mardi 31 janvier 2012

J’enrage de voir mon paisible quartier s’islamiser !

La plupart d’entre nous peuvent constater que notre population change et qu’une nouvelle culture s’implante. Le refus du multiculturalisme devient de plus en plus un signe de racisme méprisable au moins, voire punissable. Nos élus se glorifient de la croissance de notre population sans spécifier la confession des êtres qui se multiplient. La distinction statistique des apports de population est réduite à sa plus simple expression dans les références officielles.

Pourtant on peut facilement montrer que la population dite autochtone régresse pendant que celle issue de l’immigration progresse et ce beaucoup plus vite que les entrées sur notre territoire. L’essentiel des immigrants depuis de nombreuses années est de confession musulmane. L’UE et les Etats-Unis mènent une politique favorable à l’islam par des accords avec les Frères musulmans et l’OCI dont le Qatar affiche sa station de télévision qui inonde le monde entier. L’UE avec sa politique de la méditerranée vient de décréter illégale toute critique de la culture et du culte de cette religion. L’Europe lui est ouverte et des efforts de tous les gouvernements doivent être entrepris pour les inclure dans tous les rouages économiques, culturels, administratifs et politiques. L’Eurabia est en marche.

On sait ce que le gouvernement a fait devant cette invasion, pas grand-chose d’efficace et pour cause vu notre appartenance à l’UE. La défense de notre culture par une mise en œuvre d’une politique d’assimilation, c’est-à-dire d’intégration puis d’adoption de notre façon de vivre, de parler, d’enseigner l’histoire de notre pays, de respect de la laïcité, devrait conduire à ne plus faire de différence entre un autochtone et ces nouveaux arrivants. On verrait diminuer le nombre de Mohammed pour des Jean, Paul, Pierre, comme l’ont fait les italiens, les espagnols et les polonais à la deuxième génération.

Il faut écouter et lire ce que dit un homme humble de 73ans, habitant du 93, ce département où Manuel Vals défend le multiculturalisme. C’est un cri du cœur d’un homme tranquille, ouvert mais qui a peur de devenir raciste. Je vous propose ce document publié par Riposte Laïque, vous jugerez vous-même de ce que sera la France en 2017, date à laquelle cette population aura augmenté de 50%. L’arrivée probable de la gauche au pouvoir avec un Hollande qui vante le multiculturalisme ne peut qu’accélérer le processus, surtout si Martine Aubry prend la tête du gouvernement. Voici son texte :

" Je fais aussi partie de cette frange de population qui voit de jour en jour pousser cette descente de notre société et qui le vis plutôt mal, voire très mal ! Mon problème est que cette colère se mue en rage !
 
Ma rage envers:

- Cette poussée de l’immigration qui s’empare de mon espace de vie, qui se répand insidieusement. J’en veux pour preuve mon quartier. J’y vis depuis 6 ans. J’ai cette chance d’être entouré de gens paisibles, retraités pour la plupart. Un petit centre commercial jouxte ce quartier. Hélas, ce centre est terriblement révélateur de ce que nous vivons: Quand je me suis installé, il y avait un vidéo club et puis qui a fermé et puis qui a laissé place à une épicerie, bar, centre téléphonique pour appeler la famille restée au bled. Chose curieuse, il y a toujours du monde qui papote, boit du thé, répare sa voiture et à n’importe quelle heure du jour sauf le vendredi. Il y a même un monsieur barbu avec un robe qui parle et que les clients écoutent.. Tout ces gens ne parlent pas français, bien sûr! En revanche, pas une seule femme!

Et puis, un autre petit commerce est en train de s’ouvrir, on y voit des sacs de semoule, et puis si on veut manger un kebab, on a le choix, il y a quatre ou cinq échoppes qui font ce produit en ville. Et puis il y a les femmes voilées, qui « fleurissent ». Il y a même celle en niqab qui m’a demandé avec arrogance si je voulais sa photo tellement je la fixais! Cette arrogance de celui qui est en pays conquis! Je crois que c’est ce qui me rend le plus fou de rage!

- Ces (j’hésite entre inconscients ou salauds) qui nous obligent à accepter cette situation en essayant de nous faire croire que grâce à ça, le monde sera plus beau et que tout le monde bêlera de la même façon ! Que la multiculture est l’avenir du monde libre, tout ça au nom bafoué d’un humanisme à sens unique dont profite sans remord cet autre qui n’ a pas ma culture judéo chrétienne, qui me permet de croire encore à la valeur du mérite et ne devant les choses qu’à moi même!

Moi aussi, comme Mme Dougary, je suis descendant d’immigrés espagnols qui ont travaillé dur sans demander quoi que ce soit et ont aimé je pense et malgré tout, la France qui les a accueillis.

J’enrage de voir ce pays sombrer dans cette culture de la facilité dans laquelle s’engouffre une population attirée par cet eldorado. Cet eldorado pour les autres qui nous est infligé au nom d’une soi -disant acceptation de l’autre et de sa culture… Et quelle culture, une culture obscurantiste et moyenâgeuse ?

J’ai peur, peur parce que j’en deviens impitoyable et profondément intolérant! Quelle sera la prochaine étape ? "

La France est abandonnée à l’Europe.

On la veut assimilable par une culture étrangère.

Réapprenez vite les langues régionales !
 
Claude Trouvé

lundi 30 janvier 2012

Entre l’illusionniste angélique et le manipulateur impuissant

Le président a mobilisé les chaînes de télévision pour lancer des mesures phares en réponse au lancement de la campagne de son principal adversaire pour la présidentielle. On peut s’étonner que le président n’annonce qu’implicitement sa candidature et laisse à penser que sa déclaration attendra fin février ou début mars.

Il était simple et honnête de dire « Je serai candidat mais le temps n’est pas venu encore de m’y consacrer, m’occuper de l’Etat est mon premier devoir et je tiens à l’assumer le plus longtemps possible ». Un peu de clarté et de sincérité lui aurait permis de ne pas se faire prendre pour un manipulateur qui joue sur les deux tableaux. Dommage, car l'implicite ne vaut pas l'explicite.

Là n’est évidemment pas le plus important, l’important ce sont les actions qu’il veut entreprendre avant la fin de son mandat et sa vision sur l’avenir. Ses propos sur certains points du programme de l’illusionniste angélique Hollande devaient être contrebalancés par des actions crédibles et à la mesure du défi que la guerre économique nous impose. Résumons donc ses six propositions.

1. Une hausse du taux de TVA de 1,6 passant de 19,6 à 21,2 (au passage cela fait 2,2 points de plus que son modèle germano-Schroederiste) et une augmentation de 2% de la CSG sur les revenus financiers finançant en octobre 2012 la suppression de la part familiale des charges sociales patronales sur les salaires de 1.6 jusqu’à 2,4 SMIC.

2. Une modification du coefficient d’occupation des sols de 30% en hausse hors, permis de construire.

3. Une taxe Tobin rien qu’à nous (si si il a osé)

4. Passage de 4 à 5 % d’apprentis dans les entreprises de plus de 250 salariés, et doublement de l’amende si non respect.

5. Création d’une banque de l’industrie via Oséo.

6. Négociations, pour créer des accords de compétitivité avec discussions sur le temps de travail, dans chaque entreprise.

Que pouvons-nous en penser ?

1. La hausse de la TVA dite sociale puis devenue TVA anti-délocalisation ou TVA emploi ne peut être crédible que si deux conditions sont remplies. Elle doit être efficace et redonner de la croissance. Elle ne doit pas pénaliser le prix TTC des produits.

La baisse de 5,4% des charges patronales sur la masse salariale se traduit par une baisse du coût de production final très variable selon la part de la main-d’œuvre dans le coût de production. Selon les types d’industrie cela peut varier entre 1 et 3,8%, soit 2,5% en moyenne. Cela ne peut donc en aucun cas nous ouvrir sensiblement les marchés des grands pays émergents et est sans comparaison avec les simples variations monétaires. Pour ce qui est du marché européen, cela n’apparaît nullement décisif même vis-à-vis de l’Italie dont les producteurs joueront facilement sur leurs marges. Son efficacité est donc pour le moins douteuse.

Pour ce qui concerne la stabilité des prix pour le consommateur, elle n’existe déjà pas pour tous les produits importés puisqu’ils subiront l’augmentation de 1,6% de la TVA. Pour les produits « made in France » l’effet d’aubaine est à craindre car tout dépend si le marché est concurrentiel ou non et si la réflexion du producteur penche vers la baisse du prix de revient et non vers l’investissement ou la réduction des dettes. Le pouvoir d’achat sera probablement écorné, donc la croissance. Cette mesure impopulaire est de toute façon prise bien trop tard.

L’augmentation de deux points de la CSG sur les revenus financiers va principalement toucher les petits épargnants français qui vont sur la Bourse de Paris et qui n’ont pas les nombreux moyens de cacher leurs gains utilisés par les gros investisseurs. Gare aussi aux assurances-vie ! C’est en plus la deuxième fois qu’on les décourage de prendre des actions.

2. La modification d’occupation des sols sans permis de construire risque de déboucher sur des constructions ne respectant pas l’environnement, les sites historiques, les contraintes de toutes sortes. Elle peut intéresser les promoteurs mais peu les particuliers vu la difficulté d’emprunter pour eux. De plus agrandir son logement donnera du travail mais n’influera nullement sur les loyers. Elle apparaît comme un bricolage précipité.

3. La Taxe Tobin sur un seul pays risque de se heurter à l’UE et aura de plus pour conséquence de faire fuir les investisseurs de la Bourse de Paris, tarissant du même coup les gains de cette taxe alors que ce mouvement de retrait a déjà commencé.

4. L’obligation de 4 à 5% d’apprentis sous peine de sanctions ne s’attaque pas aux véritables causes du manque d’engouement des entreprises, causes qui se trouvent en amont. C’est de l’autoritarisme aveugle donc néfaste.

5. La création d’une banque de l’industrie, où l’on sait que l’obtention chez OSEO d’un crédit est soumise à des conditions telles que beaucoup y renoncent, devra faire peau neuve.

6. La dernière action, qui n’a aucune chance de voir le jour si Sarkozy n’est pas réélu, pourrait être une véritable avancée dans le dialogue salariés-patronat. Elle pourrait coller avec la réalité du marché et toute souplesse mise dans le fonctionnement d’une entreprise est un acte bénéfique. L’esprit des discussions actuelles en France n’est pas du tout celui qui règne en Allemagne. Les salariés considèrent qu’ils sont là pour critiquer toute proposition patronale de façon à en tirer le meilleur profit pour eux. A contrario le patronat tire la couverture de son côté. La discussion sur un véritable projet d’entreprise où chacun défend un point de vue constructif dans le sens de l’intérêt général de l’entreprise n’est pas encore dans les mœurs françaises. C’est un vrai handicap de l’industrie française mais il s’agit d’une véritable révolution culturelle si l’on veut aboutir à autre chose que de la confusion ou de l’autoritarisme.

Terminons par le triste constat que, même en joignant les deux programmes dans une « Sarkoland » sur la compétitivité des entreprises, c'est-à-dire le cumul de la baisse des charges patronales et de l’effort sur l’innovation, la recherche, le lien renforcé université-entreprise, la formation, on est loin d’un remède efficace à court terme pour relancer l’industrie française.

L'écart à combler est urgent et d’une autre importance quand le déficit s'accroît chaque année. C’est 25% de compétitivité qu’il faut retrouver pour équilibrer la balance des paiements. L’homéopathie ne remplacera pas la chirurgie par la monnaie, un protectionnisme intelligent et une banque centrale française ou une BCE prêtant aux États à taux d'emprunt zéro. C'est la seule voie possible, puisque nous sommes le pays européen le plus tourné vers le marché hors UE.

Le choix se limitera-t-il entre Charybde et Scylla ?

Prenons un Argonaute pour passer le détroit

ou allons à Messine pêcher la sardine

Sinon pauvre France !

Claude Trouvé

dimanche 29 janvier 2012

La zone euro essaie de retarder la chute

Lundi 30 janvier à Bruxelles le temps est venu de préparer la signature des deux traités, voulus par l'Allemagne qui coule dans le marbre, discipline budgétaire et solidarité financière. L’un est un « pacte budgétaire » réclamé sans concession par la Chancelière allemande, l’autre le « mécanisme européen de stabilité (MES) qui instaure une solidarité financière qui avait été exclue du traité de Maastricht.

Le premier imposera la discipline budgétaire à tous les pays de l’Union sauf le Royaume-Uni. L’adoption de ce premier traité est considérée par l’Allemagne comme un préliminaire incontournable pour aborder le second. D’ailleurs il est spécifié qu’un pays ne pourra bénéficier du MES en juillet 2012 s’il n’a pas signé le pacte budgétaire, ce qui en exclut donc le Royaume-Uni. Le non-respect de la rigueur budgétaire serait l’objet de sanctions automatiques sans droit de recours. L’Allemagne veut aller plus loin en incluant la dette dans le pacte avec l’objectif du 60%/PIB malgré l’opposition de la France. Un compromis sera donc discuté. 

La hauteur des fonds du MES ne devrait pas dépasser les 500Mds€. Pour augmenter la puissance des fonds de solidarité européens, le fonds européen de stabilité financière (FESF) de 250Mds€ serait maintenu. Grâce à l’effet de levier que garantissent les pays de l’UE, le montant des fonds disponibles pourrait être doublé.

Au moins deux sommets par an sont prévus pour les pays de la zone euro et un débat va s’instaurer sur la présence de ceux qui auront signé les traités. La France s’y oppose alors que la Pologne le demande. On voit là une nouvelle escalade dans l’hétérogénéité de l’UE. L’UE devient une zone d’accueil où chaque pays prend ce qui l’intéresse. L’Allemagne tente de resserrer les rangs de la zone euro dont elle est, jusqu’à présent la grande bénéficiaire. Accueillir la quasi-totalité dans les nouveaux textes lui permet de diminuer les risques par le pacte budgétaire et de diminuer relativement sa participation dans le sauvetage des pays en difficulté.

Si cela répond aux conditions du maintien de l’Allemagne dans la zone euro, il est peu probable que l’année 2012 ne se solde pas par des pays incapables de rembourser leurs dettes et de supporter une monnaie trop forte pour leur économie. L’année 2012 sera une année de récession et les dettes vont continuer à augmenter. Dans ce cas c’est un château de cartes qui s’écroule entraînant avec lui l’ensemble de la zone euro. L’imbrication des dettes des pays en difficulté avec les autres pays est montrée d’une façon imagée par le graphique publié par le New-York Times. 

Les « emprunts », exprimés en dollars, faits aux autres états sont les flèches sortant des cercles des pays. On voit que la France a pour 511Mds$ soit 400Mds€ d’obligations italiennes, 220Mds$ soit 170Mds$ d’obligations espagnoles entre autres qui sont d’une autre importance que les 75Mds$ soit 58Mds€ d’obligations grecques.

L’Europe va rapidement se rendre compte que, la récession arrivant, les cures d’austérité amplifient la dette des pays déjà en difficulté. La différence de compétitivité entre l’Allemagne et la France sera maintenue, les classes moyennes du peuple français paieront la note et le chômage augmentera. La chape de plomb de l’euro, et de la libre-circulation des produits et des capitaux sont trois ingrédients mortels qui ne peuvent que profiter aux multinationales, aux spéculateurs et aux banquiers.

Quand on tombe dans la mer froide

Plus on se débat, plus on meurt vite.

L’euro n’est pas une bouée de sauvetage mais un linceul

Claude Trouvé

samedi 28 janvier 2012

L’étau de l’Islam se resserre sur l’Europe

Les parachutistes de l’Islam sont déjà à pied d’œuvre dans tous les pays d’Europe. L’immigration consentie, le regroupement familial et le taux élevé de fécondité remplit nos villes et nos campagnes d’une population nouvelle. Plus les générations se succèdent plus le refus de l’intégration s’amplifie. Les ghettos instituent des zones de non-droit de plus en plus nombreuses et larges. L’État recule devant toute épreuve de force et fait preuve d’une mansuétude de plus en plus grande.

Le seuil des 10% de musulmans est ou va être atteint d’ici peu. Du fait de la dispersion hétérogène de cette population, de nombreuses villes seront à majorité musulmane comme cela commence à être le cas. Voilà déjà se qu’écrivait en 2005 le Comité français de recherche sur le renseignement (Cf2R) : 

« Sur les 15 millions de Musulmans recensés en Europe de l'Ouest, plus de 5 millions sont installés en France qui est l'Etat occidental comptant la plus forte proportion de Musulmans au sein de sa population.

Depuis le début des années 2000, le phénomène islamiste ne cesse de croître, essentiellement concentré dans les banlieues des grandes agglomérations. Les extrémistes sont devenus des acteurs majeurs des zones sensibles et les signes de progression de l’islam radical s'observent chaque jour. Le ministère de l’Intérieur évalue à 50.000 le nombre de nouveaux convertis dans notre pays en quelques années. Dans les mosquées fondamentalistes, l'islam est inculqué aux populations par des prédicateurs radicaux, souvent étrangers, qui tiennent un discours de rupture vis-à-vis des institutions républicaines et prêchent un racisme antifrançais. Les islamistes se consacrent à la remise en cause des lois et coutumes de la société française pour y substituer leurs pratiques traditionnelles, en totale opposition avec nos institutions démocratiques et laïques. Malgré la faible proportion d'islamistes parmi la communauté musulmane française, leur activisme virulent est d'autant plus préoccupant qu'il n'y a pas de frontière étanche entre l'islam fondamentaliste et le terrorisme.

Or, la lutte contre le terrorisme islamiste, consécutive aux attentats du 11 septembre 2001 et à la campagne d'Afghanistan, a révélé l'existence de filières de recrutement jihadistes sur notre territoire, à Paris comme en province. Ainsi, nos banlieues sont des viviers de recrutement, depuis lesquelles plusieurs centaines de jeunes Français musulmans se sont déjà rendus en Bosnie, en Tchétchénie, en Afghanistan ou en Irak, combattre aux côtés des moudjahidines et y recevoir une formation terroriste. Les motivations de ces départs relèvent à la fois du contexte sociologique spécifique de la troisième génération d'immigrés, du manque de repères de la partie la plus déshéritée de la jeunesse française - pour laquelle le passage par les camps du djihad semble donner un sens à l'existence - et de la situation au Moyen-Orient, où le conflit israélo-palestinien et l'occupation de l'Irak renforcent la victimisation des islamistes radicaux.

Mais les effets de l'islamisme ne concernent pas seulement la sécurité intérieure ; ils touchent aussi la sphère économique et les activités de certaines entreprises. La pression islamiste s'exerce dans les entreprises, principalement selon deux modalités : le prosélytisme militant et contestataire et le développement de trafics susceptibles d'alimenter la cause du djihad. Cette poussée fondamentaliste dans les entreprises impacte sur certaines activités économiques, notamment en générant de nouveaux risques sectaires et criminels, propres aux zones de consommation urbaines et périurbaines dans lesquelles elles sont implantées. Cela n'exclut nullement l'hypothèse d'attentats contre les acteurs économiques. »


Même si le chiffre de 5.000.000 en 2005 ne corrobore pas le chiffre total des immigrés de 3.640.000 à cette date publié par l’INSEE, le nombre de musulmans à fin 2017 dépassera les 8.200.000 soit plus de 19% de la population française, si l’on prend seulement comme base le chiffre INSEE de 2005. Inutile de dire que les revendications de cette population immigrée musulmane seront d’une autre nature que celle des chrétiens venus de l’Est ou des immigrés asiatiques.

Mais la pression de l’Islam s’exerce aussi de l’extérieur. Moins d'un mois après que les États-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d'Istanbul à Washington, l'Union européenne propose d'accueillir la prochaine réunion du Processus dit d'Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l'islam un crime international. Le but explicite du Processus d'Istanbul est d'inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l'islam et/ou de la charia islamique. Ce Processus est dirigé par l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) , un bloc de 57 pays musulmans, basée en Arabie saoudite. L'OCI a longtemps fait pression sur l'Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d'expression sur l'Islam.

En Europe la riposte s’organise mais pas toujours par les gouvernements quoique la Chancelière allemande ait reconnu, tout en relançant l’immigration, que le multiculturalisme est un échec. La France sous Sarkozy fait une riposte feutrée mais la proposition de vote des étrangers aux municipales de Hollande est une porte grande ouverte à une nouvelle poussée et prise de pouvoir politique de cette population. Les français feraient bien de réfléchir avant de voter. La seule réponse possible est l’assimilation dans la langue, le droit et les lois françaises, sans amendements et reculades successives, pour l’accueillir.

Tout peuple a le droit de survivre dans son identité nationale 

Accueillir dans un processus d’assimilation sans concession 

N’est aucunement un procédé discriminatoire ou raciste. 

Claude Trouvé

vendredi 27 janvier 2012

La Sarkozye ou un Etat en voie de délitement

Depuis trente ans les gouvernements successifs se sont attachés à satisfaire les différentes corporations qui constituaient leur électorat et à puiser allègrement dans les recettes plus qu’elles ne pouvaient donner. L’Etat-Providence et son système de protection sociale était le bien français que l’étranger était censé nous envier. 

Les 35 heures, qui supposaient que nous pouvions dans toutes les branches d’activité encaisser plus de 10% de plus de coût salarial soit de 2 à 7% sur les coûts totaux dans les entreprises privées et publiques, ont largement dépassé notre enrichissement par la croissance. De plus, si le gain en emploi a existé les deux premières années, il s’est rapidement évanoui pour ne laisser que la dette et surtout l’idée que le travail est un mal nécessaire en particulier dans l’esprit des jeunes générations. Le Sarkozysme n’a fait que contourner le problème sans le résoudre. 

Les politiques de déconcentration ont été menées sans véritable contrôle de gestion en particulier sur les collectivités territoriales et le coût global n’a cessé d’augmenter. Nicolas Sarkozy, sous l’effet de la crise, a entrepris de supprimer un fonctionnaire sur deux pendant que les administrations se voyaient surchargées de lois, décrets, procédures, de statistiques de plus en plus nombreuses. Les réductions appliquées sans discernement sur les différentes administrations, ajoutées à la recherche du chiffre pour raison de productivité, a engendré une lassitude grandissante chez les fonctionnaires. L’idée bonne au départ n’a abouti qu’à une désorganisation qui rend l’administration de l’Etat moins efficace. 

Le travail d’analyse et de rationalisation des tâches, travail que fait toute industrie performante, n’a pas été effectué auparavant et la charrue a été mise avant les bœufs. Le coût des administrations n’a ainsi cessé de croître en pourcentage du PIB et a alimenté la dette tout en diminuant le nombre de fonctionnaires donc le service rendu. 

La Constitution a été révisée pour un tiers de ses articles. La solidité d’une Constitution s’acquiert par sa stabilité au cours du temps. Le besoin d’une révision de cette ampleur n’avait aucun degré d’urgence mais elle a obscurci ce qui était clair avec des textes fourmillant d’exemptions. Le rôle des Assemblées, du Conseil Constitutionnel et même de la Cour des Comptes a affaibli le pouvoir du président sans apporter une meilleure démocratie et une meilleure efficacité. Le fait que le Président puisse s’exprimer devant l’Assemblée Nationale n’amène rien à sa fonction. 

La démolition des fondamentaux du Gaullisme, que même François Mitterrand n’a pas osé changer, s’est poursuivie avec notre entrée dans l’OTAN. La voix de la France est étouffée et notre dépendance ne nous autorise même pas à sortir rapidement d’Afghanistan sauf à renier nos engagements. Dans le même temps le budget de la défense diminue en pourcentage du PIB, nous plaçant désormais derrière l’Allemagne. Seule notre force de frappe nous permet encore de siéger valablement au Conseil de Sécurité. Notre accord de défense avec le Royaume-Uni, ayant inclus celle-ci, on peut se demander ce qu’il adviendra de son indépendance vu la collusion de ce pays avec les États-Unis. 

La démolition du Gaullisme a continué avec la confusion des rôles. Le Président s’occupe de tout, va au charbon. Le Premier Ministre est réduit au rôle de Chef de Cabinet et peut prendre de la hauteur. Sa cote de popularité a ainsi toujours été plus élevée que celle du président. La confusion est d’autant plus grande que ce sont les Conseillers du Président qui ont barre sur les ministres quand on ne voit pas en plus tout-à-coup un olibrius ni élu ni nommé, comme Bernard Henry-Levy, s’affubler du rôle de ministre des Affaires Etrangères.      

Le Sarkozysme a aussi fait reculer la démocratie puisque que le verdict du seul référendum a été bafoué par la signature du traité de Lisbonne. La voix du peuple n’est plus souveraine. Il ne fallait pas le faire ou alors son respect était impératif. Par ailleurs les conditions, mises dans la nouvelle Constitution, pour que le peuple puisse de lui-même l’imposer, sont si difficiles à réunir qu’aucun ne verra le jour. La révolution le précèdera. 

Son « casse-toi, pauv’con », qui retentit désormais de plus en plus chez les futurs électeurs, a rabaissé la fonction présidentielle et introduit une familiarité qui se traduit par des propos de l’homme de la rue et non ceux d’une élite en charge d’un pays. Notre image à l’étranger s’en est détériorée à un point que, seule la lecture de la presse étrangère peut nous révéler. Ceci n’avait pas été le cas avec Jacques Chirac et François Mitterrand. 

Nous avons désormais un Etat brouillon, à l’image de son président « vibrionnaire », ainsi que des administrations désenchantées où la vénérable notion de service public s’est affaiblie. La réussite toute relative de la traversée de crise, bonne seulement par rapport aux pays du sud de l’Europe, nous laisse dans une situation de dépendance accrue vis-à-vis des Etats-Unis et de l’Allemagne. La détérioration de notre commerce extérieur, notre désindustrialisation et l’augmentation de la dette montrent que le Sarkozysme n’a pas pris les mesures nécessaires pour revivifier le pays. 

La législature suivante ne pourra se contenter de « mesurettes » mais le pays ressort très affaibli du Sarkozysme et la tâche sera rude et longue même si le prochain président sait faire entendre la voix de la France dans ses traités européens et atlantiques, et les remettre en cause.  

Quand la gangrène atteint le pied 

Il faut se le couper rapidement 

pour ne pas avoir à couper la jambe 

Qui osera cet héroïsme ? 

Claude Trouvé

jeudi 26 janvier 2012

Syrie, mission démocratique ou mission secrète ?

Le silence radio sur le contenu du rapport des observateurs de la Ligue Arabe est impressionnant. La décision de prolonger d’un mois la mission des observateurs est présentée sous un jour laissant à penser que bien des choses sont encore cachées. Ce qui est caché c’est les conclusions de ce rapport qui confirment la version du gouvernement syrien et infirme celle de l’opposition.

Notamment, il atteste qu’il n’y a jamais eu de répression létale de manifestations pacifiques et que les engagements pris par Damas ont été scrupuleusement respectés (libération de plus de 7 000 prisonniers, retrait des troupes des grandes agglomérations, etc.). Il valide le fait que le pays est déstabilisé par des groupes armés.

Le Comité ministériel ad hoc est souvent présenté comme l’instance exécutive de la Ligue alors qu’il s’agit d’un comité de suivi du Plan arabe composé de 5 Etats sur 22 (Algérie, Egypte, Oman, Qatar, Soudan). Il est passé sous silence que le Comité ministériel ad hoc a accepté le rapport des observateurs par 4 voix contre 1 (celle du Qatar) et a décidé de prolonger d’un mois la mission des observateurs en application du Plan arabe. Il est par contre souvent rapporté que l’Arabie saoudite a décidé de se retirer de ce dispositif (et tente de convaincre d’autres Etats de faire de même pour délégitimer les observateurs).

En outre, les médias atlantistes ne s’étonnent pas que le Qatar ait exigé de nouvelles élections en Syrie alors qu’il n’en a jamais tenu chez lui. Ils ne relèvent pas que la demande faite au président el-Assad de renoncer au pouvoir au profit de son vice-président n’a pas d’autre sens politique que d’affirmer que la présidence ne peut échoir qu’à un sunnite.

Il ne s’agit plus de remplacer une dictature par une démocratie, mais uniquement d’obtenir le départ d’un président alaouite et de le remplacer par une personnalité sunnite. Faut-il comprendre que les adversaires de la Syrie se contenteraient d’une victoire symbolique ou qu’ils poursuivent leur plan de destruction du pays en tentant par une nouvelle manœuvre de provoquer un conflit confessionnel ?

Si l’OTAN n’intervient pas militairement en Syrie cela tient pour une bonne part à la position de la Russie. Il ne fait guère de doute que celle-ci ne lâchera pas son aide. La présence de la flotte russe devant le port de Tartous et la vente de 36 avions Yakolev 130, pour 550 millions de dollars en est la réponse la plus claire. Ces aéronefs peuvent être utilisés pour la formation de pilotes de chasse et, en situation réelle, comme appui-feu lors de combats au sol. L’importance de ce contrat témoigne à la fois du soutien apporté par Moscou à Damas, et de sa certitude que l’administration Assad durera assez longtemps pour l’honorer complètement.

Dans la mesure où le rapport de la mission d’observation stipule qu’il n’y a jamais eu de répression sanglante de manifestations pacifiques, on se demande quel est l’intérêt spécifique de la France dans ce conflit sinon de suivre les États-Unis et la Qatar dans la poursuite de leurs objectifs propres.(Informations publiées par le réseau Voltaire)

Il ne fait plus de doute que nous avons secrètement fait éclore cette révolution dite « démocratique » sur une ville parfaitement ciblée, Homs qui reste d’ailleurs en partie sous le contrôle de l’armée syrienne. Cela est confirmé par la mort du journaliste où, tout en demandant une enquête au gouvernement syrien sur les circonstances de sa mort, on a rapatrié le corps rapidement et échappé à l’autopsie demandée par la Syrie. Depuis si le gouvernement est silencieux, c’est que les troupes syriennes semblent hors de cause mais la mission de ce journaliste est suspectée d’être une mission liée aux services secrets.

Notre appartenance à l’OTAN s’avère de plus en plus comme une mauvaise décision, en dehors du succès militaire en Lybie qui a conduit à la prise de pouvoir par un clan islamiste et à de nouvelles luttes tribales. Il nous faut quitter l’Afghanistan après y avoir perdu  85 de nos soldats et dépensé beaucoup d’argent pour un bilan dont le peu d’acquis sera remis en cause dès notre départ. Notre image sera de plus celui de l’ingérence dans un pays souverain.

En Syrie nous jouons avec le feu. Des résurgences de guerre froide apparaissent, la Russie redéploie des missiles aux frontières de l’UE. Les États-Unis nous poussent vers un conflit avec l’Iran et enflamme des guerres intestines musulmanes. Tout cela peut dégénérer en un conflit majeur où nous risquons d’être entraînés malgré nous.

La politique étrangère de la France devient illisible

Et nous livre aux visées hégémoniques

des États-Unis et des pétrodollars

Claude Trouvé

mercredi 25 janvier 2012

La gauche regarde-t-elle parfois dans son rétroviseur ?

Souvenez-vous de 1999, c’était l’année qui précédait la mise en circulation de l’euro dans les transactions commerciales. Elle est donc particulièrement importante pour juger de l’effet de l’euro et de la politique des gouvernants depuis cette date. Quel parti gouvernait ? La gauche. Avec qui ? Lionel Jospin et D.S.K.  Quels chiffres intéressants peut-on retenir sur le plan économique ? Le taux de chômage à 11% et le taux de croissance du PIB à 2,7%.

Alors que nous terminons l’année 2011 avec 9,8% de chômeurs et 1,6% de croissance on peut en tirer deux enseignements :

•    L’année 1999, considérée comme une année de forte croissance par les économistes de l’époque, n’a permis qu’un taux de chômage supérieur à aujourd’hui sous un gouvernement de gauche qui affiche toujours la baisse du chômage comme un objectif prioritaire

•    Le constat que la réduction du taux de chômage n’est pas strictement lié au taux de croissance et que d’autres facteurs interviennent. On peut facilement concevoir par exemple que, dans le cas où des pays sont très liés par des échanges commerciaux, les deux fassent des efforts sur la compétitivité mais que l’un agisse plus sur la réduction des emplois productifs que l’autre et empoche ainsi une croissance plus forte.

Il en ressort que les critiques réciproques gauche-droite sont sans intérêt car d’une part ni les uns ni les autres n’ont résolu le problème de l’emploi et d’autre part le seul dogme de la recherche obligatoire de la croissance ne peut seul résorber le chômage.

Par ailleurs le montant de la dette augmentait continuellement chaque année de 1974 à 2010 mais son rapport au montant du PIB montre que bon an, mal an l’augmentation de la dette est de 7% par an. On peut donc renvoyer tout le monde dos à dos. La France n’a pas trouvé le chemin, comme l’Allemagne, qui mène à un meilleur taux d’emploi, à une croissance plus forte et à une réduction annuelle du pourcentage de la dette par rapport au PIB.

Mais on peut aussi constater que le passage à l’euro n’a pas amélioré les choses contrairement à ce que ses défenseurs en attendaient. Comment croire que trois des principaux prétendants à la présidence du pays ont tout-à-coup trouvé la solution miracle alors qu’ils ont eu l’occasion de le faire sur plus d’une dizaine d’années.
 

Les chiffres sont malheureusement pour eux impitoyables mais la mémoire du peuple est volatile et ils peuvent encore le bercer de douces illusions en presque toute impunité. Si en 1999 nous disposions encore de la maîtrise de notre monnaie, même s’il n’était plus envisageable de jouer sur elle juste avant notre entrée dans l’euro, ceci n’est plus possible aujourd’hui.

Là encore il faut regarder les choses en face. Notre commerce extérieur ne peut sensiblement évoluer sans des variations très importantes de nos coûts de production, seul repère ayant un sens. La diminution des charges sociales peut par exemple être facilement annulée dans un certain nombre de secteurs industriels où le coût des matières premières, des fluides, de l’énergie, de la protection environnementale augmente.

Par ailleurs l’augmentation de la TVA pèsera obligatoirement sur les produits importés mais aussi sur des produits fabriqués en France. Ces derniers peuvent être terminés et mis sur le marché en France mais avoir intégré des sous-ensembles produits ailleurs sans parler du besoin de certains établissements industriels de refaire de la trésorerie ou d’investir aux dépens de la baisse des coûts si la concurrence le permet.

Dans le triple carcan de l’euro, du libre-échangisme des marchandises et de la libre circulation des capitaux, la France ne peut évoluer autrement que comme ses voisins du sud même si elle part d’un peu plus haut. Il n’y a pas de chances d’éviter les récifs lorsque le bateau a son hélice prise dans les filets. Inexorablement nous serons drossés sur la côte et les S.O.S n’éviteront pas le naufrage.

Le principal handicap de la France

C’est son illusion qu’elle reste indestructible.

Une France tétanisée ne peut que livrer son sang aux vampires de la finance.

Claude Trouvé

mardi 24 janvier 2012

La politique du triple A

Abandon de l’euro, Ajustement de la rigueur, Assimilation tels sont les objectifs que devrait se donner le prochain gouvernement. Ils doivent répondre aux préoccupations majeures des français qui sont l’emploi, le pouvoir d’achat, et la sécurité. Ne pas les mettre ensemble au fronton de l’action gouvernementale rend inopérant toute autre action. 

L’Abandon de l’euro d’abord dans les délais les plus courts possibles compte-tenu de son implication dans nos relations internationales. Il faut montrer là un volontarisme sans faille qui ne laisse aucun doute à nos partenaires sur notre volonté de changer le dogme de l’euro, monnaie unique. Le poids de la France peut d’ailleurs créer un effet d’entraînement dans le reste de l’Europe du Sud, voire en Irlande. Il n’exclut pas une monnaie commune permettant des fluctuations monétaires de chaque pays autour d’une valeur centrale basée sur un panier de monnaies incluant pourquoi pas l’or. 

Cette décision, lourde de conséquences, s’appuie sur les résultats positifs des pays qui ont gardé ou repris la maîtrise de leur monnaie et ont opéré les dévaluations nécessaires comme la Suède, la Russie, l’Argentine, la Thaïlande, l’Islande entre autres. Elle provient également du constat que la période où notre commerce extérieur n’était pas déficitaire était celle où l’euro était déprécié par rapport au dollar. Elle est nécessitée par l’impossibilité de pratiquer une dévaluation dans le cadre de la zone euro actuelle pour relancer efficacement notre compétitivité 

L’Ajustement de la rigueur est une seconde action économique à laquelle nous ne pouvons échapper vu l’ampleur de la dette et des intérêts annuels qui en découlent. La rigueur ne veut pas dire augmentation des recettes par l’impôt pour justifier en partie de nouvelles dépenses destinées à booster la croissance.  La vraie rigueur c’est celle que s’applique l’Etat et les collectivités territoriales pour faire la chasse aux dépenses inutiles ou peu efficaces, aux doublons structurels, aux lourdeurs administratives, etc. Elle est difficile comme un travail de fourmi et ne consiste pas seulement à supprimer des postes sur des tâches essentielles. 

Mais c’est aussi s’attaquer à résoudre le problème de la protection sociale dans la réduction des dépenses en abandonnant l’idée que la protection sociale se finance à crédit mais que ce doit être un poste équilibré. La rigueur a deux buts diminuer les dépenses du budget de l’Etat en s’attaquant aux subventions trop lourdes pour leur efficacité ou qui peuvent être reportées et aider la croissance des entreprises performantes par son action dans la recherche, l’enseignement et l’innovation. La rigueur doit créer finalement des emplois dans le privé et non des taxes et des impôts. 

L’Assimilation est le troisième objectif que peu de candidats mettent en avant car il flotte toujours sur l’immigration cette peur de tomber dans l’accusation de racisme dès que l’on aborde cette question. Il faut d’abord se persuader que le problème de l’assimilation d’une population musulmane devenue française ou aspirant à l’être est une priorité incontournable sous peine de passer complètement à côté d’une menace sur la survie de l’identité française. 

L’augmentation de la population de confession musulmane est due pour les 3/4 à la fécondité de cette population. C’est un fait que l’on peut observer facilement dans nos supermarchés. La limitation de l’immigration sur laquelle se focalise des opinions très opposées n’est que l’aspect mineur du problème qui touche « le vivre avec » et donc peut déboucher sur des conflits sanglants. Nos églises disparaissent mais bientôt les mosquées peuvent être attaquées. Les jeunes générations musulmanes n’acceptent plus l’intégration et ne seront jamais assimilées si nous restons dans notre façon de gérer ce problème. 

Il serait trop long ici de détailler les actions à entreprendre mais elles ont un axe commun, c’est le refus que cette religion supplante notre culture judéo-chrétienne et laïque qui en est issue. Elle s’implante dans un pays et c’est à elle de se modifier pour accepter toutes les lois de la République telles qu’elles sont, pour accepter notre mode de vie, notre façon de nous nourrir, notre histoire telle que nos historiens la décrivent et non des visions confessionnelles, pour parler notre langue. Ceci étant il faut que l’action soit ciblée sur l’école et les parents qui forment cette jeunesse. Le pays ne pourra pas vivre en paix si l’assimilation n’est pas au cœur de notre politique dans l’avenir. 

Les hommes politiques sont remarquables lorsqu’ils voient loin devant eux, 

lorsqu’ils sortent d’un fourmillement d’idées pour en dégager les essentielles. 

Nous, nous sommes comme sœur AAAnne ! 

Claude Trouvé

lundi 23 janvier 2012

Le joli temps des promesses… irréalistes

François Hollande a mobilisé la foule de ses partisans, c’est bien. Comment a-t-il fait ?

Il y a des attitudes emblématiques sur la nécessité de justice et d’égalité, cela ne mange pas de pain et chacun sait que si les inégalités peuvent être visibles, personne n’aura à justifier une égalité qui ne peut exister par définition. Il y a l’argument du cœur, de l’empathie, c’est le « je vous aime », ce qui est un minimum pour celui qui va devoir défendre les français. On aurait pu penser qu’il dise « je vous écoute et je serai le premier défenseur de la démocratie », ce qui l’aurait démarqué de son principal rival. Enfin il y a l’attaque contre les riches qui soulève une ovation de tous ceux qui ne rêvent que de l’être et qui en bavent de jalousie. Il aurait pu dire que tout sera fait pour les pauvres, les indignés qui sont dans la rue, qui n’en ont rien à faire que certains soient riches mais qui veulent survivre sans mendier.

Dans le même registre on cible sur les banques qui ont ruiné la France. Les banquiers sont la proie facile dans les incantations. Il est vrai que ce sont des gens riches, grassement payés, avec des actionnaires largement récompensés. Le seul problème c’est que les socialistes français sont les premiers, mais pas les seuls, responsables de la fortune des banquiers en ayant institué la libre circulation des capitaux et l’interdiction faite à la BCE de prêter aux Etats. Les fautifs se sont eux, pas les banquiers qui n’ont fait que profiter d’une rente de situation.

Pour ce qui est du rattrapage de promesses faites un peu à la légère, celle des 60.000 postes supplémentaires dans l’Education Nationale, elle s’est finalement fondue dans un maintien global des effectifs des fonctionnaires. Il eut été alors normal de préciser quelles administrations vont céder ces postes, alors qu’on réclame plus de policiers, plus d’agents à Pôle Emploi, plus de prisons et que pour la justice il faut que celle-ci en ait les moyens, ce qui n’est pas le cas. On peut donc être dubitatif sur la volonté nouvelle de ne pas augmenter le nombre de fonctionnaires. Ce serait une première socialiste et les preuves ne sont pas données.

Enfin les mesures d’allégement d’impôt pour les sociétés n’ont d’impact véritable que si elles sont importantes et on n’a aucun chiffre sur son ampleur et sur la compensation qui devra être trouvée. Il faut tout de même se souvenir que la France doit rechercher l’équilibre budgétaire en trouvant 90 milliards. Donc toute promesse reste du vent tant que les chiffres ne seront pas fournis et, si rien ne change dans le fonctionnement de l’Europe, la réussite de ce challenge est très faible.

Le problème crucial de la rigueur qui n’handicape pas la croissance, tout en réduisant la dette, est le point fondamental d’une politique pour la prochaine législature. Malheureusement le maintien des dogmes de l’euro et de la libre circulation des biens et des capitaux ne laisse qu’une marge de manœuvre infime aux nations. La demande de laisser la BCE prêter directement aux Etats nous fait ressembler aux Etats-Unis dont on voit que sa dette est énorme, grâce justement à la planche à billets, et croît plus vite que celle de l’Europe. Les américains avec leur monnaie de réserve le peuvent encore, pas nous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Allemagne n’acceptera pas de changer le rôle de la BCE dans un traité, ou tout au plus admettra ce qui se passe actuellement dans le sauvetage de la Grèce ou des banques et ce d’une façon ponctuelle et contrôlée.

Pour la même raison l’Allemagne a refusé les eurobunds et ne reviendra pas là-dessus même si la France revient à la charge. Il en est de même sur l’illusion de pouvoir influencer l’économie chinoise. Ce que l’on fera sera toujours fait sans leur accord s’ils n’y voient pas leur intérêt.

La seule idée qui est conforme aux possibilités de la France est de faire appel à l’épargne. Ceci peut être d’autant plus intéressant si la France perd son AA+ et voit augmenter le taux de ses prêts. Sinon il faut trouver une attractivité du taux d’un livret d’épargne suffisamment fort et moins élevé que les prêts aux banques pour que le volume soit en rapport avec le remboursement de la dette publique par la croissance. 

Ce premier discours de campagne qui ravit les supporters de Hollande ne résout malheureusement qu’en paroles les difficultés dans lesquelles se trouve la France et tous les pays du Sud de l’Europe. Notre déficit commercial de 75 milliards, avec un écart de 200 milliards sur l’Allemagne, ne peut y trouver une réelle source d’espoir. Notre protection sociale de 560 milliards par an, dont 260 pour les retraites qui ne vont faire que croître, est en déficit depuis 20 ans dont 35 milliards cette année et survit grâce au crédit. On ne peut croire que notre dette sera pas plafonnée en 2015 dans un contexte de récession qui va perdurer.

Ce discours oscille entre l’illusionnisme et l’angélisme de la part du représentant d’un parti qui fustige le fonctionnement de l’Europe qu’il a créée mais qui pense que l’on peut la rebâtir solidement sur des fondations qui s’enfoncent inégalement du Nord au Sud.

“N’attendez pas de solutions de la part

de ceux qui ont créé les problèmes”

Albert Einstein

Claude Trouvé

dimanche 22 janvier 2012

La montée de la provocation islamique

Au fur et à mesure que le nombre de musulmans progresse en France les manifestations de leur volonté de non-intégration se multiplient. Il ne faut pas jeter l’opprobre sur ces femmes qui défient la loi en portant le niqab. Ce qui est en cause c’est notre politique d’immigration et d’assimilation. Ce qui se passe actuellement va se développer dans les années à venir. Les jeunes générations sont désormais poussées à refuser l’intégration. Un plan parfaitement établi et concerté avec l’Europe se déploie pour faire accepter aux peuples européens  le multiculturalisme.

La présence de l’OCI au sein de l’ONU par sa cinquantaine de pays musulmans influe sur la politique mondiale. La richesse pétrolière des pays arabes leur permet de financer les mosquées, les écoles musulmanes, les formations d’imam, les centres culturels, les associations musulmanes. Le Qatar dispose, avec sa chaîne satellite Al Jazeera, d’un moyen puissant de communication avec tout le monde musulman. Elle est écoutée en langue arabe par 40 millions de téléspectateurs chaque jour. Il en existe une version anglaise pour l’Amérique du Nord et l’Asie du Sud.

Ce sont tous des moyens d’influence sur la jeunesse pour le maintien de celle-ci dans la culture et la religion musulmane. Le strict respect de la charia prime sur celui des lois occidentales et rend alors l’intégration difficile et l’assimilation impossible. C’est le but recherché. Cette jeunesse ne peut accepter les lois de la république qui ne respectent pas leur façon de vivre le quotidien strictement encadré par le Coran et les règles de vie qui en découlent.

Le port du niqab est une provocation claire puisqu’il n’est nullement imposé par la charia mais c’est un moyen de montrer que cette culture veut s’imposer.  Elle fait savoir que toute restriction à ses pratiques est une atteinte à la liberté de vivre dans cette religion. Nous entrons dans un processus de rejet de la civilisation occidentale par l’introduction de pratiques nouvelles dans notre vie quotidienne qu’il nous est demandé d’accepter.     

N’oublions pas que la population musulmane, qui approche les 5 millions en 2011, augmentera dans les cinq années qui viennent entre 2,2 et 2,8 millions selon que l’on arrête ou non l’immigration. Pour les trois quarts, cette population croît tout simplement par sa fécondité très supérieure (2,4) à celle des français de souche (1,6). Lorsque nous dépasserons les 10% de musulmans dans la population en 2016, soit 7 à 7,7 millions d'entre eux, les revendications de la population seront toutes autres et leur poids sur les politiques et les médias seront en mesure de bouleverser la vie politique, la législation et la vie quotidienne des français.

Nos villes de la France profonde ne sont pas à l’abri de ces manifestations de refus d’intégration. Les deux faits divers ci-dessous à Aussillon dans le Tarn en sont un témoignage publié dans la presse. Ils font suite à une affaire de ce genre jugée au tribunal de Béziers.

« Déjà verbalisée le 24 novembre dernier pour port de niqab sur le marché d’Aussillon, une Castraise aurait récidivé le 14 janvier dernier vers 14 h, marchant voilée sur le trottoir du Cours René Reille, dans le centre-ville de Mazamet. Les policiers alertés ont eu du mal à établir avec certitude qu’il s’agissait de la même personne que celle verbalisée en novembre. Invitée à ôter sa tenue noire où seuls les yeux étaient visibles, la jeune femme a tout d’abord refusé avant d’obtempérer pour une vérification d’identité. S’en est suivi un échange verbal qui lui vaudra une comparution au Parquet de Castres le 5 mars, en plus de la récidive.

Convoquée en fin de semaine au commissariat, la jeune femme est arrivée et repartie en infraction avec la législation sur le port du voile

Cette affaire s’ajoute à une autre, semblable, survenue début décembre boulevard de la Maylarié à Aussillon. Une jeune femme de 20 ans avait été verbalisée par les policiers pour dissimulation de son visage sur la voie publique. Ce jour-là, les forces de l’ordre avaient du agir face à l’interposition du mari. D’où une deuxième procédure correctionnelle, cette fois à l’encontre du mari, pour incitation à agir sous la contrainte. »

Le port du niqab ou de la burqa n’est plus autorisé dans la rue, les jardins publics, les gares, les commerces ou les mairies, depuis la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage.

Notre pays est confronté non seulement à un problème d’immigration

mais plus encore à un problème d’assimilation !

Claude Trouvé

samedi 21 janvier 2012

Notre politique étrangère est-elle encore française ?

Notre armée s’est déployée sur de nombreux théâtres d’opération durant le mandat de Sarkozy. Pendant ce temps le budget de la défense reste de l’ordre de 2% de notre PIB alors que la Grande-Bretagne en dépense 3%. En 2002 ce budget était de 2,5% du PIB avec 33Mds€ pour redescendre à 31,5 Mds€ votés le 09 novembre pour le budget 2012. Nous diminuons donc nos dépenses militaires en pourcentage et en valeur. 

Notre effort pour la défense nous place au troisième rang mondial derrière les Etats-Unis et la Chine. Cette place garantit une industrie militaire de haut niveau et des volumes d’exportation importants. Toutefois la question se pose de l’utilisation de ce potentiel militaire. Notre présence dans presque tous les continents nous oblige à maintenir une force d’intervention rapide et à longue portée. 

La France avait délibérément choisi d’être un partenaire amical des Etats-Unis et de rester au sein de l’OTAN en tant qu’observateur. Elle a un siège au Conseil de Sécurité et donc un droit de véto. Cette position était très importante dans la gestion de conflits mondiaux et lui permettait de prendre des décisions en toute indépendance avec un poids fort sur les décisions de niveau mondial. C’est ainsi que le président Chirac a pu refuser l’envoi de troupes françaises en Irak.

Le président Sarkozy a décidé de remettre la France dans l’OTAN dans le cadre d’une politique orientée vers l’atlantisme. Notre indépendance de décision s’en trouve réduite sans que nous soyons menacés de façon claire ni sur notre territoire, ni sur nos possessions à l’étranger ou outre-mer. L’ONU, étant sous influence prépondérante des Etats-Unis et de l’OCI, forte d’une cinquantaine de pays musulmans, donne finalement son quitus à des « croisades » dans divers pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Sous couvert de raisons d’établissement de démocraties la France se trouve engagée sur de nouveaux terrains d’opération comme la Libye, ou en difficulté de rompre ses engagements  comme en Afghanistan ou bien encore diplomatiquement aux côtés des Etats-Unis en Syrie et en Iran au risque de conflit avec la Russie et la Chine. Les nouveaux morts et blessés en Afghanistan, où nous sommes engagés depuis plus de dix ans, nous montrent que cette guerre est perdue comme elle le fut pour les Russes.

Des militaires du plus haut rang se sont largement exprimés sur ce sujet depuis longtemps et l’on même payé d’une mise à la retraite pour l’un d’entre eux. Notre entêtement n’a plus de raison d’être que celui de respecter notre engagement dans l’OTAN. Les américains font d’ailleurs évoluer leur stratégie en entamant des pourparlers avec les talibans en Afghanistan et en se liant au Qatar et aux frères musulmans pour mener la politique de chaos dans le pourtour méditerranéen.

Cette politique fait appel à une collusion entre les services secrets CIA, MI6 et DGSE qui préparent les actions. Le théâtre libyen et maintenant syrien sont l’application d’une stratégie américaine datant de 1982 visant à la main mise sur les champs pétrolifères et la défense d’Israël. Où est notre intérêt spécifique dans tout cela ? Kadhafi ne menaçait pas Total. Au nom de qui ou de quoi pouvons-nous affirmer que notre démocratie est meilleure pour ces pays en voie de développement que les dictatures auxquelles ils sont soumis ?

La présence militaire même secrète dans un territoire étranger est toujours finalement très mal ressentie. Notre puissance militaire nous permet d’avoir une position non engagée, donc d’arbitre. Elle ne nous permet pas de faux- pas vis-à-vis des grands pays Russie, Chine et même Inde. Ce rôle de « croisés » ne grandit pas la France même si certains peuvent temporairement nous en savoir gré. Notre politique d’ingérence à l’américaine ne sert que la politique d’hégémonie américaine.

La France n’a plus de véritable politique étrangère lisible. Son Union pour la Méditerranée risque fort d’être un marché de dupes où le monde musulman pactisera avec les Etats-Unis pour implanter son influence politico-religieuse avant de pouvoir se rebeller contre toutes les influences extérieures et investir une Europe déjà gangrénée.

Le général De Gaulle avait parlé d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, il serait peut-être temps d’y repenser d’autant plus que l’Allemagne l’a compris depuis longtemps. A l’heure des restrictions budgétaires il est temps de repenser à une défense indépendante, orientée au service de l’Europe et surtout de la France.

Les croisades pour délivrer Jérusalem des musulmans ne sont plus d’actualité

Mais notre politique étrangère, à la croisée des chemins

entre allégeance et indépendance,

n’existe plus.

Claude Trouvé 

vendredi 20 janvier 2012

Faut-il avoir peur d'une monnaie nationale ?

La France est confrontée à trois problèmes majeurs, l'importance de la dette publique, parapublique et privée, la faiblesse de son économie et son incapacité à assimiler une culture incompatible avec ses lois et son identité historique. Ceci se résume en un problème économique et une gestion inopérante du multiculturalisme. Les gouvernants en place en France, comme ceux de l'Allemagne, ont reconnu l'échec de la dette et du multiculturalisme.

Sur le problème économique la France reconnait que la situation est grave sans avoir, pour l'instant, pris des actions en mesure de faire face à la résorption de la dette et au manque de compétitivité. La solution du retour à une monnaie nationale, préconisée entre autres par les souverainistes dont le MPF, est jugée comme l'accès quasi immédiat à la catastrophe par la majorité des partis politiques. Elle engendrerait une dévaluation qu'ils assurent insupportable par le pays.

Les exemples de la Russie, de l'Argentine, de la Suède, de la Malaisie, qui y ont trouvé une solution à leurs difficultés économiques, sont pour eux invalidés sous cet argument-massue : "Ce n'est pas comparable". J'invite donc nos lecteurs à lire l'article qui suit, article publié dans la presse. 


Islande "Le fait d’avoir notre propre monnaie nous a beaucoup aidés" 

La croissance économique en Islande a été de 2,1 % en 2011. Pour 2012, la croissance prévue est, selon la commission, de 1,5 (le triple de l'Union européenne). Mais, selon le président du pays M. Grimsson, elle devrait être de 3%, et le taux de chômage autour de 6 %.
L'Islande, vous vous souvenez, c'est ce pays dont le système bancaire a explosé en vol et qui a refusé de transférer sur les contribuables les dettes des banques, au grand scandale de la communauté internationale et du système. 

Elle se porte maintenant fort bien, et son président nous explique ce qu'elle a fait pour cela. M. Grimsson a donné une interview au journal en ligne Metro. 

Interrogé sur ce qui explique la reprise, il répond : "Nous n'avons pas suivi l'orthodoxie qui guide les politiques en Europe et à l'international. D'abord, nous avons vite réalisé que cette crise n'était pas qu'économique et financière mais aussi politique et sociale, ce que l'Europe ne réalise que maintenant. Nous avons rapidement lancé des réformes politiques, sociales, judiciaires et mis sur pied une commission parlementaire qui, dans son rapport "Vérité", a expliqué pourquoi le système a échoué (et qui a abouti à la mise en examen du Premier ministre pendant la crise, Geir Haarde, poursuivi pour l'effondrement du système financier - son procès n'a pas encore eu lieu, ndlr). 

Ensuite, on a laissé les banques faire faillite. On n'a pas injecté d'argent public pour les sauver, considérant que ce sont des entreprises privées comme les autres. Le fait d'avoir notre propre monnaie, la couronne, nous a aussi beaucoup aidés. Alors que le Fonds monétaire international considère que contrôler la monnaie est la pire des choses, nous avons choisi de la dévaluer, ce qui a été très bénéfique pour nos exportations. 

Quand vous mettez tout ça bout à bout, ajouté à la résilience du peuple et à la force des ressources du pays (que sont le tourisme, la pêche, les énergies propres, la high tech et les technologies de l'information), vous comprenez pourquoi notre économie se redresse." 

Tout le contraire de nos gouvernements, qui permettent aux banques de privatiser les profits et de socialiser les pertes, et qui les renflouent aux frais du contribuables tout en s'excusant de ce que leur peuple ait soi-disant vécu au dessus de ses moyens ! 

En Islande, les spéculateurs malchanceux font faillite, et les responsables sont recherchés. Les banques islandaises malades firent donc faillite et, selon M. Grimsson, l'économie réelle ne s'en porta que mieux : 

"Nous avons compris que les entreprises financières et bancaires accaparent, grâce à de bons salaires, l'essentiel des ingénieurs informatiques, des mathématiciens, des designers, etc. Au détriment de la high tech ou des technologies de l'information. Quand les banques se sont effondrées, tous ces talents ont retrouvé du travail dans ces secteurs qui, désormais, se portent bien mieux qu'avant ! La morale de cette histoire est qu'un important secteur bancaire, dans un pays dont le but est d'être à la pointe de l'économie de la connaissance, est une mauvaise nouvelle." 

L'Islande peut-elle être un modèle pour les autres pays ? 

M. Grimsson se garde bien de donner des leçons, mais il remarque que le FMI lui-même a trouvé des choses à apprendre de l'Islande. 

En tous cas, pas question de presser le pas pour entrer dans l'Union européenne. La population n'est pas pressée (bien que des discussions d'adhésion soient en cours) : "L’Islande était traditionnellement contre le fait d'intégrer l'UE, surtout en raison des restrictions à la pêche imposées par Bruxelles. Quand les banques islandaises se sont effondrées, la zone euro semblait en bonne santé. Beaucoup se sont donc dit qu'il était peut-être temps de l'intégrer. Mais la zone euro est aujourd'hui bien différente d'il y a deux ans... Désormais, la grande majorité des Islandais considèrent qu'il ne faut plus intégrer l'UE. Et ce d'autant plus que les politiques en matière de pêche sont désastreuses. Le secteur de la pêche étant primordial en Islande, les négociations seront difficiles."
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En chirurgie on prend le risque d'une opération quand le pronostic vital est engagé, n'oublions pas que c'est notre cas. A coup de centaines de milliards injectés l'économie américaine repart en augmentant sa dette mais le FMI se prépare au défaut possible de l'Italie en réclamant 600Mds$ en plus pour y faire face. Pendant que la Bourse positive, l'Europe se met dans les mains des pays émergents, un comble !

Une hirondelle ne fait pas le printemps !

Mais il n'y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre !

Claude Trouvé