mardi 29 septembre 2020

L’OMS inquiète le monde, mais heureusement les chiffres rassurent

 L’OMS inquiète le monde, mais heureusement les chiffres rassurent

  1. L’OMS alerte : on va vers 2 millions de décès du COVID-19
  2. Les autorités sanitaires et politiques nous rendent responsables de la deuxième vague en cours de formation 



Si l’on regarde les prévisions présentées on a de quoi être inquiet en effet. 300 000 décès dus au COVID-19 dans le monde le 13 mai et 1 000 000 le 27 septembre cela fait 700 000 décès en 137 jours donc par une simple règle de trois on en déduit que nous aurons 1 million de décès en plus dans 195 jours soit le 11 avril 2021 ; c’est la prévision de 2 millions de l’OMS et juste avant le vaccin ! Il y a vraiment de quoi se faire du souci et deux prix Nobel d’économie aux Etats-Unis nous incitent à reconfiner vite-fait si on ne veut pas se retrouver coincés pour les fêtes de Noël sans skis aux pieds et pire obligés de se faire livrer des pizzas en place de la bûche de Noël ou du chapon du Jour de l’An.

Puis-je oser penser que la France, qui a déjà payé un lourd tribut au COVID-19, ne verra qu’une petite vaguelette ? Que nenni, le pire nous attend si nous n’écoutons pas les directives de notre Ministre, et même nous ne ferons que minimiser l’hécatombe qui se profile devant nous. Une statisticienne parisienne dont je cacherai le nom et le lieu professionnel a dévoilé les prévisions des autorités avec une courbe prévisionnelle des décès que je me suis permis de recalculer et de présenter sur le graphique en pointillé à partir d’une courbe de tendance exponentielle. Nous sommes menacés tout bonnement d’atteindre la valeur maximum du nombre de décès/jour atteinte le 15 avril et cela dès le 27 novembre ! Quel beau graphique et statistiquement tout-à-fait valable parce qu’il explique au mieux les données de base entre le 1er et le 27 septembre ! Présenté à la télévision sur CNews, cela a une force de persuasion officielle impressionnante. Tous aux abris !

Information salutaire ou intox ?

Et si, pour ne pas tomber dans la déprime, on décryptait ensemble l’information développant une peur stressante pour la population, peur accompagnée de mesures autoritaires plombant en plus notre économie ? Depuis le début de la pandémie 0,013% de la population mondiale est décédée du COVID-19, donc à ce jour 99,987% des humains ont survécu au virus. Vous voyez que présenté ainsi ce n’est pas anxiogène. Mais si je vous dis que cela représente 993 000 décès du COVID-19 vous paniquez de nouveau. Si je vous dis que les maladies non transmissibles représentent 71 % des décès dans le monde, vous allez penser que c’est probablement ainsi que vous quitterez le monde des vivants plutôt que du coronavirus. Cela finalement vous rassure, surtout si j’ajoute qu’en France c’est plus proche de 88%. Si je vous dis qu’aujourd’hui 3136 personnes sont décédées dans le monde du COVID-19 dans la seule journée du 26 septembre, vous imaginez la taille du cimetière qui pourra les accueillir comme celui des cimetières américains sur la côte normande. Alors je vais vous rassurer car cela ne représente que 2% exactement du nombre total de décès dans le monde dans cette même journée. Vous voyez que la désinformation et la propagande c’est présenter une information sous le jour qui va influer le jugement des autres vers le but que vous recherchez.


L’OMS, les autorités sanitaires et politiques françaises manient la peur, la carotte et le bâton pour nous conditionner vers un suivi moutonnier de leur vue des choses dont on ne cesse de nous dire que c’est pour notre bien. Mais on fait pire, on nous persuade que résister aux comportements rendus obligatoires sera puni pour cause de danger pour les autres donc de tuer des compatriotes. Les mêmes, en agissant différemment de l’Allemagne, ont tué 23 500 français de plus puisque celle-ci a 4,3 fois moins de décès/habitant. Alors je vous demande, avant de succomber à l’angoisse qui peut vous tuer de peur, de regarder les deux graphiques ci-dessus. Ils vous donneront une autre image de la réalité tout aussi officielle. Cela veut dire que l’on n’a pas le droit de faire des prévisions de décès dans le monde sur la base d’une prévision linéaire comme je l’ai fait. Le nombre de décès/jour est en diminution dans le monde, même si le virus n’est pas encore prêt à disparaître mais sans doute sous des formes mutantes dont la dangerosité n’apparaît pas plus grande pour l’instant que sa forme originelle. Le virus reste surtout actif dans les Amériques même si les Etats-Unis et le Brésil semblent avoir passé le pic de décès. Donc il n’y a pas de raison de s’affoler pour la planète alors que l’Afrique, qui devait subir des centaines de millions de morts, a un taux de mortalité 11 fois plus bas que l’Europe et 18 fois plus bas que la France, et l’Asie 7,4 fois plus bas que l’Europe.

La planète c’est bien mais nous en France ? Regardons d’abord les deux graphiques les plus significatifs donnant les évolutions des cas (tests positifs) et des décès/jour. Il y a une petite augmentation des décès depuis le début septembre mais dont l’ampleur reste faible par rapport aux décès en Avril. Il est difficile de déduire son évolution tant les résultats fluctuent autour d’une valeur moyenne de 60 décès/jour. Il faut regarder cela à une autre échelle plus fine. Mais ce qui est parlant c’est le nombre de cas qui ne cesse de battre des records dont j’ai montré qu’ils ont été essentiellement dus à l’augmentation des tests. Elle dépasse même le maximum atteint le 1er avril en pleine période d’activité maximale du virus. J’ai montré dans un précédent article que plus on teste plus on a de cas positifs mais moins de décès en proportion des cas. La première conclusion c’est qu’il y a un lien direct entre le nombre de cas et le nombre de décès mais qu’il y a aujourd’hui un nombre 30 fois moins important qu’au 15 avril, et que la France a lancé une campagne de tests sur un échantillonnage de population très différent incluant beaucoup plus de personnes asymptomatiques. Si on diminuait le nombre de tests/jour on verrait rapidement le nombre de cas baisser ainsi que le nombre de décès car il y a évidemment des cas hospitalisés qui meurent non pas du COVID-19 mais avec lui. Rien ne permet de lier l’augmentation des décès à une propagation du virus en forme de deuxième vague. Si l’on observe un rebond des décès c’est pcelui dû à la multiplication des tests et probablement à la période estivale de déplacements de population, de promiscuité sociétale et de rapprochement entre le milieu familial et professionnel.

Oui mais la situation n’est-elle pas plus préoccupante autour de notre pays ?

Les frontières étant ouvertes, on est en droit de se poser la question surtout que l’on nous dit que l’Espagne est dans une deuxième vague et que la Belgique est le pays européen le plus touché par l’épidémie. En effet il est bon de se comparer aux pays alentours ou remarquables par la stratégie sanitaire utilisée dans l’Acte I jusqu’au 15 juillet en France et dans l’Acte II après cette date. Je ne peux que réactualiser au 28 septembre des graphiques publiés sur 12 pays. On voit en colonne à droite 6 pays (Espagne, France, Allemagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni) à principes de stratégie comparables avec l’utilisation plus ou moins strict du confinement (sauf la Suède), plus ou moins généralisé dans l’Acte I, et pratiquant le port plus ou moins strict du masque dans l’Acte II, avec en plus des restrictions sévères sur les rassemblements de personnes comme les bars et les fêtes. S’ajoutent 6 pays en colonne à gauche (Suède, Pays-Bas, Finlande, Biélorussie, Danemark, Norvège) ayant plus ou moins confiné dans l’Acte I (sauf la Suède), mais ne demandant pas dans l’Acte II le port du masque et n’imposant qu’un minimum de contraintes sur la vie sociétale, économique, culturelle et éducative. Les informations fournies sont les nombres de cas et de décès publiés officiellement sur internet chaque jour divisés par la population respective de chaque pays.

Mise à part une pointe de décès le 26 septembre aux Pays-Bas, non confirmée le 27 et le 28, les pays sans port de masque recommandé en colonne à gauche ne présentent aucune velléité de rebond. On voit les résultats spectaculaires de la Finlande et du Danemark où la vie a repris son cours normal. Dans les pays avec port de masque trois pays manifestent une tendance au rebond dans l’ordre décroissant, l’Espagne, la France et le Portugal. On note que ce sont trois pays à vocation touristique même si l’Italie l’est aussi mais n’affiche qu’une très légère augmentation et, ce qui donne à réfléchir, relativement peu de tests. L’augmentation sensible des décès espagnols semble s’être arrêtée le 22 septembre mais il est trop tôt pour conclure dans un sens ou dans un autre. Malgré tout son nombre maximum de décès/jour/million, du 22 septembre de l’Acte II, est plus de 3,5 fois inférieur au maximum de l’Acte I relevé le 3 avril. La France affiche un rebond de plus faible amplitude avec le 18 septembre un maximum 30 fois inférieur à celui du 15 avril et une propension à la diminution du nombre de décès plutôt qu’à l’augmentation depuis. Au Portugal le rebond est encore plus faible mais on peut faire les mêmes conclusions ainsi que pour l’Italie. Contrairement aux informations diffusées par la presse l’Allemagne continue une fin d’épidémie.

On peut donc dire que la situation est maîtrisée ou plutôt en passe de l’être alors qu’on a lancé dans certains pays à port de masque une campagne plus ou moins frénétique de tests (en particulier Espagne et France) qui amène un surcroît de décès dont une partie meurt non pas du CONVID-19 mais avec le COVID-19 car ayant des pathologies graves associées dites comorbidités. De plus on note que le comportement des pays sans recommandation de port de masque donne globalement de meilleurs résultats que les autres. Sur une photo de la situation au 28/09 on voit que les pays sans port du masque ont près de 4 fois moins de décès/jour/million d’habitants que les pays avec le port du masque. Le cas de la Suède est particulièrement intéressant car il est celui qui a misé le plus franchement pour l’immunisation collective en perturbant le moins possible l’ensemble de la vie sanitaire et économique du pays. Si elle a aujourd’hui un bilan global en décès/habitant supérieur à la France, elle a vécu dans la sérénité avec une économie peu affectée et moins de décès qu’en France dans l’Acte II. Ayant misé sur l’immunisation collective, elle est moins sujette à une reprise de l’épidémie et enregistre une fin d’épidémie. C’est tout le contraire en France où l’on cherche à nous persuader qu’il s’agit d’une épidémie endémique nécessitant le recours définitif au vaccin.

Conclusion

Cette petite étude sur des données incontestables montre combien l’information par la peur est aisée et ceci d’autant plus qu’elle s’adresse à un public non averti. Il suffit de quelques images et commentaires de « sachants » persuadés eux-mêmes ou soudoyés pour les valider comme incontestables et anxiogènes. La contestation de ces « vérités assénées » est alors beaucoup plus difficile car le doute reste ancré. En effet elle s’oppose à l’autorité de l’Etat dont on sait que la démocratie et la nation ont fondamentalement besoin pour exister et que l’on a peur de remettre en cause.

J’ai connu cela dans un domaine qui m’est plus familier, celui de l’énergie nucléaire. Dans mes conférences à un public averti ou non je les commençais par ces deux phrases : « Les ignorants sur ce sujet ont une peur légitime vu les informations contradictoires qu’ils reçoivent, et il ne me faudrait que 5 minutes pour valider définitivement cette peur. Mais pour ceux qui veulent dompter cette peur souvent irraisonnée vous devrez m’écouter pendant deux heures pour vous faire votre propre opinion ». Le matraquage des cerveaux par une « vérité » a un effet d’anesthésie sur le raisonnement humain qu’elle soit réellement vraie ou fausse.

On pourrait avoir la même discussion sur le réchauffement climatique où l’opinion se contente d’une information filtrée, orientée et propagée en permanence et en tous lieux. Elle devient rapidement incontestable puisque tout le monde pense la même chose. Très peu de gens ont les capacités intellectuelles et le temps pour aller aux sources de l’information sur ce sujet, comme sur d’autres, et de lire les contradicteurs que l’on musèle médiatiquement sous le couvercle du « consensus » décrété.

Dans ce domaine de la santé et de cette pandémie virale dont la dangerosité est moindre que les précédentes, comme la grippe espagnole ou celle de Hong-Kong, la manipulation de l’information répond à des objectifs politiques et économiques qui s’éloignent constamment du but sanitaire raisonnable. Pour ce faire la population est l’objet d’une manipulation dont l’objectif est de la rendre incapable de juger, de raisonner et de contester tant on lui fournit une pléthore d’informations où elle trouve tout et son contraire. Elle devient alors manipulable à souhait et finit par réclamer encore plus d’espoir dans le vaccin et plus de contraintes pour sauver sa peau. Comme le marin tombé à l’eau, elle ne pense plus qu’à une chose qu’on lui lance une bouée de sauvetage.

Alors je me permets de dire que la France joue dans l’Acte II de l’épidémie une mauvaise carte dans une surabondance de tests alors que le vrai pic de l’épidémie est passé, utilise un confinement généralisé sous un masque anxiogène, après le confinement généralisé à résidence sans masque et peu de tests dans l’Acte I, masque nuisible pour la santé de la plupart d’entre nous, et avec en plus des contraintes économiques délétères. Six pays d’Europe nous montrent notre erreur mais Macron fait semblant de ne pas les voir… Pourquoi ? Il sait que son pays sombre mais il est plus intéressé par ses interventions au Liban et en Biélorussie car il pense que son pays est muselé, masqué pour longtemps désormais. Ses Ministres peuvent être sous la vindicte populaire et sont justiciables, mais lui non !

Une France muselée, matraquée par une propagande orchestrée,

Est en train d’entrer dans une période sombre de son histoire

Et dans un recul économique et géopolitique qui la frappe

Au cœur même de la démocratie et de la liberté

Sans laquelle sa souveraineté déjà perdue

Ne peut que créer un autoritarisme

De monarchie républicaine.

Claude Trouvé

29/09/20

vendredi 25 septembre 2020

Les danois vivent normalement eux ! Le Danemark reste le pays du monde où le peuple se sent le plus heureux COVID-19 ou pas. A Copenhague on ne se demande pas s’il faut ou non porter le masque selon ses activités et ses lieux de passage, on vit tout simplement comme avant. L’après ressemble étrangement à l’avant. Pour le français qui vit là-bas le contraste est saisissant. D’autant plus saisissant qu’en France on n’arrête pas de bousculer les repères de notre vie privée ou professionnelle. Les ordres, les contre-ordres, les ajustements, les délégations locales qui ne visent que la pêche aux renseignements, la concertation au niveau national si besoin est seulement, pour aboutir à une décision nationale qui doit s’imposer localement. C’est ce que notre Ministre de la Santé nomme la décentralisation, enfin sa conception de la décentralisation. C’est en fait la délégation aux Préfets d’appliquer localement les décisions nationales. Qui peut-encore penser que les Préfets décident de leur propre fait de déroger à des directives précises ne leur laissant que le choix de les faire appliquer ? Les nouvelles directives applicables à Marseille en particulier assorties d’une mention au crayon rouge, comme à l’école, sur une ville où gronde la polémique entre le Conseil Scientifique et le Pr Didier Raoult, icône marseillaise désormais, montre pour le moins une pusillanimité du Ministre. Cela ressemble à une vengeance de cours d’école car le taux de mortalité de cette ville n’a rien d’inquiétant d’autant plus que converge vers ses hôpitaux des malades venus de la périphérie ou de villes proches. C’est faire peser sur l’économie marseillaise un lourd tribut qui n’a pas de raison d’être pour l’instant. Si les hôpitaux de Marseille s’inquiètent c’est parce que depuis le début de la crise ils sont en sous-effectifs et sous-équipements, et que de plus de nombreuses opérations reportées ne peuvent plus attendre. Il est normal que les chefs des différents services hospitaliers en profitent pour tirer la sonnette d’alarme. On sait que sur Marseille, en particulier, les hôpitaux sont de plus en plus vétustes comme à Montpellier d’ailleurs où j’ai moi-même été hospitalisé. Mais d’une façon générale la France des grandes villes particulièrement est soumise à des contraintes économiques et sanitaires qui n’ont plus rien à voir avec la dangerosité actuelle du virus et qui, de l’aveu même du Ministre, est sous contrôle. L’application jusqu’à plus soif du principe de précaution en agitant en permanence la deuxième vague depuis deux mois et le chiffon rouge du confinement, prend le peuple pour une bande de gamins. On se croirait encore à l’école du bonnet d’âne. Mis à part une poussée des cas liée à l’envolée folle des tests jusqu’à saturation des labos d’analyse, il n’y a pas d’envolée des décès. Il faut arrêter, Monsieur le Ministre, cette danse macabre que vous faites subir au pays. D’ailleurs vous confondez deux notions très différentes le principe de précaution, et celui de prévention. Le principe de prévention était à appliquer bien avant la crise. Il consistait, comme en Allemagne, à prévoir les infrastructures des hôpitaux pour faire face à une épidémie exceptionnelle, bien avant même que Bill Gates l’ait annoncée depuis plus d’un an comme probable (bizarre non ?), mais dont l’arrivée était en cours depuis décembre dernier en Chine. Recenser les équipements personnels, les machines, les réactifs et les matériels de prélèvement, en vérifier leur validité d’emploi, définir les stocks nécessaires et commander à différents fournisseurs pour ne pas être dépendant, prévoir le lien entre les hôpitaux, les cliniques et laboratoires privés en cas de crise, etc… Ce sont toutes choses qui sont l’application du principe de prévention, bien réalisé par l’Allemagne, que vous et votre prédécesseur n’avaient pas faites. Ce principe veut que ce que l’on redoute n’arrive pas. Or vous avez livré le pays à un virus à une armée en guenilles et sans armes incapable de faire front comme en Allemagne et cachant votre impéritie derrière des directives de non-port de masque pour cacher le manque de prévention dont vous êtes coupable ! Oui notre système de santé a fait ce qu’il a pu, grâce au professionnalisme et au dévouement de nombreux personnels, mais ce n’est pas grâce à vous. Car maintenant vous continuez à faire pression alors que le danger est derrière nous en agitant un hypothétique rebond que vous alimentez par une folle campagne de tests dont une bonne partie ne correspondait plus aux besoins. Vous cultivez à l‘extrême le principe de précaution qui n’est déclenché que parce que le premier principe de prévention n’a pas été appliqué. Vous traumatisez la population, vous faites du confinement généralisé avec le masque, vous plombez un peu plus notre économie. Vous parlez de votre priorité de la santé de la population mais êtes-vous seulement conscient que vous continuez à tuer des gens par le stress que vous inculquez, par les maladies que le port prolongé du masque génère comme le constatent de nombreux généralistes, que des petits chefs de PME, de TPE vont se suicider devant la faillite de leur entreprise, car les reports d’impôts devront être payés alors que leur entreprise tourne au ralenti. Ne nous dites pas que la situation est grave en Espagne et en Italie et qu’ils sont obligés de reconfiner, donc que la nôtre peut l’être demain. Non ces douze graphiques avec à gauche 6 pays européens ne recommandant pas le maque et à droite 6 autres l’imposant plus ou moins strictement dans les activités professionnelles ou privées, montrent deux choses. La première c’est que 11 ne présentent aucun signe significatif de deuxième vague de décès dont la France, dont je vous rappelle que le 15 avril on déplorait 1438 décès en une seule journée soit un rapport de 21,5 décès/million d’habitants alors que nous en sommes à 0,64 décès/million le 23 septembre soit une situation actuelle 33 fois moins dangereuse que le 15 avril ! J’ajoute que le 14 août et 14 septembre, soit un mois plus tard nous étions à 0,52 décès/million ce qui signifie qu’il n’y a pas d’évolution. La surcharge des Hôpitaux n’est pas un critère de dangerosité de l’épidémie Monsieur le Ministre de la Santé, mais un marqueur de votre incapacité préventive à mener le combat contre le virus. La capacité d’accueil des cas COVID-19 dans les hôpitaux, est réduite, parce qu’ils ont dû repousser des opérations qui deviennent urgentes. La faute à qui ? A vous Monsieur le Ministre qui faites payer votre incapacité puisque vous étiez en charge depuis longtemps de la Santé derrière votre Ministre Madame Agnès Buzyn. Vous avez beaucoup de morts à votre actif. C’est 23 500 décès que vous auriez pu éviter si vous aviez appliqué la stratégie préventive de l’Allemagne et la décentralisation réelle des décisions d’action, car en rapport de décès/habitant l’Allemagne a tué 4,13 moins que la France que nous représentez ! Vous avez ainsi plombé notre économie bien plus que notre voisine avec une perte de croissance 2,5 fois plus élevée rien que dans le deuxième trimestre. Le pire c’est que vous faites tout pour que cela s’aggrave encore. Les danois vivent heureux eux et on ne leur masque pas le visage car ils ont un attachement viscéral à la liberté que vous nous enlevez. Arrêter Monsieur le Ministre avant que l’on vous arrête Pour crime contre le peuple français et la République. Vous n’avez aucune excuse car les chiffres sont là L’épidémie est en phase terminale en Europe. Les nations qui ne veulent pas en convenir Ont des raisons autres que la Santé Comme la Liberté des peuples Qu’ils mettent en veilleuse ! Claude Trouvé 24/09/20

 Les danois vivent normalement eux !

Le Danemark reste le pays du monde où le peuple se sent le plus heureux COVID-19 ou pas. A Copenhague on ne se demande pas s’il faut ou non porter le masque selon ses activités et ses lieux de passage, on vit tout simplement comme avant. L’après ressemble étrangement à l’avant. Pour le français qui vit là-bas le contraste est saisissant. D’autant plus saisissant qu’en France on n’arrête pas de bousculer les repères de notre vie privée ou professionnelle. Les ordres, les contre-ordres, les ajustements, les délégations locales qui ne visent que la pêche aux renseignements, la concertation au niveau national si besoin est seulement, pour aboutir à une décision nationale qui doit s’imposer localement. C’est ce que notre Ministre de la Santé nomme la décentralisation, enfin sa conception de la décentralisation. C’est en fait la délégation aux Préfets d’appliquer localement les décisions nationales. Qui peut-encore penser que les Préfets décident de leur propre fait de déroger à des directives précises ne leur laissant que le choix de les faire appliquer ?

Les nouvelles directives applicables à Marseille en particulier assorties d’une mention au crayon rouge, comme à l’école, sur une ville où gronde la polémique entre le Conseil Scientifique et le Pr Didier Raoult, icône marseillaise désormais, montre pour le moins une pusillanimité du Ministre. Cela ressemble à une vengeance de cours d’école car le taux de mortalité de cette ville n’a rien d’inquiétant d’autant plus que converge vers ses hôpitaux des malades venus de la périphérie ou de villes proches. C’est faire peser sur l’économie marseillaise un lourd tribut qui n’a pas de raison d’être pour l’instant. Si les hôpitaux de Marseille s’inquiètent c’est parce que depuis le début de la crise ils sont en sous-effectifs et sous-équipements, et que de plus de nombreuses opérations reportées ne peuvent plus attendre. Il est normal que les chefs des différents services hospitaliers en profitent pour tirer la sonnette d’alarme. On sait que sur Marseille, en particulier, les hôpitaux sont de plus en plus vétustes comme à Montpellier d’ailleurs où j’ai moi-même été hospitalisé.

Mais d’une façon générale la France des grandes villes particulièrement est soumise à des contraintes économiques et sanitaires qui n’ont plus rien à voir avec la dangerosité actuelle du virus et qui, de l’aveu même du Ministre, est sous contrôle. L’application jusqu’à plus soif du principe de précaution en agitant en permanence la deuxième vague depuis deux mois et le chiffon rouge du confinement, prend le peuple pour une bande de gamins. On se croirait encore à l’école du bonnet d’âne. Mis à part une poussée des cas liée à l’envolée folle des tests jusqu’à saturation des labos d’analyse, il n’y a pas d’envolée des décès. Il faut arrêter, Monsieur le Ministre, cette danse macabre que vous faites subir au pays. D’ailleurs vous confondez deux notions très différentes le principe de précaution, et celui de prévention. Le principe de prévention était à appliquer bien avant la crise. Il consistait, comme en Allemagne, à prévoir les infrastructures des hôpitaux pour faire face à une épidémie exceptionnelle, bien avant même que Bill Gates l’ait annoncée depuis plus d’un an comme probable (bizarre non ?), mais dont l’arrivée était en cours depuis décembre dernier en Chine.

Recenser les équipements personnels, les machines, les réactifs et les matériels de prélèvement, en vérifier leur validité d’emploi, définir les stocks nécessaires et commander à différents fournisseurs pour ne pas être dépendant, prévoir le lien entre les hôpitaux, les cliniques et laboratoires privés en cas de crise, etc… Ce sont toutes choses qui sont l’application du principe de prévention, bien réalisé par l’Allemagne, que vous et votre prédécesseur n’avaient pas faites. Ce principe veut que ce que l’on redoute n’arrive pas. Or vous avez livré le pays à un virus à une armée en guenilles et sans armes incapable de faire front comme en Allemagne et cachant votre impéritie derrière des directives de non-port de masque pour cacher le manque de prévention dont vous êtes coupable !


Oui notre système de santé a fait ce qu’il a pu, grâce au professionnalisme et au dévouement de nombreux personnels, mais ce n’est pas grâce à vous. Car maintenant vous continuez à faire pression alors que le danger est derrière nous en agitant un hypothétique rebond que vous alimentez par une folle campagne de tests dont une bonne partie ne correspondait plus aux besoins. Vous cultivez à l‘extrême le principe de précaution qui n’est déclenché que parce que le premier principe de prévention n’a pas été appliqué. Vous traumatisez la population, vous faites du confinement généralisé avec le masque, vous plombez un peu plus notre économie. Vous parlez de votre priorité de la santé de la population mais êtes-vous seulement conscient que vous continuez à tuer des gens par le stress que vous inculquez, par les maladies que le port prolongé du masque génère comme le constatent de nombreux généralistes, que des petits chefs de PME, de TPE vont se suicider devant la faillite de leur entreprise, car les reports d’impôts devront être payés alors que leur entreprise tourne au ralenti.

Ne nous dites pas que la situation est grave en Espagne et en Italie et qu’ils sont obligés de reconfiner, donc que la nôtre peut l’être demain. Non ces douze graphiques avec à gauche 6 pays européens ne recommandant pas le maque et à droite 6 autres l’imposant plus ou moins strictement dans les activités professionnelles ou privées, montrent deux choses. La première c’est que 11 ne présentent aucun signe significatif de deuxième vague de décès dont la France, dont je vous rappelle que le 15 avril on déplorait 1438 décès en une seule journée soit un rapport de 21,5 décès/million d’habitants alors que nous en sommes à 0,64 décès/million le 23 septembre soit une situation actuelle 33 fois moins dangereuse que le 15 avril !

J’ajoute que le 14 août et 14 septembre, soit un mois plus tard nous étions à 0,52 décès/million ce qui signifie qu’il n’y a pas d’évolution. La surcharge des Hôpitaux n’est pas un critère de dangerosité de l’épidémie Monsieur le Ministre de la Santé, mais un marqueur de votre incapacité préventive à mener le combat contre le virus. La capacité d’accueil des cas COVID-19 dans les hôpitaux, est réduite, parce qu’ils ont dû repousser des opérations qui deviennent urgentes. La faute à qui ? A vous Monsieur le Ministre qui faites payer votre incapacité puisque vous étiez en charge depuis longtemps de la Santé derrière votre Ministre Madame Agnès Buzyn. Vous avez beaucoup de morts à votre actif. C’est 23 500 décès que vous auriez pu éviter si vous aviez appliqué la stratégie préventive de l’Allemagne et la décentralisation réelle des décisions d’action, car en rapport de décès/habitant l’Allemagne a tué 4,13 moins que la France que nous représentez ! Vous avez ainsi plombé notre économie bien plus que notre voisine avec une perte de croissance 2,5 fois plus élevée rien que dans le deuxième trimestre.  Le pire c’est que vous faites tout pour que cela s’aggrave encore. Les danois vivent heureux eux et on ne leur masque pas le visage car ils ont un attachement viscéral à la liberté que vous nous enlevez.

Arrêter Monsieur le Ministre avant que l’on vous arrête

Pour crime contre le peuple français et la République.

Vous n’avez aucune excuse car les chiffres sont là

L’épidémie est en phase terminale en Europe.

Les nations qui ne veulent pas en convenir

Ont des raisons autres que la Santé

Comme la Liberté des peuples

Qu’ils mettent en veilleuse !

Claude Trouvé

24/09/20


mercredi 23 septembre 2020

 La France a le meilleur Système de Santé du monde. Vraiment ?

Les français se gargarisent toujours de leur système de santé lorsque l’on compare notre pays à d’autres pays du monde en oubliant qu’il est un des plus chers du monde. En réalité si le gouvernement britannique avoue lui-même que le sien n’est pas bon et y investit 25 milliards de Livres sterling, la comparaison de la France avec l’Allemagne ou la Suisse ne tourne pas forcément à notre avantage. Il faut d’ailleurs séparer la qualité du Système de Santé et le coût pour le patient qui sont deux approches différentes.

Cet article se limite à examiner la performance de notre système de santé sur une épidémie qui met les pays devant une crise sanitaire nouvelle en comparaison avec ceux des autres pays du monde et plus précisément ensuite par rapport aux pays européens ou rattachés à la France méridionale.


Ce graphique montre le taux de létalité (décès/cas) pour les 30 pays du monde ayant le taux le plus élevé compris entre 3% et 28,35%. Pour fixer les idées il faut rappeler que 25% des décès en France sont dus aux affections cancéreuses et 25% aux maladies cardiaques. On voit que les pays en guerre sont parmi les plus atteints comme le Yémen, le Sahara oriental et le Tchad. En dehors de ces cas fort compréhensibles de pays en guerre, les 2ème et 3ème place de ce classement sont tenues par deux grands pays, l’Italie et le Royaume-Uni. Ils sont suivis par la Belgique qui reste le pays européen ayant eu le plus de décès/habitants. La France est en 12ème position mondiale des taux de létalité les plus élevés derrière la Suède et les Pays-Bas. Si ces deux derniers pays ont un taux de létalité sur l’ensemble de la période épidémique un peu plus élevé, celui-ci décroît plus rapidement par des apports journaliers de létalité plus faibles que les nôtres depuis début août. Ce sont six pays européens qui sont dans les 12 premières places. On notera que les pays asiatiques (Iran, Chine) et Africains (Soudan, Libéria, Niger, Egypte, Syrie, Mali, Tanzanie) sont peu présents dans cette liste qui comporte 10 pays européens soit 1/3 des pays représentés ici. Pour les Amériques le Mexique arrive en tête, suivi du Canada, Saint-Martin, Bolivie, Pérou) mais les Etats-Unis ne font pas partie de cette liste.

D’une façon générale on constate, que la France ne brille pas par la qualité de sa réaction sanitaire à l’épidémie, que les pays asiatiques et africains montrent dans l’ensemble une qualité supérieure à l’encontre de ce qui se disait en début d’épidémie. On est loin des centaines de millions de morts annoncés. La situation est plus contrastée dans les Amériques et on doit noter que, malgré son score meilleur que les 28 pays qui le précèdent, le Pérou est le pays du monde ayant le plus grand nombre de décès/habitants parmi les 199 pays pour lesquels les informations de santé sont diffusées. Il faut signaler que le pays du monde n’ayant aucun décès est le Laos dans ses 7,2 millions d’habitants. Est-ce un manque de moyens de diffusion des résultats sanitaires ou des décès non déclarés chez eux ? On doit néanmoins reconnaître qu’il ne semble pas y avoir eu une panique sanitaire dans ce pays aux infrastructures très en retard. Le grand pays de l’hémisphère sud qui détient le record de faible taux de mortalité avec 1 décès/million d’habitants est la Nouvelle-Zélande avec 25 décès, 1815 cas et un taux de létalité très honorable de 1,38%.

Si l’on focalise cet examen des performances sanitaires sur les pays européens et les pays en possession ou très liés à la France on obtient le graphique suivant. Il est intéressant de remarquer que la métropole française fait le plus mauvais résultat de tous les territoires d’Outre-Mer et des pays restant très liés à la France. On se souvient des émissions sur la Guadeloupe où les plus grandes catastrophes nous étaient annoncées et où le système sanitaire était dans les plus grandes difficultés. On a eu une information du même genre concernant Mayotte et on nous a alarmés sur la Réunion. On remarquera combien Monaco, pourtant pris entre l’Italie et la France, pays très touchés, est parmi les pays ayant le mieux résisté. Avec 1 décès pour 193 cas, Monaco réalise l’un des meilleurs scores mondiaux de taux de létalité avec 0,52% mais aussi le meilleur taux de mortalité européen. Il semble bien qu’à Monaco on a su et eu les moyens de bien soigner les contaminés.

On voit combien la communication des autorités est axée sur une désinformation permanente où tous les procédés de camouflage, de terrorisassions sont utilisés. On enfle certains constats, comme sur les terres françaises éloignées de la métropole, pour montrer que la peur est partout et le pouvoir à l’aide de tous. Un vol pour dire des banalités aux habitants de ces territoires et des aides très passagères et l’avion présidentiel est reparti. Ce n’est pas la santé qui préoccupe le pouvoir mais l’économie et la nécessité de maintenir l’ordre alors que le pays s’enfonce.

La technique utilisée est basée sur le tourneboulage des esprits de nos concitoyens par le jeu de décisions autoritaires multiples, inachevées dans leur formulation, et en mutation permanente comme le virus. Ce dernier mute pour désorganiser nos défenses immunitaires et c’est bien le but à atteindre par le pouvoir. La santé n’est plus le but, c’est l’autorité de l’Etat qui est à préserver, et cette autorité s’exerce au profit de la Grande Finance. Dans ce cas de santé il s’agit de Big Pharma et de ses valets l’OMS, aux mains de Bill Gates, et de l’UE aux mains du complexe militaro-industriel et financier des Etats-Unis comme le déplorait déjà le Général Eisenhower à la fin de son mandat.


La campagne de masquage et de tests à grande échelle de la population fait partie d’un scénario de mise au pas et d’incapacité intellectuelle de la population et de la plupart des élus, tout-au-moins ceux qui n’ont pas été adoubés par l’élite mondiale. Les questions posées lors de l’enquête sénatoriale sur le COVID-19 au Pr Raoult montrent le désarroi de ces élus et leur incapacité à se faire une idée personnelle sur la question tant ils accumulent des informations contradictoires tant sur les actions successives que sur le point actuel sur l’épidémie ou son avenir proche. Je prendrai donc l’exemple des masques dont j’ai montré que rien ne permettait d’en prouver l’efficacité sanitaire si l’on compare les pays européens avec port du masque de façon plus ou moins obligatoire et les autres sans port de masques. Les graphiques remis à jour de comparaison entre 4 pays sans port à gauche et quatre pays témoins à droite avec masque montre clairement que l’absence de masques n’aggrave pas la situation sanitaire et surtout n’est pas un facteur déclenchant d’une seconde vague de l’épidémie. Mais d’une façon générale le seul pays où l’on note un véritable rebond significatif qui peut être annonciateur d’une deuxième vague est l’Espagne et dans une bien moindre mesure la France.

Alors la question posée est pourquoi observe-t-on un rebond en Espagne et pas en Italie depuis le 15 juillet alors que ces deux pays ont un fort taux de mortalité depuis le début de l’épidémie, avec 656 décès/million d’habitants pour l’Espagne et 591 pour l’Italie. Ce sont deux pays méditerranéens et touristiques où le brassage de population a continué malgré une politique de port de masques instituée depuis au moins deux mois. On est sur une moyenne de 0,70 décès/jour/million d’habitants avec un rebond depuis le 3 août en Espagne depuis le 15 juillet et seulement de 0,17 sans rebond en Italie. Rien apparemment ne semble expliquer cette différence de propagation de l’épidémie et il peut être choquant pour notre bon sens d’admettre que le nombre de décès soit lié au nombre de tests sauf en cas d’augmentation spectaculaire du taux de létalité. Or j’ai montré que l’augmentation récente du taux de létalité n’explique que 1,2% de l’augmentation des décès par rapport aux tests.


Il faut pourtant tenir compte du constat de l’article précédent : plus de tests, plus de cas et plus de décès tels qu’il en ressort des chiffres publiés. Ce constat fait en France trouve une démonstration de validité en comparant ces deux pays. En effet la réponse se trouve dans les graphiques représentant l’évolution des cas et des décès depuis le début de l’épidémie pour l’Espagne en haut et l’Italie en dessous.

Le premier constat est le nombre de décès par jour qui reste faible depuis le 15 juillet par rapport au maximum de décès du 1er avril pour l’Espagne et du 27 mars pour l’Italie. S’il y a une probabilité de deuxième vague pour l’Espagne elle s’annonce beaucoup plus faible en gravité et en vitesse de propagation. La pointe de décès du 19 juin en Espagne n’est qu’un ajustement administratif du comptage, probablement en provenance des EHPAD. Le deuxième constat est que l’Espagne mène une politique intensive de tests depuis début juillet. Elle va d’ailleurs crescendo comme en France avec une intensité trois fois supérieure à celle du début de crise. Un mois plus tard un rebond significatif de décès se manifeste dans ce pays. Si l’on s’intéresse à l’Italie on note aussi une intensification du nombre de tests journaliers mais d’une intensité plus de 3 fois plus faible et seulement depuis début août. Une légère augmentation du nombre de décès est en cours mais avec un taux de mortalité très faible et ce léger rebond correspond essentiellement à l’augmentation des tests car le taux de positivité (cas/tests) n’intervient que très peu. L’Italie a moins de décès/habitants que l’Espagne dans la deuxième phase de la maladie… parce qu’elle teste moins.

On peut faire le même constat avec la France qui teste bien plus que l’Italie et moins que l’Espagne en proportion des populations. Si l’on tient compte du fait qu’il y a un lien à près de 99% entre les tests et les cas (tests positifs) et qu’il n’y a pas de différences sensibles d’immunisation de leur population puisqu’ils ont pratiqué des stratégies identiques de lutte, on peut regarder le nombre de cas au lieu du nombre de tests. Avec 31428 cas le 21/09 en Espagne, 13867 cas en France à même date, et 1907 le 19/09 en Italie, jours du maximum de cas, on en déduit par rapport à la population de chacun de ces 3 pays, que la France teste 6,6 fois plus que l’Italie et 3,2 fois moins que l’Espagne. Entre l’Italie et l’Espagne cela donne 21,3 fois plus de tests en Espagne qu’en Italie rapporté à la population.


La France peut se vanter n’être le pays qui teste le plus mais ce n’est évidemment pas vrai ni en valeur absolue ni en valeur relative à la population même si confondre tests et cas est une petite approximation. Mais le regard porté sur les tests en France montre qu’en période au moins d’accalmie de l’épidémie nous subissons une politique de tests aussi intensive que dans la phase très active du virus début avril. Cela montre qu’elle est disproportionnée par rapport au nombre de décès qui sont dans un rapport de 1 à 10 entre le 16 septembre et le 15 avril.


Mais ceci amène à une explication plus logique du lien entre le nombre de décès et le nombre de tests. La population testée le 15 avril et la mi-septembre n’est plus la même, ni même celle des cas. On a testé jusqu’alors dans cette deuxième période du tout venant depuis le passager d’aéroport jusqu’au soignant en passant par le patient se pensant atteint et les personnes à risques. Par exemple en testant dans les « EHPAD » on a affaire à une population âgée souffrant souvent d’une autre pathologie grave. Ces personnes sont comme le fruit mûr au bout d’une branche, un simple coup de vent les fait tomber. Ces personnes à risque testées positives sont hospitalisées ou non mais peuvent décéder beaucoup plus rapidement non pas directement du COVID-19 mais de leur pathologie ancienne. Leurs décès viennent alimenter le compteur des COVID-19 mais elles ne sont pas mortes du COVID-19 mais avec le COVID-19 ! Plus on teste désormais plus on introduit dans le comptage des décès qui ne sont plus liés au virus mais à une autre pathologie. Le virus sert de déclencheur au pire et abrège un peu la vie du patient même par la détresse psychologique qu’entraîne l’hospitalisation ou même l’annonce de la positivité du test.

J’ai présenté ici le cas de notre pays et de trois pays européens voisins ayant mené une politique apparemment identique mais qui s’est différenciée en Italie depuis la mi-juillet. Les conclusions que j’en ai tiré peuvent se voir sur des pays ayant pratiqué des politiques différentes de lutte comme l’Espagne par rapport à la Suède, aux Pays-Bas ou au Danemark. Dans ce dernier pays on vit sans masque comme dans 5 autres pays européens et le 21 septembre on dénombrait 2,8 fois moins de cas/habitants qu’en France donc probablement 2,8 fois moins de tests/habitants. Le taux de mortalité constaté dans cette même journée était de 0,34 décès/million d’habitants avec 2 décès au Danemark, alors qu’il était de 0,74 avec 53 décès en France. Si l’on regarde la Suède qui a misé dès le départ de l’épidémie sur l’immunisation collective, donc n’a pas confiné ni porté de masques, on constate qu’on teste 4 fois moins qu’en France et que le 21 septembre le taux de mortalité était de 0 depuis 3 jours comme on peut le constater sur le premier graphique de cet article. On ferait les mêmes constats sur la Finlande et la Norvège.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser le nombre de décès croît avec le nombre de tests, c’est un fait constaté avec un décalage d’environ 5 jours entre les constats de positivité et les décès tout-au-moins en France comme je l’ai montré dans le premier article. Ces 5 jours correspondent sans doute au délai moyen entre les courts et longs séjours en hôpital pour la nouvelle population testée. Mais ceci amène à des réflexions de fond. La première est l’utilité de faire des tests. S’il s’agit de savoir si l’on doit hospitaliser ou non cela a un sens. Si cela s’adresse au fameux principe de précaution dont j’ai souvent dit le mal qu’il cause par rapport au principe de prévention, la réponse doit prendre en compte l’ensemble des conséquences engendrées sur les dégâts psychologiques, sanitaires, économiques, culturels, de coût etc... La même question se pose pour le confinement par le port du masque où seuls les professions à risques en particulier de santé sont à préserver au maximum parce qu’ils participent activement à la lutte et sont plus exposés.

Le regard porté sur les pays où l’on ne porte pas le masque et où on reste sur l’utilisation première des tests, à savoir l’antichambre des candidats à une hospitalisation possible, montre que la voie choisie par la France et l’Espagne est la plus mauvaise avec un confinement par masque de plus en plus contraignant et des campagnes de tests de plus en plus élargies. On aboutit d’ailleurs à une population angoissée, déboussolée, et divisée dans sa conception de la liberté et dans la réaction collective au danger. La confusion dans les élus du peuple montre qu’elle est le reflet de la confusion générale alors que le nombre de morts de cette deuxième phase ne justifie plus autre chose que de la vigilance pour parer aux débuts de contagion comme les pompiers sur les premiers départs de feux dans nos campagnes.

Mais allons plus loin dans la réflexion. Je lisais un bandeau de propagande gouvernementale sur l’écran de mon téléviseur disant ceci : « Le masque et les gestes barrières restent le meilleur moyen de lutte contre le virus ». La réponse peut être oui si l’on considère que nous ne voulons en aucun cas être atteint par le virus. Mais alors si ce virus n’est pas considéré comme si virulent, puisque la grippe déjà freinée à 60% par le vaccin fait néanmoins un nombre de morts variant entre 8000 et 25000 morts suivant l’année, devrons-nous nous protéger de tous les virus qui ne vont pas manquer de naître et se révéler mortels ? Si cette idée devient sans nuance et un principe de vie de non-acceptation du risque, il est probable que nous nous engageons dans une voie d’immunisation artificielle sur une population de plus en plus incapable de se défendre seule. Cette idée qui aboutit à la vaccination pour tout est celle pour laquelle œuvre Big Pharma évidemment. Mais c’est aussi la voie de l’aliénation à la santé rendant l’homme de plus en plus dépendant par son incapacité à se défendre seul donc une fragilisation de plus en plus importante. Alors un nouveau virus très dangereux arrivant avant que la science ait pu trouver un palliatif pourra détruire l’humanité entière. La Suède a choisi la voie du risque raisonnable assumé mais la poussée de Big Pharma est en train de retourner les peuples du monde vers ce qu’ils croient les protéger de la mort… Un vaccin ! Un vaccin ! C’est le SOS d’un monde qui n’assume plus la mort comme un évènement qui participe à la survie humaine, un monde qui va vivre dans la peur, plus dépendant et plus soumis aux faiseurs de remèdes miracle dont il ne connaîtra même plus la dangerosité mais seulement la propagande qu’on en fait avec la complicité de l’autorité qui les rend obligatoires. La France prend l’eau de partout pour un virus parmi des milliards d’autres qui habitent notre corps, mais qui fait remarquer que le nombre de décès toutes causes confondues ne montre pas d’évolution significative en 2020 et que notre espérance de vie a très peu varié depuis le fameux 17 mars de la déclaration de guerre au virus ?

Désormais on ne meurt plus du virus mais avec le virus !

Le virus court toujours comme ses congénères

Il faut s’habituer à vivre avec sans angoisse

Et à soigner les pathologies plus graves

Dans le principe de prévention

Et non celui de précaution

Qui mine nos libertés

De vivre bien !

Claude Trouvé

22/09/20


mercredi 9 septembre 2020

 


L’épidémie cessera quand Macron le décidera mais non pas quand le virus disparaîtra, le virus court toujours. On note 25 décès le 7 septembre et 4203 cas confirmés, et 39 décès le 8 septembre avec 6544 cas confirmés avec un taux de positivité (cas/tests) de 5,2%. Cet indicateur utile pour des spécialistes demande des précisions supplémentaires non fournies pour pouvoir informer le public. Il faut par exemple savoir si les tests sont pratiqués sur la place d’un village, tests ouverts à tous ou dans un foyer de contamination, ce qui va changer la valeur du taux sans que cela soit représentatif d’une dangerosité. On peut dire la même chose du nombre de cas dont il faut distinguer les asymptomatiques, les hospitalisés, les patients en réanimation. Pour un même nombre de cas la proportion d’asymptomatiques peut varier et l’on sait qu’il s’agit alors de patients totalement ou partiellement immunisés dont certains même ne sont plus contaminants ou sous une forme atténuée assimilable à un vaccin qui va participer à l’immunisation collective. Notons avec plaisir que le nombre de cas confirmés est en diminution avec un maximum de 8475 cas le 4 septembre. Il est normal que le nombre des hospitalisations (entrées-sorties) augmente immédiatement et le nombre de décès ensuite pendant une quinzaine de jours.

C’est de cette façon que le pouvoir joue la transparence en inondant l’information d’indicateurs plus ou moins complexes ou demandant des informations complémentaires pour ne pas aggraver l’anxiété du public : taux de mortalité, de létalité, de positivité, d’incidence, R0, foyers de contamination, hospitalisations et réanimations entre autres. Un reportage sur la montée des cas de COVID-19 et les hospitalisations croissantes a été fait sur les Bouches-du-Rhône et sur l’hôpital de la Timone à Marseille. Il nous montre la saturation des lits de réanimation en association implicite avec l’épidémie. Il faut rester attentif jusqu’au bout pour comprendre que cette saturation est due principalement aux retards pris dans le traitement des malades hors COVID-19. En réalité c’est la peur de ne plus pouvoir être traité en réanimation qui va rester comme information retenue par le public et elle est de type anxiogène.


Or la réalité de la dangerosité reste dans le monde entier le taux de mortalité (décès/habitants). Depuis le 15 avril le nombre de décès/jour n’a cessé de baisser jusqu’au 15 juillet, après une montée spectaculaire en mars et début avril, pour atteindre 1438 décès le 15 avril. Depuis cette date du 15 juillet, le nombre de décès/jour oscille autour d’une valeur moyenne de 12,1. Cette période se décompose en deux sous-périodes, la première de 29 jours du 15/09 au 13/08 avec une oscillation autour de 9,8, la seconde de 25 jours du 13/08 au 08/09 autour de 20,3 décès/jour. La différence de décès entre ces deux sous-périodes reste faible mais elle est sensible. Si la 1ère période est non-évolutive, la seconde l’est moins clairement. Elle va nourrir la propagande du risque de rebond. Comme dit plus haut elle n’est pour l’instant que le résultat de l’augmentation du nombre de tests générant plus de cas confirmés et plus de décès. Dans un si petit nombre de décès on peut penser que cela est peut-être dû à la tendance d’envoi à l’hôpital de certains cas dont le décès ne serait pas lié au COVID-19 mais à une pathologie antérieure. Néanmoins la situation est à surveiller. On peut assister à un nouveau palier non évolutif comme entre les deux périodes, ou à un commencement d’évolution en accélération lente, ou rapide. Seule une accélération rapide peut faire penser à une deuxième vague de l’épidémie, mais on en est encore très loin. Hormis l’Espagne, aucun des autres pays européens ne présente une situation d’alerte de rebond. Il faut pour l’instant y voir la conséquence de la montée en puissance d’une politique de tests et d’une contamination collective nécessaire à l’immunisation en cours après le manque de contact chez les personnes jeunes et âgées durant la 1ère phase de l’épidémie. Cette évolution qui va encore durer quelques semaines n’est pas à proprement parler une deuxième vague de l’épidémie mais un reliquat de faible ampleur de la première phase de l’épidémie et après une période estivale de brassage de population…


Avec un taux de mortalité depuis 25 jours rapporté à l’année de 0,007%, soit 0,8% du nombre total de décès toutes causes confondues
, on n’a aucune raison de continuer une information anxiogène et des contraintes sur la liberté de circuler, de se voir entre nous d’une façon normale, de risquer à tout moment d’être verbalisés pour un manquement à des contraintes sanitaires poussées au-delà du nécessaire dans le cas des maladies infectieuses et tout cela d’une façon, autoritaire, désordonnée, souvent illogique et tenant plutôt du fait du Prince plutôt que d’un plan d’action s’appuyant sur une réalité. Ceci est d’autant plus choquant que tous nos pays voisins, en dehors peut-être de l’Espagne, sont aussi en phase terminale de l’épidémie et que plusieurs pays en Europe n’imposent pas ces contraintes sans que la moindre alerte vienne d’une augmentation évolutive et significative des décès se produise chez eux. Le graphique ci-dessus montre les pays en phase terminale avec un taux de décès/jour/million en dessous de la ligne rouge indiquant un taux 10 à 11 fois inférieur à la moyenne d’une bonne grippe saisonnière. Au-dessus de cette ligne les pays sont de façon permanente ou récente en phase évolutive à surveiller comme l’Espagne.

Il est intéressant de comparer plusieurs pays dans la phase terminale du 15 juillet au 8 septembre avec des pays ayant pris des stratégies différentes de lutte pour évaluer les rebonds et juger l’impact des décisions sanitaires sur le port du masque. Les 6 graphiques ci-dessous présentent sur cette période l’évolution des décès/jour/million d’habitants avec 3 pays à droite (Espagne, France, Allemagne) imposant largement le port du masque et à gauche 3 pays (Suède, Pays-Bas, Finlande) où il n’est pas imposé sauf circonstances particulières et très limitées. La ligne rouge symbolise un taux de décès 10 à  11 fois inférieur à une grippe saisonnière.

 


Le cas de l’Espagne est particulièrement intéressant car c’est le seul pays européen où se produit un rebond significatif. La montée depuis le 3 août est incontestable et significative. Toutefois depuis le 10 août, soit depuis 28 jours, son évolution ne l’est pas. On ne peut donc pas encore parler de commencement de deuxième vague en Espagne. Toutefois on peut voir ce qu’est un véritable rebond, qui peut être une alerte sans prendre encore la forme d’un commencement de nouvelle vague. En effet si l’on regarde le graphique du dessous, celui de la France, on perçoit visuellement toute la différence avec l’Espagne. Il n’y a à ce jour aucun signe de rebond inquiétant en France.

Mais la comparaison de l’Espagne avec la Suède est tout aussi intéressant. L’Espagne a depuis le début de l’épidémie un taux global de mortalité de 50% plus mauvais et une perte de croissance près de 3 fois plus élevée que la Suède sur le 1er semestre 2020. L’Espagne a pratiqué une politique autoritaire de confinement dans la 1ère période et de port de masques dans la seconde, tout le contraire de la Suède. On voit le résultat catastrophique de l’Espagne ! Mais dans le même ordre d’idée on peut comparer la France et les Pays-Bas. On voit que leur évolution depuis le 15 juillet est très comparable mais les Pays-Bas ont depuis le début de l’épidémie un taux global de mortalité meilleur de 20% et une perte de croissance près de 2 fois plus faible. Les Pays-Bas ont eu une politique moins contraignante dans la 1ère phase avec un appel plus marqué à la solidarité collective non contrainte et elle ne recommande pas le port du masque dans la 2ème phase représentée ici. Si l’on passe à la comparaison de la Finlande et de l’Allemagne, on constate que la valeur et l’évolution de leur taux de mortalité de la 2ème phase est comparable. Mais la Finlande a un taux global de mortalité près de 2 fois plus faible que l’Allemagne avec 60 décès/million d’habitants contre 112, et une perte de croissance, exprimée en dollars, presque 2 fois plus faible avec -6,3% au lieu de -11,5%. C’est le fruit d’une politique de contraintes sanitaires moins contraignantes et mieux ciblées et une nouvelle démonstration dans la 2ème phase que le masque n’est pas un facteur déterminant dans le taux de mortalité puisque, sans contrainte sur le port du masque, la Finlande fait au moins jeu égal avec l’Allemagne dans la 2ème phase de l’épidémie.


Le re-confinement annoncé comme possible en cas de rebond ne s’appuie sur aucune information alarmiste à ce jour pour la France
. Le nombre de décès dans la semaine du 2 au 8 septembre n’a plus rien à voir avec celle du 8 au 14 avril. Elle ne s’appuie même pas sur des constats alarmistes dans les autres pays européens. Il ne s’agit que d’une propagande politique en provenance des institutions internationales. Dans la semaine du 2 au 8 septembre on dénombre en moyenne par jour, 57,1 en Espagne, 16,7 décès en France, 10,4 au Royaume-Uni, 9,4 en Italie, 2,7 au Portugal, 2,6 en Suède, 2,0 en Allemagne, 1,9 en Autriche, 1,7 aux Pays-Bas, 1,6 en Belgique, 1,0 en Suisse, 1,0 en Hongrie, 0,3 au Danemark, 0,1 en Irlande, 0 décès en Finlande depuis 8 jours, 0 en Norvège depuis 17 jours, 0 au Luxembourg depuis 20 jours, 0 décès en Chine depuis 142 jours, etc… Si le taux de mortalité reste faible en France, celle-ci ne brille certainement pas par rapport aux autres pays européens. Elle était au 5ème rang des taux de mortalité les plus élevés dans les pays européens au 15 juillet, date de fin de sa 1ère phase épidémique, derrière la Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie. Depuis un mois, du 9 août au 8 septembre, elle est, derrière l’Espagne et le Portugal, au troisième rang ex-aequo avec la Suède avec un surplus de taux de mortalité de 7 décès/million d’habitants durant cette période. Une fois de plus on voit que le port du masque ni obligatoire, ni même recommandé dans cette 2ème phase n’est pas un facteur influant sur le nombre de décès.

Vu toutes les difficultés qu’il entraîne lorsque l’on voit dans quel état est la France avec ses directives sanitaires touchant à la vie des particuliers, des administrations, des entreprises, et en particulier de l’enseignement, sans parler des dégâts sanitaires et psychologiques dus au port du masque, on ne peut pas passer sous silence le fait que les pays ne l’imposant pas obtiennent au moins des résultats comparables sur le taux de décès, mais bien meilleurs sur le plan économique. On constate même tristement que nous faisons partie des pays européens qui gèrent le moins bien sur le plan sanitaire et économique cette phase terminale de l’épidémie. Même si c’est une trêve avant une deuxième vague saisonnière, inconnue jusqu’alors avec les coronavirus, nous n’en profitons même pas.

Les médias mainstream passent sous silence les manifestations de masse de plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont lieu dans plusieurs grands pays européens, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, et même au Québec. La passivité des français dans l’action et non dans le verbe en dit long sur le degré de lessivage de la contestation par la peur alors que les atteintes à notre liberté sont de plus en plus nombreuses. Cela me fait étrangement penser à 1939 où les français ont salué avec joie le retour illusoire de la paix avec Chamberlain puis ont accepté que les pleins pouvoirs soient donnés à Pétain par une majorité socialiste. Ils ont livré le pays à l’occupation et à un régime dictatorial. C’est ce qui se passe aujourd’hui car le musellement des français est en train de réussir. La peur replie le français sur lui-même et sur le chef comme au début des hostilités en 39-40. Mais cela devient une attitude qui s’incruste depuis la passivité contre le traité de Lisbonne qui n’était qu’un copier-coller du projet de Constitution Européenne qu’ils avaient refusé. C’est aussi le cas avec l’acceptation de l’UE avec le principal argument d’assurer la paix, paix sur laquelle l’UE n’a pas de poids puisqu’elle s’est voulu une puissance économique sans esprit de domination par la force. Là encore l’argument-massue de la peur a joué son rôle alors que la paix dont nous bénéficions n’est due qu’à l’équilibre de la terreur entre l’URSS et les Etats-Unis. C’est d’ailleurs parce que cet équilibre a été rompu que l’UE s’est emparé des pays satellites de l’URSS décadente… grâce à l’OTAN et à l’intérêt des Etats-Unis.

Lorsque l’on compare l’attitude des britanniques qui ont tenu à faire respecter leur décision de sortir de l’UE malgré la passivité du gouvernement de Theresa May pour la mettre à exécution, on se prend à douter de la capacité de notre peuple à savoir prendre des décisions pragmatiques en regardant la réalité en face. C’est toujours en majorité un peuple tétanisé qui demande toujours plus de protection et qui attend le secours de l’Etat et de son vaccin comme si la peste et le choléra s’étaient abattus sur notre pays. Depuis le 15 juillet le COVID-19 tue 10 fois moins qu’un grippe saisonnière, qu’attend-t-on pour reprendre une vie économique et sociale normale ? Que ce virus ait disparu ? Et les autres virus êtes-vous sûrs qu’ils ne courent pas toujours ? Quel epsilon de risque au-dessus de zéro estimez-vous acceptable ? Un nombre de décès d’un dixième de grippe normale c’est encore trop ? Laisserez-vous Macron le décider comme le fait du Prince ? Allez dire aux Suédois, aux Néerlandais, aux Finlandais, aux Norvégiens, « Pour vivre heureux, vivons masqués », vous ne convaincrez pas mais vous risquez que l’on se moque de vous et de ce pays qui se veut le chantre de la liberté des peuples et aliène la sienne par peur de son ombre médiatique.

Il y a vraiment deux façons de regarder la réalité

Soit pour y voir ce qu’on voudrait qu’elle soit

C’est la vision de Macron qui a ses raisons

Et en présente une image anxiogène

Soit on se fait sa propre vision

D’une réalité tangible

A l’aune du bon sens.

Claude Trouvé

09/09/20

dimanche 6 septembre 2020

Trump : “tout ce que Macron touche devient de la merde”

 Ne faut-il pas se rendre compte que, dans son langage cru hors des circonvolutions diplomatiques, Trump a raison. Nous nous empêtrons au Liban dans une ingérence qui va finir par nous faire détester dès que notre argent ne coulera plus sur ce pays. Nous y jouons seuls les missi dominici en complète déconnection avec l’UE. Alors que les libanais attendent de pouvoir reconstruire leurs logements et de reprendre une vie normale, que fait notre Patrouille de France en démonstration dans le ciel de Beyrouth ? Macron veut-il faire du Liban une base française pour notre marine et défier la Turquie, une des meilleures armées du monde ? Aider le Liban pour relancer son économie et rendre à Beyrouth son rôle de 1er port de l’Est de la Méditerranée est une chose, mais s’impliquer dans la vie politique libanaise en rencontrant le représentant du Hezbollah au nez et à la barbe du Président libanais en est une autre. Pendant ce temps les américains et les turcs font des manœuvres maritimes sans nous en Méditerranée, et les turcs continuent leur prospection gazière en eaux territoriales grecques, chypriotes, sans que nous nous y opposions en quoi que ce soit d’autre que des discours inutiles. Sur ce pied-de-nez d’Erdogan aux règles internationales sur l’exploitation de ces zones maritimes, la France n’hurle que diplomatiquement, et se fait lâcher par l’Allemagne malgré le récent traité d’Aix-la-Chapelle. En Europe, Macron donne des leçons partout et les relations se tendent entre nous et l’Italie, ainsi qu’avec les pays de l’Est et du Nord. Le résultat des accords de relance européenne s’est traduit par une subvention de 40 milliards pour la France et un endettement de 80, plus une contribution de 22,2 milliards au budget européen. Ce résultat est à comparer à celui de la Pologne qui va toucher 10 milliards nets de subventions de l’UE sans autre contribution au budget de l’UE, et à l’Italie, contributrice au budget européen pour 17 milliards, mais ayant une subvention de 87 milliards. Belle opération pour la France !

L’action sur notre territoire est aussi catastrophique, la France va être l’une des nations dont l’économie est la plus touchée par non pas le virus mais par la gestion qui en a été faite. La propagande officielle relayée par la plupart des grands médias veut faire croire que la France est une victime du virus sur le plan sanitaire et économique. Jusqu’à ce jour, elle y arrive d’ailleurs fort bien. En continuant une information anxiogène, en associant tous les jours la dangerosité du COVID-19 au nombre de cas positifs dans cette deuxième phase de l’épidémie, comme elle l’avait fait avec les décès dans la première phase, elle pointe le virus comme l’ennemi de notre santé toujours présent. Or la nombre de cas est principalement lié au nombre de tests pratiqués même si la virulence du virus, et son facteur de contagion ont une influence.

Dans la première phase de l’épidémie on avait le 1er avril 15 796 cas confirmés et 509 décès, puis 753 décès 15 jours plus tard pour tenir compte d’une durée d’hospitalisation moyenne. Dans la deuxième phase à partir du 15 juillet, on avait 26 3776 cas confirmés et 27 décès le 19 août, mais seulement 20 décès le 3 septembre pour garder le même recul sur l’hospitalisation. Si on exprime le taux de létalité en prenant le rapport du nombre de cas et du nombre de décès 15 jours plus tard, on trouve 4,77% (753/15 796) dans la première phase et 0,53% (20/3776) dans la deuxième phase soit 9 fois moins ! Mais entre le 1er avril et le 16 avril on dénombrait 78 136 nouveaux cas et entre le 19 août et le 3 septembre presque autant avec 75 694. Donc pour un nombre de cas identique nous avons aujourd’hui un taux de létalité 9 fois inférieur. Il n’y a que trois explications possibles d’ailleurs non exclusives, soit le virus est moins virulent, soit la proportion de cas asymptomatiques a beaucoup augmenté dans les cas constatés, soit des progrès très sensibles ont été opéré dans les traitements hospitaliers. Pour ce qui concerne les traitements hospitaliers il suffit de comparer le taux de guérison du 16 avril à 22,48% et celui du 3 septembre à 25,61% pour conclure que la cause de cette baisse spectaculaire du taux de létalité n’est que peu liée à la variation de la qualité du traitement. D’ailleurs il baisse régulièrement depuis le 25 juin où il était à 37,80%, date à laquelle le nombre de cas confirmés à commencer à recroître avec le nombre de tests pratiqués. Ceci indique que le tri effectué aujourd’hui pour hospitaliser ne dirige que les malades que l’on ne peut traiter que là.


En conclusion nous sommes dans une phase de fin d’épidémie et rien n’indique une prochaine deuxième vague. Entre le 15 juillet et le 5 septembre, soit 52 jours, on a dénombré 145 238 cas confirmés et 66 morts soit un taux de létalité de 0,42% et un taux de mortalité de 0,00092%. Autrement dit les personnes contaminées ont 99,58% de chance de ne pas mourir et seulement 9 personnes sur 1 million vont décéder du COVID-19 tous les 52 jours. Dans le même temps dans ce million d’habitants il y aura 319 décès dus à des tumeurs cancéreuses et 7 d’accidents de la route. Un léger rebond, dû à une politique de tests sans véritable tri d’accès, n’a rien d’anormal mais il n’est pas annonciateur d’une nouvelle vague. Le virus a bien perdu de sa dangerosité dans toute l’Europe. L’hypothèse d’un passage en grippe saisonnière n’a pas de probabilité basée sur l’antériorité.

Ceci amène aux constats suivants sur cette deuxième phase de fin d’épidémie depuis le 15 juillet :

  • Il n’y a plus aucune raison justifiable  d’une information anxiogène         
  • Il n’y a plus aucune raison de prendre des mesures au-delà de celles connues pour les maladies infectieuses
  • Il n’y a plus aucune raison d’imposer le masque sauf pour des professions particulières principalement liées au domaine de la santé. La Suède, les Pays-Bas et le Danemark n’imposent pas le masque et n’ont pas de rebond depuis 5 à 8 semaines avec aussi une baisse spectaculaire des décès par jour comme je l’ai montré dans mon article précédent.
  • Les rassemblements de plus de 10 personnes n’ont plus de raison d’être interdits sauf    cas particuliers à définir.

La politique de gestion de cette épidémie, menée depuis le début de l’année dans la phase très active du virus et basée sur un confinement autoritaire généralisé à tout le pays, est catastrophique pour notre pays, et se poursuit malheureusement dans la phase terminale avec un nouveau confinement individualisé : le masque et la distanciation physique. Le port du masque a des effets importants sur la santé que commencent à dénoncer un certain nombre de généralistes mais il fait aussi barrage à la vie sociale normale. Sur le plan sanitaire :

  • Le retard de 10 jours pris sur l’Allemagne pour préparer au mieux les moyens médicaux avec des capacités d’accueil renforcées est la principale raison de notre nombre de décès/habitants 4,5 fois supérieur à celui de ce pays voisin
  • L’absence d’une politique de dépistage digne de ce nom en particulier sur les premiers foyers de contamination a été déterminante sur la contamination rapide par le virus
  • Le confinement à résidence généralisé tel que pratiqué dans la 1ère phase a été une erreur tragique car elle a favorisé la contamination dans les milieux familiaux en augmentant les chances de propagation entre contaminants et non contaminés en particulièrement dans les populations petitement logées. Ceci était connu de nombreux épidémiologistes dans le monde. Le confinement ne se justifie que dans le cas de contaminants constatés et isolés seuls. Le but d’un confinement ciblé est de limiter la vitesse de propagation en attendant que le virus devienne moins dangereux. Le but sanitaire a été raté et l’économie mise à l’arrêt.
  • Dans la 2ème phase la distanciation physique imposée autoritairement et non recommandée n’a plus d’intérêt puisqu’il est temps de laisser libre cours à une auto-immunisation avec un virus devenu moins dangereux agissant comme un vaccin sur nos anticorps comme le font la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande et la Suède.
  • Dans la 2ème phase le port du masque devient non seulement inutile mais dangereux car ses effets néfastes sur la santé deviennent prépondérants sur le risque de contamination ne provoquant plus que 12 décès le 5 septembre à comparer aux 1438 du 15 avril et aux décès/jour toutes causes confondues en moyenne de 1600. Plus on porte le masque longtemps plus il est dangereux. L’imposer dans le secondaire aux enfants est un acte délictueux de la part du gouvernement. Si la proportion de jeunes atteints est plus importante c’est que celle des personnes âgées diminue puisque les plus fragiles d’entre eux ont disparu.
  • Dans la deuxième phase la montée en puissance des tests est trop tardive et surtout non ciblée. Elle a l’inconvénient d’être anxiogène et coûteuse. Il est illusoire de vouloir tester toute la population et de ne pas se limiter à canaliser les gens anxieux ou pensant être contaminés vers leurs médecins traitants où à défaut vers les tests publics ou privés qui peuvent faire un premier dépistage et orienter leurs patients vers des tests et des examens plus approfondis.

On peut résumer l’action gouvernementale par les mots « impréparation, décisions à contre-temps et à contre-sens » dans les actions qui pouvaient être menées depuis au moins le 15 janvier. Le seul succès est celui d’une propagande qui laisse accroire que le danger c’est le virus alors que le danger c’est Macron et ses sbires. Ainsi Macron a perdu sa « « guerre » sur le terrain mais pas politiquement et pour lui c’est l’essentiel. De plus il a muselé le pays rendant l’action contestataire plus difficile et va répandre des centaines de milliards, dont une bonne partie ira dans des poches déjà pleines d’argent, indifférent au fait qu’il laisse une énorme dette supplémentaire aux générations futures.

Car les souffrances d’un peuple, qui n’a pas finalement connu un désastre sanitaire puisque le nombre de décès toutes causes confondues n’a pas augmenté en juillet par rapport aux années précédentes, ne font que commencer avec la catastrophe économique que la gestion française de l’épidémie a engendrée. On ne peut pas ignorer la douleur de ceux qui ont perdu un être cher mais c’est une douleur collective qui va s’abattre sur notre pays avec le duo connu des grecs « chômage et pauvreté ». Le gouvernement va encore illusionner son peuple en faisant sonner des milliards en veux-tu en voilà mais on a vu ce que donnaient les 40 milliards sur les entreprises et le million d’emplois prévu. La croissance molle soutenue en majorité par la baisse des importations et la consommation intérieure se délitait déjà au 4ème trimestre 2019 mais en 7 ans, entre fin 2012 et fin 2019, le nombre total de demandeurs d’emploi a augmenté de 879 100 demandeurs soit +16,6% pour atteindre un total 6 186 700. Ce chiffre qui est un comptage est beaucoup plus sérieux que le taux de chômage publié qui est une estimation par sondage et ne représente en gros que la catégorie A du plein emploi.

Alors où en est-on à la fin du 1er semestre ? Sur les demandeurs d’emploi toutes catégories on a déjà 151 500 demandeurs en plus soit +2,4 % par rapport au 4ème trimestre 2019, et 214 000 soit +3,5% par rapport à la fin du 1er semestre 2019. Il ne faut plus croire les chiffres du chômage et des demandeurs d’emploi de la catégorie A parce que le transfert vers les autres catégories de chômage partiel est de plus en plus important. Ils ne sont plus représentatifs de la situation réelle du chômage en France. Le chômage s’est bien accéléré durant le 2ème semestre 2020 de l’ordre de +2,4%. Mais surtout ce n’est pas fini parce qu’un nombre important d’entreprises ont eu des subventions, ou des reports de charges pour les maintenir à flot. Dès l’automne, vu les entraves mises encore sur l’économie avec la distanciation physique et le confinement individualisé des masques, les faillites vont se multiplier et le chômage avec.


Car l’impact sur l’économie est énorme et dans ce domaine la France a encore moins brillé que pour le bilan sanitaire et tout cela à cause du confinement. C’est en effet durant le 2ème trimestre que le PIB français s’est le plus abaissé avec -13,8%. Son résultat global sur le 1er semestre est très mauvais et nous place en 23ème position sur les 25 pays, plus l’UE et la Zone euro, représentés sur le graphe avec une croissance négative de -18,9%. Seuls l’Espagne et le Royaume-Uni font moins bien que nous. Même la Belgique, au plus mauvais bilan sanitaire d’Europe, fait mieux. L’ensemble des pays de la Zone euro sont à -15,2%, et ceux de l’UE à -14,5%. L’Allemagne avec l’un des meilleurs bilans sanitaires d’Europe est à la 12ème place avec une croissance négative de -11,5%. Dans les pays les plus performants on trouve tous les pays du Nord (Lituanie, Finlande, Norvège, Estonie, Suède, Danemark, Lettonie). La Suède dont le bilan sanitaire n’est guère meilleur que celui de l’Italie a néanmoins une décroissance plus de la moitié moindre que celle-ci et que celle de la France. La raison vient bien de son non-confinement et de son non-port de masques.

D’ailleurs à ce sujet que j’approfondirai dans un prochain article on ne peut que constater que dans les pays les moins touchés économiquement, on y trouve ceux qui n’ont pas imposé le port du masque ou de façon très ciblée ou seulement recommandé. Mais ce sont aussi les pays ayant le meilleur bilan sanitaire à part la Suède. On y trouve tous les pays du Nord plus les Pays-Bas mais qui n’ont pas fermé leurs frontières lors du confinement. Ce constat visuel sur 25 pays conforte celui sur 11 pays dont 3 sans masque où le taux de létalité de ces trois derniers était inférieur de -28% aux 8 autres.

Quand des pays qui ont toujours un faible taux de létalité comme nous ne recommandent pas le masque à l’extérieur ou le recommande en cas d’impossibilité de respecter une distanciation physique et que les élèves et les professeurs à Wuhan entrent normalement en classe, sans masque et sans distanciation avec un simple contrôle de température, on reste atterré sur la façon dont le peuple français est de nouveau confiné d’une façon individuelle sous une directive autoritaire pénalisante financièrement et allant jusqu’à l’incarcération des contrevenants.

Mais la gestion de l’épidémie en Europe et en particulier en France mérite de la replacer dans le contexte plus large de l’OCDE.


On mesure encore mieux l’ampleur du désastre économique pour la Zone euro mais surtout pour la France même si c’est pire pour l’Espagne et le Royaume-Uni. Avec -20,2% (PIB exprimés en dollars et non en euros), la France se situe à la 35ème plus mauvaise place parmi les 37 pays représentés ici ! On retrouve la Corée du Sud à la première place comme pour la gestion sanitaire mais aussi les pays du Nord de l’Europe. Même la Suède s’en tire bien puisqu’avec une politique sanitaire différente au résultat identique en taux de mortalité à celui de l’Italie elle est à la 7ème place de ce classement et l’Italie à la 31ème. Il apparait que les résultats des pays européens vont du meilleur au pire, c’est donc bien la gestion de l’épidémie par leurs représentants qui est en cause ! On notera les bons résultats des pays de la zone Pacifique et le résultat acceptable des Etats-Unis à la 16ème place. On notera aussi l’affaiblissement de l’économie de l’UE et surtout de la zone euro par rapport au reste des pays de l’OCDE.

La gestion sanitaire, économique, sociétale, éducative et psychologique par Macron nous place dans les 3 pays européens ayant le plus mal géré globalement l’épidémie. Si l’Espagne nous devance encore dans la mauvaise gestion, le Royaume-Uni est entré et sorti plus tard de la 1ère phase avec un mauvais bilan sanitaire mais entre mieux dans le 3ème trimestre avec un peuple moins traumatisé et une économie désormais mieux armée que nous comme on le verra début octobre. L’Italie a un bilan sanitaire plus mauvais que nous, comme la Belgique, mais son économie résiste mieux, et au passage va recevoir 87 milliards de subventions, pour 40 pour nous. Le reste est de l’endettement à taux préférentiel, mais nous versons 22 milliards au budget européen, et l’Italie seulement 11. La France est le dindon de la farce du plan de sauvetage européen. On peut dire que la France est l’un des trois pays du monde ayant le plus mal géré l’épidémie et que la prolongation de sa gestion de la deuxième phase va encore aggraver plus que les autres pays le bilan économique, sociétal éducatif et psychologique de la France.

L’atteinte aux libertés y est plus grave que dans la plupart des pays européens et l’effet sanitaire du port prolongé et obligatoire du masque va se traduire par une psychose aggravée, des contagions microbiennes, et une mauvaise oxygénation du sang. Le rebond possible n’est pas une deuxième vague que rien n’annonce, le passage en grippe saisonnière n’a rien de sûr et rien ne permet d’en prévoir la gravité. Ce hochet agité pour capter notre attention et le bâton de guimauve prévu dans l’arrivée du vaccin n’impose nullement que les français soient confinés dans un berceau d’illusions. La bonne fée penchée sur la France a les poches remplies d’or. Le pouvoir ne craint qu’une chose, que les français se réveillent et hurlent comme des bébés frappés jusqu’au sang. Les français de la masse silencieuse sont mis sous sédatifs et réclament plus d’autorité, plus de masques partout, plus de tests pour sauver leur peau, et un vaccin que l’on aura que si l’on est sage… mais de façon obligatoire comme on le prépare à Bruxelles. La méthode appliquée par Macron, et bien connue dans les techniques de manipulation des masses, c’est le conditionnement. Sur ce point précis c’est encore une réussite… le combien de temps ne tient qu’à nous. Car en fait c’est un fiasco aux conséquences catastrophiques.

Museler un peuple n’est déjà pas chose facile

Mais y réussir avec en plus son approbation

Demande une stratégie bien programmée.

Il s’agit d’une réelle réussite du pouvoir.

Conduire les moutons à l’abattoir

Ou les parquer pour les tondre

Ce n’est plus une réussite

C’est une exploitation

Pour des buts

Inavoués.

Claude Trouvé