jeudi 31 mars 2016

Migrants : Frère Rachid démasque les pays musulmans (version française) ...

Je renonce à la (ou ma) déchéance ?



Non seulement le chef de l’Etat s’enorgueillit d’avoir été l’initiateur d’un projet de loi absolument inutile comme l’ont confirmé tous les responsables de la sécurité non liés à l’Etat par leur fonction, mais il rejette la faute sur les autres. Parmi ceux-ci il n’y a pas seulement la droite mais aussi ceux qui ont voté pour lui, ce qu’il s’empresse d’oublier. Je suis stupéfait par les commentaires de la presse aux ordres qui se disent surpris tant François Hollande serait doué, selon eux, de facultés exceptionnelles et remarquables de manœuvrier et de flair politique. Est-ce admirable d’avoir su, pantoufler dans la fonction publique, présider un département corrézien parmi les plus mal gérés, rabibocher les caciques socialistes en laissant une instance PS dans un triste état selon Martine Aubry, et finalement terminer son mandat présidentiel avec une popularité de 14% ou peut-être moins ?

Ce Président n’a jamais su se mettre à la hauteur de la fonction et ceci pouvait se voir dans son début en Président « normal ». Nicolas Sarkozy avait déjà largement écorné la fonction présidentielle par ses attitudes bling-bling, ses connivences affichées avec le milieu des banques et des lobbies, et ses dérapages verbaux. François Hollande n’a trouvé que la parade militaire pour faire croire qu’il dominait la situation. Malheureusement la France est engagée dans des guerres sans fin en Afrique et au Moyen-Orient. Oser se parer du recul de l’EI en Syrie tient plus du gag que de la réalité. Le retrait annoncé de nos forces en Centre-Afrique n’est évidemment pas le premier pas pour faire un retrait de la France au plus près des conflits mais le constat que notre dispersion et l’état de nos forces armées ne permet plus d’aller sur un nouveau théâtre d’opération sans en abandonner un. Les américains et les britanniques sont déjà en Libye pour le prochain conflit, il faut donc que nous y soyons aussi. La France néo-colonialiste veut briller par ses armées plus que par les Droits de l’Homme, paravent facile derrière les États-Unis. 

François Hollande nous laisse un champ de ruines à l’extérieur avec une Syrie et un Irak dévastés et une propagation du chaos sur toute l’Afrique. Il apparaît clairement que notre présence n’était destinée qu’à protéger nos intérêts et à suivre la politique étasunienne du chaos. Il nous laisse l’arrivée d’un flux migratoire sans précédent qui s’accumule auprès de Calais, sans qu’il ait même résolu le problème de l’hébergement provisoire sur place en dehors d’un étalement sur toute la France. La permissivité des frontières nous promet un envahissement progressif dans les mois à venir par étalement sur l’ensemble des territoires européens dès que l’Allemagne aura restreint les entrées. L’islamisation de la France est en marche forcée et nous allons suivre les Belges où elle est tellement avancée que ceux-ci prévoient que toutes les conditions vont être remplies pour que Bruxelles soit dirigée dans un proche avenir par les musulmans qui sont de plus en plus présents dans la gestion de la municipalité.

La Président, visionnaire de sa propre carrière mais aveugle et autiste par ailleurs lorsqu’il s’agit de conduire la France pour le bien commun, ne fait même pas la distinction entre ce qui relève du terrorisme, le bras armé de l’Islam, et l’invasion d’une civilisation par peuplement et submersion de l’Europe. Si cette dernière favorise le terrorisme, les actions à entreprendre ne sont pas de la même nature. Le terrorisme est une affaire des services spécialisés et du renseignement qui a plus besoin d’hommes et de matériel que de lois liberticides puisqu’ils savent, sans cela, très bien œuvrer contre le banditisme qui sert d’ailleurs de milieu de recrutement des terroristes. Par contre pour l’immigration de peuplement on doit prendre en compte la fécondité de cette population, l‘afflux d’une immigration légale et clandestine et les problèmes liés à l’indispensable assimilation. Rien de tout cela n’est fait. On ne limite pas les prestations familiales au-delà de 3 enfants pour freiner la propagation d’une population en mal d’intégration, on ne réalise ni une immigration choisie ni une politique de concertation et d’aide avec les pays migrateurs, et rien n’est fait dans le sens de l’intégration aux valeurs républicaines pour nos immigrés. Bien au contraire on essaie de moduler celles-ci pour prendre en compte une autre civilisation basée sur une autre religion, tout en laissant mourir près de 7.000 SDF en moins de 3 ans.

Pire François Hollande ne défend même plus la laïcité dans l’article 6 du projet de loi El Khomri qui rejette sur les entreprises la gestion des différences civilisationnelles. L’Etat, incapable de défendre cette valeur de la République, se défausse en accommodements demandés aux entreprises, d’ailleurs bien difficiles à gérer sans encadrement clair de la loi. Cul et chemise avec les Etats-Unis, tandem du duo franco-allemand, François Hollande pousse la France dans l’austérité et la désunion. Les clivages sont incessants depuis le Mariage pour tous et les français descendent dans la rue à tous propos. Le chômage et la perspective d’un emploi plus précaire et moins bien rémunéré ne peut que mobiliser les jeunes. La faillite des caisses de retraite et la perspective de travailler plus longtemps avec une retraite moindre est aussi une régression sociale et un libéralisme autoritaire.

La France déçoit dans le monde et les français s’en rendent compte. Depuis 222 ans les États-Unis font la guerre et nous en prenons le chemin. Quelle fierté peut-on donner aux jeunes qu’ils soient « de souche » ou non, immigrés ou musulmans ? Quelle image leur donnent les repentances successives de François Hollande, les guerres incessantes, les embrassades avec les pires pays du monde pour les Droits de l’Homme et de la Femme, le selfie de Cazeneuve avec l’UOIF, organisation islamique qui s’insurge contre toute fermeture des mosquées et très proche des Frères Musulmans ? Quelle image donne notre pays quand notre mentor, les Etats-Unis, comprend plus vite que nous que l’opposition à la Russie ne peut être sans nuance et que c’est sur les négociations de paix en Syrie que l’on peut encore agir ? Notre jusqu’au-boutisme aveugle contre la Russie ne grandit pas notre pays alors que le traité TAFTA est autrement plus inquiétant pour la France. En effet il scelle le volet économique de mise en tutelle des USA, après ceux militaire, politique et bancaire, car la BCE calque sa politique sur la Fed.

Initiateur de lois inutiles comme la déchéance de nationalité et les super-régions dans une France bâtie dans le sang sur la centralisation et le jacobinisme, Hollande a une haute idée de son ego. Il veut faire croire aux français que la déchéance est à droite alors que lui-même trône sur un siège qui ne tient encore que sur un pied grâce aux talents d’équilibriste de son occupant. Pour la première fois de l’histoire de la Vème République, celle où De Gaulle a démissionné pour moins que cela sur un projet que Hollande vient de mettre en œuvre avec la super-régionalisation, un Président refuse de voir qu’il est déchu et que ce serait laisser enfin une belle page dans l’histoire de France en quittant l’Élysée avec panache pour le Bien commun. Mais placer son ambition personnelle au-dessus des affres d’une année qui sera perdue ne mérite que le mépris ! Espérons que la France sortira enfin de son assoupissement mental pire qu’en juin 40 avec les jeunes dans la rue aujourd’hui.

 Pour de multiples raisons François Hollande a trahi son peuple 

Et la trahison ne se pardonne pas dans un peuple libre

Qui a gagné cette liberté en honorant ses morts ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

mercredi 30 mars 2016

Trump et Sanders sont-ils les ennemis du NOM ?



Les primaires américaines devraient susciter beaucoup plus de chroniques des commentateurs que n’en ont soulevées les précédentes élections de l’Obamania. Le règne d’Obama est un énorme échec si ce n’est l’ « Obamacare », qui ne touche qu’une faible partie de la population. La dette américaine a crû dans des proportions considérables et la guerre directe ou par alliés interposés n’a fait que se répandre. Le double jeu qui a consisté à se servir des rivalités religieuses pour créer le chaos est en train de ravager tout le Moyen-Orient et l’Afrique en projetant des masses de réfugiés sur l’Europe. Mais à l’intérieur des États-Unis, les inégalités croissent avec la pauvreté. La richesse file vers le haut et spolie même la classe moyenne. Tout indique que ce sont les grandes puissances financières qui gèrent ce pays et qu’Obama, aussi bien qu’Hillary Clinton, en sont la façade politique.

Au lieu de passer son temps à brocarder Daniel Trump pour ses cheveux roux, ses écarts de langage et ses approximations géographiques, on ferait mieux de se poser la question de savoir d’où vient son succès stupéfiant les journalistes français qui le considéraient comme un clown. On peut se poser la même question pour Bernie Sanders qui ne désarme pas devant Hillary Clinton et accumule suffisamment de délégués pour rendre sa victoire beaucoup moins nette. Ces deux personnages sont totalement opposés, non seulement par leurs partis différents mais aussi par la manière dont ils mènent leur campagne, soft chez Bernie Sanders, tonitruante chez Donald Trump. C’est ce qui les réunit qui est le plus important, la lutte contre Wall Street, contre l’Establishment, contre les grands banquiers et les grandes puissances économico-financières. Il faut noter d'ailleurs la montée d'une rivalité entre la CIA, bras du NOM, et le Pentagone au service de la Nation. Cette guerre entre services secrets et l'armée est aussi en cours en Algérie.

Cette opposition à Wall Street est perçue par une grande partie du peuple américain comme indispensable pour lutter contre les inégalités, la pauvreté et la spoliation des richesses, classes moyennes comprises, par une ploutocratie dominante. C’est aussi le sentiment que les guerres tuent, certes moins de soldats américains dans la mesure où, à leur place, on y envoie les soldats des alliances et où on utilise la chair à canon des luttes religieuses. Le peuple américain comprend que la guerre engouffre son argent, que le chômage réel n’est pas celui des statistiques officielles et que 90 millions d’entre eux sont en-dessous du seuil de pauvreté. Ils voient aussi que la délocalisation les prive d’emploi, qu’il y a plus d’usines qui ferment que d’usines qui ouvrent, et que la mondialisation se fait à leur détriment.

Donald Trump a toutes les chances de se voir opposé à Hillary Cliton pour le round final et il est important de connaître le fondement de ses idées politiques et géopolitiques. Il revient sur la vieille politique américaine de l’isolationnisme sur le plan économique et militaire. Il rejette les interventions hégémoniques tous azimuts et considère la Russie comme un partenaire-adversaire commercial mais son tempérament de manager lui indique que c’est dans l’entente que l’on se partage le gâteau. Les meilleurs marchés sont ceux où les deux parties pensent avoir fait une bonne affaire et il sait, par expérience, que c’est possible. L’Establishment pense que la guerre est source de revenus et éponge les dettes. Trump pense que les États-Unis ont les ressources indispensables pour se suffire en grande partie à eux-mêmes, le reste est du business. 

Mais s’il paraît xénophobe, il faut nuancer notre vision française qui se voit confrontée à une immigration de peuplement à base de civilisation différente. Les Etats-Unis sont multi-ethniques et vivent ainsi depuis la création de leur nation. Il n’est pas question pour eux de renier cet état de fait mais de veiller à ce qu’une partie ethnique de la population ne cherche pas à tirer la couverture à elle. Il est conscient du danger d’une implantation de l’islamisme dans une nation où la Bible est omniprésente dans les discours et attitudes politiques. S’il prend le pouvoir, c’est dans les actes que l’on pourra le juger sur ce point, car on a affaire à un homme particulièrement pragmatique. Si Donald Trump se présente avec tant d’ardeur et de conviction, c’est que sa fortune lui permet de ne pas solliciter les puissances financières et qu’il a gardé sur le cœur un camouflet d’Obama, lequel l’a ridiculisé en public dans une réunion où il était convié. Les politiques n’étant que des hommes ordinaires, ce détail a son importance car c’était le camouflet de l’Establishment.

Nous devons regarder les prochaines élections américaines avec le plus grande attention car Trump, président ou non, rien ne sera plus comme avant aux États-Unis où le peuple se réveille même si c’est pour un candidat mélange de Jean-Marie Le Pen et de Bernard Tapie. Nous savons que ce qui se passe aux États-Unis met de moins en moins de temps pour déteindre chez nous. Or la France commence à présenter les stigmates de la population américaine, attentats vrais ou faux compris. Les mesures sécuritaires s’accumulent les unes sur les autres en se rapprochant chaque fois un peu plus du Patriot Act. Le chômage réel, si l’on inclut ceux qui touchent le RSA et ceux qui ne savent pas qu’ils y ont droit, ne cesse d’augmenter et l’on doit être plus près de dix millions de personnes vivant en-dessous du SMIC que des 6 millions, toutes catégories confondues. La politique d’austérité à base de dévaluation interne, qui a un peu protégé les plus démunis, a profondément touché les classes moyennes et les familles. On peut même voir de plus en plus de généraux qui critiquent les interventions françaises plus ou moins secrètes à l'étranger

C’est pourquoi la France entreprend une mutation des esprits qui va rendre l’élection française plus difficile pour la pensée unique, notre Establishment, à base de Banque Centrale, de Bruxelles, de Berlin et de Washington. La prochaine élection américaine va contribuer à ouvrir un peu plus les esprits français dès qu’ils cesseront de penser qu’Hillary Cliton est promue par la presse mainstream comme le garde-fou contre justement le fou Trump. Ils comprendront alors qu’Hillary Clinton, c’est la guerre, comme le révèle ses courriels sur la Libye, et son action sur Obama pour la Syrie, l’Ukraine et l’Iran. Elle a voté la guerre en Irak et le Patriot Act. C’est la vision hégémonique d’un Empire qui ne pense pouvoir exister que dans un conflit avec tout autre pays qui pourrait s’approcher de sa puissance, les autres étant mis à sa disposition ou mis dans le paquet des pays à combattre ou à asservir. C’est le bras politique du Nouvel Ordre Mondial, celui de cette nébuleuse de l’argent qui n’apparaît que rarement au grand jour mais fait la pluie et le beau temps dans le monde occidental et ailleurs. 

Le monde médiatique Trump nos concitoyens 

Il sert les intérêts de l’argent et du pouvoir

Car le clown américain ne fait pas rire 

Ceux qui veulent les garder ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon