dimanche 31 janvier 2016

L’humanité est-elle en danger ? (1ère partie)



La France est en guerre… selon Manuel Valls, risque de guerre mondiale entre Russie et USA, flux migratoires insupportables, réchauffement climatique, etc. sont quelques-unes des peurs qui sont distillées par les politiques, les médias et les réseaux sociaux. Les nouvelles d’attentats se multiplient. Deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés dans deux localités tchadiennes de la région du lac Tchad, cible régulière d’attaques des islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris de source sécuritaire. Au moins 45 personnes ont été tuées et 110 blessées dimanche dans une triple explosion près du sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab au sud de Damas, en Syrie, selon un nouveau bilan fourni par l'agence officielle syrienne. D’après Europol, la disparition de 10.000 enfants réfugiés profiterait à des trafiquants associés à la traite des hommes. Les nouvelles inquiétantes ne manquent pas dans des zones de conflit localisées mais qui ont une fâcheuse tendance à s’étendre.

Ces derniers évènements nourrissent l’actualité, le temps d’apparaître dans les médias, sauf quand ils sont très proches de nous et que les médias sont autorisés à en parler. Pourtant d’autres dangers ont une portée bien plus inquiétante. C’est ainsi que le docteur Jean-Pierre Dickès présente la première partie de son nouvel ouvrage: « Transhumanisme, vers la fin de l’espèce humaine ». Celui-ci présente l’arrivée d’un homme artificiel, un humanoïde intersexué. La science des NBICS, Nanotechnologie, Bio-ingénierie, Informatique, Sciences Cognitives sur le cerveau et les robots y travaille. L’Open World Project a déjà pour but de créer un robot dans lequel on a mis un cerveau humain ou un humain dans lequel on a mis un cerveau artificiel ordinateur. On a réussi à transplanter un cerveau de ver dans un lego qui se comporte exactement comme un ver. On a pris des cafards dans lesquels on a mis un cerveau artificiel. Ceux-ci sont capables de se comporter avec une intelligence qui leur permet d’aller trouver des gens qui sont enfouis dans des endroits trop étroits pour l’homme. 

L’homme peut être réduit à un ordinateur car les constituants deviennent de plus en plus petits et on arrive à dépasser la taille des molécules. On le voit dans l’évolution des téléphones portables, ipod, ipad, etc. Il s’ouvre ainsi un domaine illimité pour la diminution des constituants. Au-delà de cette évolution technologique, nous sommes devant une idéologie, que Dickès nomme le transhumanisme, qui a le projet de créer un homme nouveau, qui va réduire l’homme à un ordinateur. Cela va beaucoup plus loin qu’une simple affaire financière. Google investit partout dans ces domaines et a racheté les huit firmes de robotique les plus importantes dans le monde. Il a à sa tête dans ce domaine celui qui qui a été l’inventeur du transhumanisme. Il a ainsi acheté Deep learning pour 450 milliards de dollars, Peugeot ne représente que 120 milliards de dollars. Il est capable de compulser toutes les informations sur un sujet donné dans ce que l’on nomme le Big Data, une énorme base d’informations informatisées. Evidemment les applications pour le bien de l’humanité sont nombreuses et même infinies.

Mais ceci veut aussi dire que tout ce qui vous concerne lui est connu. Grâce à cet outil d’analyse et à l’augmentation infinie de la puissance et de la petitesse des ordinateurs, Google devient la plus grande puissance du monde, supérieure à celle des Etats. Il faut comprendre que le transhumanisme a pour but un homme nouveau, complètement coupé de son passé qui est enfoui dans une mémoire d’ordinateur et appartient donc à Google qui sait tout de vous et même plus que vous. Vous remarquerez que l’on nous détache de plus en plus de notre passé. L’école diminue les connaissances historiques et les langues anciennes, l’artisanat régresse, le mobilier ancien se déprécie. Le regard de l’homme doit être tourné vers le progrès, le futur de la technologie. L’homme nouveau sera coupé de son passé et asexué. La théorie du genre l’y prépare. 

Vous voyez que l’humanité a devant elle des dangers bien plus importants que ceux dont l’information officielle nous abreuve. Mais le transhumanisme n’est pas le seul et nous en reparlerons. L’eugénisme d’Hitler avait un nom de promoteur, mais désormais les promoteurs de ces « progrès » qui menacent l’humanité n’ont plus de noms humains, ceux-ci sont secrets où tout au moins soigneusement ignorés des médias. Il faut donc que nous nous informions en permanence auprès de ceux qui peuvent encore échapper à une maîtrise complète de la liberté d’expression. 

Tout va si vite aujourd’hui que notre cerveau s’obscurcit, 

Dominé par un flot d’informations inutiles ou truquées.

L’humanité dans son ensemble devient saisissable 

Par des apprentis sorciers qui n’hésitent  pas

A nous transformer en humanoïdes. 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

samedi 30 janvier 2016

En avant ! Bannissons les peurs et les reculs (5ème partie)



L’une des tâches essentielles de l’État est de maintenir l’indépendance et les moyens de la Justice, dont le rôle doit être de distinguer les « punissables », quel que soit leur statut social, sans favoritisme, et de veiller à l’application des peines. Pour se faire il existe un Ministère de la Justice et des lois sur lesquelles s’appuie l’ensemble des magistrats. Ce ministère dispose du ministère public ou parquet qui est chargé de défendre l'intérêt de la collectivité et l'application de la loi. Son rôle est essentiellement d’exercer l'action publique pour les infractions pénales causant un trouble à l'ordre public et d’être à l'initiative des poursuites (ou des non-poursuites). Il est théoriquement susceptible d'intervenir devant toutes les juridictions de l'ordre judiciaire, en particulier au pénal et au civil. En gros on peut dire qu’il est le représentant de l’Etat dans une Justice voulue indépendante et exercée par la magistrature du « Siège » qui rend les décisions de justice en application du Droit.

Les magistrats du parquet, magistrature, dite « Debout », est hiérarchiquement liée au Garde des Sceaux qui a sur elle un pouvoir disciplinaire. Formés par l’École nationale de la magistrature de Bordeaux, les magistrats du parquet sont nommés par le Président de la République, sur proposition de la Garde des Sceaux après avis consultatif du Conseil supérieur de la Magistrature. La réforme constitutionnelle prévue pour donner à celui-ci un droit de véto a été abandonnée en juillet 2013. On voit là le talon d’Achille de cette organisation où l’ingérence du politique est forte. C’est le cas de la pression exercée sur les Procureurs de la République. C’est ainsi que le juge d’instruction ne peut instruire une affaire à charge et à décharge que sur « saisine » du Procureur de la République. C’est ainsi que des affaires peuvent ou non être instruites au bon vouloir du Procureur, donc parfois du gouvernement. De plus le juge d’instruction instruit une affaire en coordination avec le Procureur. 

On voit que dans ce domaine l’État tire beaucoup de ficelles et même si la magistrature du siège est censée juger en toute indépendance, elle a des règles de recrutement, de formation et d’avancement quasiment identiques à la magistrature du parquet. Dans le cas en particulier des affaires arrivant en justice par le Procureur de la République, les conditions d’indépendance de la Justice ne sont pas forcément réunies. Il y a là un débat de fond dans une démocratie où l’on pourrait souhaiter au moins une magistrature du siège nommée et avancée par un Conseil supérieur de la Magistrature lui aussi plus autonome. A l’inverse l’État veille jalousement à ne pas créer un pouvoir parallèle même au détriment d’une justice indépendante comme cela est voulu dans l’esprit de la Constitution.

Mais l’État se sert des lois pour restreindre les libertés, augmenter le domaine du « punissable » et durcir les décisions de justice. C’est le cas de Manuel Valls qui ne sait plus quoi faire pour montrer l’autorité de l’Etat en surfant sur les attentats du 13 novembre. Il vient d’annoncer son intention d’étendre la déchéance de nationalité « aux cas de délinquance les plus graves », ce qui laisse un large champ d’application pour l’instant et pour l’avenir. La déchéance de nationalité a deux aspects pour l’inculpé, la déchéance des droits civiques et l’arrêt des aides et subventions qui lui étaient éventuellement accordées. Ce dernier point va être celui qui va avoir un impact sur les individus issus des classes défavorisées, il n’est donc pas égalitaire. Par ailleurs la déchéance de nationalité n’enlève pas les droits et aides des sans-papiers. 

Si la justice fonctionne mal aujourd’hui, c’est que, sous prétexte d’une idéologie laxiste, d’un manque de place dans les prisons et d’un manque de moyens des différents tribunaux et magistrats, on a une justice lente et un nombre insupportable de délinquants qui n’exécutent pas leur peine dans la privation totale ou réellement contrôlée de liberté. L’allègement des peines pour des raisons de moyens n’a aucun sens et diminue la sécurité du citoyen. Il faut donc redonner des moyens à la Justice et tout mettre en œuvre pour que les délais entre le délit, la décision de justice et l’exécution de la peine soient le plus court possible. Si certaines affaires demandent des délais longs d’instruction, la plupart peuvent être soldées rapidement si les moyens de la justice sont suffisants. On ne doit pas croupir longtemps en prison en attente de jugement, cela libèrerait des places.

Les instructions du Ministère de la Justice de ne pas déférer certains délinquants pour des raisons d’âge, de gravité du délit, de race, ne sont pas acceptables. Elles sont la porte ouverte à toutes les dérives et à une démobilisation des forces de police et de gendarmerie. Il a des lois et tout contrevenant doit être puni, quel qu’il soit. Il ne peut y avoir une justice à plusieurs vitesses et modulables en fonction des individus. Sinon le principe d’égalité devant la loi perd tout son sens et la démocratie aussi. Notre pays est entré dans la voie de la facilité où l’on adapte la loi, non plus en fonction des principes fondateurs de la République mais en fonction des besoins politiques de l’Etat. Cette façon d’assurer le fonctionnement de la Justice, devoir régalien indispensable à une démocratie et à la sécurité de la population, conduit à la rendre injuste, lente, inefficace et dangereuse pour la sécurité du citoyen. 

Il n’est pas de pays démocratique sans une Justice,

En mesure de faire respecter les lois et de punir, 

Indépendante du pouvoir exécutif, qui garantit

Les droits et les devoirs du citoyen. 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon    

vendredi 29 janvier 2016

Nous allons vivre de plus en plus dans le mensonge



La France évolue rapidement vers une situation intenable. Un sauve-qui-peut commence à poindre chez tous ceux qui suivent l’information en dehors des médias aux ordres, ceux de la pensée unique. D’ailleurs c’est plutôt les politiques qui sont désormais tributaires des médias. Ceux-ci, en particulier dans une année préélectorale, ont un pouvoir sur les décisions gouvernementales par le simple fait que l’on ne peut plus gagner une élection contre les médias. Le FN en a fait plusieurs fois l’expérience. Les médias font et défont les carrières politiques. Les médias étant eux-mêmes reliés à une oligarchie dominante qui s’enracine dans l’oligarchie mondialiste, il ne reste plus aux politiques qu’à faire allégeance au pays qui contient l’essentiel de la puissance financière du monde occidental, les États-Unis. Sur ce point François Hollande va encore plus loin dans la servilité que son prédécesseur en se comportant comme un laquais. Il est devenu l’homme des corvées, l’homme chargé des sales boulots pour les Etats-Unis qui trouvent commodes de les faire faire par d’autres.

Le monde anglo-saxon, celui qui règne autour de la City, de la Fed et de Wall Street, lance la France dans des positions extrêmes pour se garder le rôle de régulateur « bienveillant » du monde. Le cas des négociations sur l’arme nucléaire avec l’Iran en a été une illustration parfaite. Nous étions plus exigeants que les américains, jurant que rien n’était négociable, c’était tout ou rien. Les américains ont jugé qu’il fallait empêcher l’Iran de se tourner vers la Russie. Un accord a été rapidement trouvé. Les américains ne lèvent que progressivement les sanctions. Le jusqu’au-boutiste Hollande vient de recevoir le leader iranien pour parler contrats dans un climat où tout est oublié, toutes sanctions levées. Notre politique extérieure vit au rythme de Washington. Le contrat de Total avec la Russie pour la liquéfaction du gaz en Russie ne peut se faire sans l’accord des USA. Hollande promet à l’Algérie que PSA mettra une usine chez elle, mais l’Algérie est dans le collimateur des USA, nation pétrolière qui mène une politique indépendante et ferme, trop indépendante et trop difficilement manipulable. Hollande court alors vers le Maroc, nation encore bien vue par les USA, et PSA va y implanter deux usines automobiles. 

Nous pouvons vendre des Rafale à l’Arabie Saoudite et à l’Egypte sans problème, puisque le respect des Droits de l’Homme et d’une simple éthique n’ont plus court sauf quand on s’en sert pour faire la guerre. Cela devient beaucoup plus difficile avec l’Inde mais la rendre dépendante de la France pour la fourniture des pièces détachées est une raison politique pour lui faire les meilleures offres. L’Inde doit être éloignée de la Russie, comme l’Iran. Il se trouve que ces deux pays ont bien compris le but ultime et sont de fins négociateurs. La ficelle devient trop grosse pour ne pas être vue. La politique extérieure devient de plus en plus, celle du mensonge au peuple français. Les raisons publiées des actions ont de moins en moins à voir avec les raisons réelles. Nous sommes en Irak pourquoi ? Pour aider le gouvernement irakien chiite à avoir raison de Daesh sunnite ? Alors pourquoi sommes-nous dans une coalition avec l’Arabie Saoudite, fief du sunnisme qui finance l’EI ? Nous sommes en Syrie en violation des lois internationales pour combattre Daesh et aider Al-Nosra (émanation d’Al Qaïda) contre l’armée syrienne alaouite, donc chiite. Les USA font semblant de combattre Daech qui est leur outil de propagation du chaos et nous les servons comme si leur intérêt était le nôtre.

Tout n’est que mensonge. Le flux migratoire apparaît de plus en plus comme programmé sur l’Europe. Le principal robinet est en Turquie et l’UE lui donne 5 milliards avec la reprise des négociations d’adhésion à l’UE pour… en gros les soulager cette fois officiellement du flux arrivant de tout le Moyen-Orient. La mise en service commandé de l’Europe rentre dans sa phase finale avec l’arrivée d’une base stratégique de l’OTAN en Lituanie, le renforcement de ses bases européennes dont des armes nucléaires en Italie, déploiement internationalement illégal. L’affrontement avec la Russie est dans les plans américains. Le Traité transatlantique continue son processus de pré-signature et ouvrira l’Europe aux normes étasuniennes, à une justice privée, et à un marché où nous serons perdants. 

En décembre 2015, quatre semaines avant les élections régionales, la France était au bord de l’explosion sociale avec des manifestations et grèves de très nombreuses corporations. Les attentats de Janvier sont venus juste à point pour redorer le blason du Président. Il en a été de même pour les élections européennes avec l’attentat à Bruxelles qui a redonné un sens à l’UE, le temps des élections. Les attentats aboutis et ceux déjoués deviennent de plus en plus suspects. La désinformation bat son plein. Tout sera mis en œuvre pour alimenter la peur, seul moyen de maintenir la cohésion sociale du pays, cohésion que les événements économiques tendent à détruire. Tout est mis en œuvre pour faire croire que le pays est maîtrisé et que 2016 sera meilleur que 2015. Ceux qui suivent les évènements économiques, financiers et monétaires savent qu’il n’en est rien et que l’épargne des français et des italiens est menacée après celle des chypriotes qui ont été un banc d’essai. 5 banques italiennes ont été déclarées en faillite. Les banques françaises sont de plus en plus réticentes aux retraits d’argent. Tout est mis en œuvre pour retirer l’argent fiduciaire (pièces et billets) de la circulation rendant les français complètement dépendants des banques… Je vous laisse deviner pourquoi.

Plus la France va mal, plus la désinformation, le mensonge, la restriction des libertés sont les armes ultimes du pouvoir. La France va mal et on la maintient ainsi dans un état d’ignorance et d’enfumage qui empêche son peuple non seulement de réagir mais peut même l’amener à soutenir des actions qui sont finalement contre son intérêt. Nous entrons dans une phase économiquement, et socialement par contrecoup, extrêmement dangereuse. Les Banques centrales, Fed, BCE, banques japonaise et d’Angleterre, ne maîtrisent plus la masse monétaire, et de plus en plus de monnaie de singe nourrit le marché obligataire pour 90% des nouveaux apports de liquidités. Il s’ensuit des vagues énormes de spéculation qui parcourent le monde au gré des peurs et des évaluations des évènements conjoncturels faites par les investisseurs, assureurs et fonds de pension principalement. Une énorme bulle obligataire est en formation. Son éclatement donnera une crise bien plus grave que celle de 2007-2008. Mais cela nous est bien caché. La croissance sera de retour à au moins 1,5% en 2016, le chômage diminuera… et les cochons auront des ailes ! Ce qui nous attend, c’est plutôt la baisse des salaires, des retraites, des prestations sociales (des conseils départementaux annoncent l’impossibilité de les verser) et la ponction sur l’épargne, 10% au-delà de 100.000 euros, possibilité prévue par la loi en cas de faillite des banques… 

Ne croyez plus un mot de ce que l’Etat vous dit.

Mettez tout en doute car neuf fois sur dix, 

La désinformation vous cache la vérité.

L’information réelle ne passera 

Que par les réseaux sociaux

Avant qu’on les ferme. 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon