un avis publié récemment. Dix mois après l'accident de Fukushima au Japon, l'Académie relève que les centrales nucléaires «sont aujourd'hui le seul moyen» de produire «de l'électricité concentrée, permanente et sans émission de gaz à effet de serre», assurant que le nucléaire «restera longtemps» une composante «essentielle» des ressources énergétiques françaises.

Pour le «nucléaire du futur», l'Académie recommande surtout de renforcer les recherches sur la sécurité des réacteurs de quatrième génération, à neutrons rapides, qui «permettraient de garantir une ressource en matières fissiles pour des milliers d'années». Ils devraient aussi contribuer à la «minimisation des déchets».

Les perspectives qui s’ouvrent pour la production d’électricité, d’hydrogène et de dessalement de l’eau de mer entre autres sont immenses sans parler des radio-isotopes utiles en médecine et dans l’industrie. La France travaille sur un réacteur immergé de petite taille, les Russes sur des réacteurs flottants. Les réacteurs de quatrième génération nous donnent accès à des ressources fossiles quasiment illimitées. Les réacteurs au Thorium ont des déchets beaucoup moins polluants, et sont intrinsèquement sûrs et plus petits… Le domaine ouvert de recherche est immense et la France devrait continuer à jouer un rôle de premier plan si elle ne se disperse pas dans des secteurs de technologie facile comme celle des énergies renouvelables.

L’énergie du futur lointain est la réaction nucléaire de fusion qui s’appuie sur les isotopes de l’hydrogène, ces derniers sont contenus dans l’eau, source inépuisable. J’ai eu l’honneur de mettre mon nom sur une publication des années soixante sur ce sujet de la fusion mais il faudra encore un demi-siècle pour voir fonctionner un prototype. Faire ce que réalise le soleil n’est pas simple. En attendant ne détruisons pas, pour des raisons plus politiques que fondées, ce que le génie français a su réaliser depuis Becquerel, le premier découvreur français de la radioactivité.

Dans un prochain article, je vous parlerai de l’adéquation des mesures gouvernementales par rapport à l’intérêt de la France.

La France a désormais le génie de ne pas reconnaître le sien

En proie à des lubies passéistes ou à des adorations footballistiques

Comme si la modernité était insoutenable, sauf si elle vient des autres.

Elle va ainsi se précipiter sur la technologie faite en Corée

Quitte à en mourir de dépendance…

Claude Trouvé
Coordonnateur du MPF du Languedoc-Roussillon
La rubrique sera interrompue quelques jours pour raison de santé