samedi 28 février 2015

Le honteux voyage de Hollande aux Philippines



Une croissance susceptible de faire baisser le chômage n’est toujours pas au rendez-vous et rien ne dit qu’elle sera là en 2016 alors que Bruxelles accentue sa pression sur les déficits budgétaires annoncés jusqu’en 2017. Nous passons en zone 4 de surveillance par la Commission européenne, la zone 5 c’est la Grèce. François Hollande doit trouver autre chose que l’abaissement du chômage pour se rétablir en position de candidat à la prochaine présidentielle. Pour ressouder les verts à la majorité et redorer sans risque son blason, rien de tel que l’écologie déclamée au niveau mondial. La Conférence mondiale sur le climat à la fin de l’année doit être soigneusement donc médiatiquement préparée avec Nicolas Hulot, Marion Cotillard et… un voyage aux Philippines.

Permettez-moi de dire que ce voyage est honteux et cela pour plusieurs raisons dont celle de mensonge scientifique et d’utilisation d’un pays à des fins personnelles qui n’ont rien à voir avec le sauvetage de l’humanité. J’ai plusieurs fois attiré l’attention sur le fonctionnement du Giec, organisme sous la tutelle de l’ONU, dont les travaux des spécialistes en  climatologie publiés sous forme de rapports, sont condensés par des rapporteurs et envoyés aux Etats. Les travaux scientifiques toujours assortis de propos de précaution se transforment alors en certitudes transmises aux Etats, du type « pas de pause dans la hausse des températures ». C’est ainsi que des évolutions climatiques futures basées sur des hypothèses non encore vérifiées deviennent des certitudes en particulier toutes celles qui permettent de jouer à loisir sur les catastrophismes ! Ce procédé est d’ailleurs largement utilisé pour discréditer l’énergie nucléaire. 

La climatologie est une science jeune où le doute doit être la première démarche scientifique. C’est ce que nous dit un article retentissant publié par un groupe de chercheurs en biologie marine. Leur article, publié dans la revue BioScience, a fait l'objet d'un rapport dans la revue Nature le 1er février 2015 avec ce titre : Hyperbole, exagérations, extrapolations hasardeuses, ça suffit ! Revenons à la science, soyons sceptiques ! 

Les paramètres pouvant influer sur le climat sont nombreux. Nous ne sommes pas sûrs d’en avoir une liste exhaustive. De plus le degré de leurs influences respectives ne peut encore être corroboré par la confrontation réussie des modèles mathématiques de prévision avec la réalité ensuite observée. On s’ingénie encore à trouver des explications à ces divergences. Par exemple depuis 17 ans les prévisions mathématiques sur l’évolution de la température du globe sont pour le moins très surestimées voire erronées, alors on avance des raisons dont on promet de tenir compte… la prochaine fois dans les modèles. 

En ce qui concerne les catastrophes naturelles dans son dernier rapport GIEC-SREX (2012) (NdT : Un rapport du GIEC spécialement dédié aux événements météorologiques extrêmes) le Giec a clairement dit : « L'absence de tendance de l'impact normalisé des désastres apparaît très cohérent avec l'absence de tendance observée dans les événements climatiques extrêmes. » Autrement dit il ne peut détecter aucune variation notable sur l’évolution du nombre de catastrophes, pas plus que sur le nombre de victimes et sur les conséquences économiques. Ceci est d’ailleurs conforme aux publications d’autres équipes de chercheurs. Dans un article de Nature publié cette année, une équipe de chercheurs écrit explicitement :  

« On en fait trop avec les "calamités" océaniques ». Dans un article de Duarte (Winthrop Professeur à l'Université de Western Australia ) et de ses sept collègues, http://bioscience.oxfordjournals.org/content/early/2014/12/24/biosci.biu198.full.pdf+html publié le 21 décembre 2014, il est clairement dit que « Un certain nombre de distorsions, internes ou externes à la communauté scientifique, contribue à accréditer la perception de calamités océaniques et ceci en l’absence de preuves solides ». 

Notre Président se sert donc d’une argumentation pseudo-scientifique pour surfer sur ces catastrophes aux Philippines. Il fait communiquer par l’Agence Reuters ceci : « Le président français a entamé une visite dans l'archipel durement touché par des tempêtes, tsunamis et déplacements de populations liés au réchauffement de la planète ». C’est une affirmation honteuse car non seulement ce pays a toujours été le siège de ces évènements naturels, mais les scientifiques savent que ce n’est pas le réchauffement climatique qui en est la cause mais les heurts entre les plaques tectoniques à cet endroit. Notre Président ne s’arrête pas à ces constats et surfe allègrement sur la misère des populations touchées. « Les dérèglements climatiques peuvent être une souffrance, vous les connaissez », a-t’il expliqué aux ressortissants de ce pays durement frappé par des catastrophes naturelles, comme le typhon Haiyan en 2013, qui a fait plus de 7 000 morts. « Mais vous avez su saisir le drame qui vous a frappés pour en faire une opportunité de croissance ».

Arriver à parler de croissance à partir d’évènements dramatiques est non seulement décalé, abusif mais proprement honteux. Souhaiterait-il que nous ayons une catastrophe de ce type pour retrouver la croissance ? Les tsunamis dans cette région du globe n’ont rien à voir avec le réchauffement climatique. Les tempêtes, comme le terrible typhon Haiyan, font partie des conditions climatiques habituelles du Pacifique ouest. Le typhon Tip, en 1979, fut plus grand et plus violent que Haiyan. Les déplacements récents de populations ont été décidés lors d’éruptions volcaniques ou de typhons. Evoquer abusivement le réchauffement climatique, cause des catastrophes, et choisir en otage un pays qui doit faire face plus que d’autres aux dures lois de la nature est scandaleux. Les écologistes amoureux béats de la nature oublient que la nature a toujours été hostile à l’homme qui n’a cessé de se défendre contre elle. 

Il manque aux politiques ce qui fait la grandeur de la recherche :

L’humilité et le doute devant la complexité du monde 

De l’infiniment petit à l’infiniment grand,

Mais aussi l’horreur du mensonge ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

vendredi 27 février 2015

Une diplomatie française en pleine confusion



Que ce soit en Afrique, en Ukraine ou au Moyen-Orient la diplomatie française s’enfonce dans ses contradictions et dans des manœuvres non conformes à l’intérêt de notre pays. La dépendance aux Etats-Unis ne donne plus aucune lisibilité à notre stratégie géopolitique. Le dernier exemple est la vente de Rafales à l‘Egypte. Ce contrat mirifique par un pays qui survit grâce à l’aide financière américaine nous oblige à garantir par contrat que les fournisseurs comme Dassault seront effectivement payés, c’est-à-dire par nous par défaut. Trésor public et Coface sont à l'oeuvre. On est prêts à prendre tous les risques. Pourquoi ? Parce que la France est sollicitée par les Etats-Unis pour intervenir de nouveau en Libye où les djihadistes contrôlent une grande partie du territoire et que les USA prétendent combattre, je dis bien prétendent. Et alors ? Il n’est pas facile d’expliquer au peuple français qu’il faut de nouveau intervenir et nos forces aériennes ne peuvent être sur tous les fronts. La solution est de fournir à l’Egypte un certain nombre de Rafales devant être livrés à l’Armée française et de compléter par une commande supplémentaire. Pourquoi ?

Pour faire agir l’Egypte à notre place ! On satisfait les USA, on est cohérent avec la lutte apparente contre Daesh et le peuple n’y voit que du feu. La lutte apparente ne résiste pas aux déclarations explicites de représentants de pays plus libres de leurs paroles comme le Soudan et aux informations collectées sur place où il ressort que les USA aident militairement l’Etat Islamique, par parachutage entre autres et passage par la Turquie, et entretiennent des relations « diplomatiques » avec lui. Cette politique de l’embrouille est la même qu’en Ukraine où le Donbass récolte des armes américaines sur les prisonniers de l’armée de Kiev. Après cela on a le front d’accuser la Russie d’armer le Donbass. Tout cela fait partie de la stratégie du chaos qui peut se résumer par « Diviser pour régner ». 

Il faut diviser l’Ukraine et la mettre sous l’influence américaine, amener l’OTAN aux frontières de la Russie, peu importe Porochenko dont il va falloir se débarrasser car devenu un poids inutile. Il faut diviser les Etats en microrégions sous des formes ethnico-religieuses. La balkanisation a déjà été historiquement réussie en créant des états faibles, donc faciles à contrôler, sur le modèle du Koweït, du Qatar, des Emirats-Arabes-Unis, du Bahrain. Bachar el-Assad doit être éliminé et la Syrie découpée en trois régions alaouite, sunnite et druze. L’Irak doit disparaître dans trois mini-états chiite, sunnite et kurde. Il doit en être de même en Ukraine.

La diplomatie française est en pleine confusion. Le doute s’installe un peu et on finit par avoir le sentiment de faire fausse route. Les militaires sont de plus en plus nombreux à le faire savoir. Alors quatre députés se fourvoient à aller en Syrie et pour trois d’entre eux, comble de l’horreur, à discuter avec le boucher Bacha el-Assad. Enfin c’est ce que l’on crie haut et fort car on était au courant. D’ailleurs il serait de l’intérêt français de ne pas se priver de l’aide de la Syrie pour combattre l’EI. Le problème est que cela ne colle pas avec la stratégie étatsunienne du chaos. Alors on crie fort à la bévue de ces parlementaires. On oublie se faisant que le pouvoir exécutif ne fait qu’exécuter et que le pouvoir législatif est la représentation de la nation, laquelle a le droit et le devoir de s’informer pour contrôler efficacement le pouvoir exécutif ! Ces moulinets cachent mal les contradictions dans laquelle la France s’est enfermée. On tente d’en sortir par la petite porte. 

On œuvre aussi ainsi avec la Russie où Poutine est le diable en personne auprès duquel pourtant Jean-Pierre Chevènement déploie ses bons offices. Par contre on fustige Philippe De Villiers d’avoir accepté une réunion en tête-à-tête avec Poutine. Comble du déshonneur, cet ancien ministre a trouvé des qualités à ce suppôt de Satan et lui a vendu deux parcs d’attractions. Le but mercantile disqualifie cet individu peu soucieux du bien de la France ira-t-on jusqu’à dire. Notre position en Ukraine ne tient pas même quand on fait semblant de jouer les bons offices avec l’Allemagne. La guerre civile allumée par les USA et Israël, alimentée par nos soins par validation d’un coup d’Etat, ne peut s’éteindre sans un pacte de non-agression entre les USA et la Russie. Les cendres du conflit sont toujours chauffées au rouge et le but étatsunien n’est toujours pas atteint. Il peut se rallumer du jour au lendemain, il suffit de souffler dessus.

Que dire de notre position sur l’Iran ? Nous acceptons de coopérer avec l’Iran et l’Irak chiite tout en aidant Israël et les USA dans des menaces sur le programme d’enrichissement de l’uranium iranien. On apprend que l’Arabie Saoudite ouvre son espace aérien à Israël pour lui permettre une action militaire sur l’Iran. Alors à quoi donnons-nous notre aval implicite ? A la politique israélo-américaine. Les derniers soubresauts d’une politique étrangère souveraine datent de la présidence de Jacques Chirac où nous nous sommes désolidarisés de la politique américaine. Depuis nous n’œuvrons que dans l’ombre des USA dont les buts ne sont pas totalement conformes à notre intérêt et qui en divergent même de plus en plus au fur et à mesure que nos moyens de résistance diminuent. 

Le rapprochement avec la Russie est le seul moyen d’échapper à l’hégémonie américaine et la Syrie a le même intérêt que nous dans la disparition de l’EI. A côté de cela nous accentuons le ressentiment de toute la population mondiale musulmane, l’oumma de 1,7 milliards d’individus. Un général français se fait même l’écho de l’incompréhension des pays africains sur l’attitude du gouvernement français qui s’affiche « je suis Charlie ». Nous alimentons la haine et la France devient la nation à abattre. Le djihadisme n’est pas près de s’éteindre ! 

Quand une politique étrangère devient incompréhensible 

Même nos amis peuvent devenir nos ennemis.

Quand on perd sa souveraineté 

On trahit la République ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

jeudi 26 février 2015

Chômage rimerait-il avec Enfumage et Tripotage ?



Les chiffres du chômage viennent de tomber et, miracle, la catégorie A des demandeurs d’emploi voit son nombre diminuer de 0,5% par rapport à décembre 2014. Résultat encourageant dit Manuel Valls, encourageant sans doute à continuer à magouiller les chiffres pour un exercice de communication positive. La réalité est beaucoup moins bonne à dire. L’ensemble des catégories A, B, C, D, E progresse de 0,2% en un mois et de 5% sur un an. Il est bien trop tôt pour faire le moindre commentaire sur une embellie. D’autant plus que la catégorie la plus bénéficiaire est chez les jeunes de moins de 25 ans avec -1,4% mais de +2,5% en un an. Or c’est celle tenue à bout de bras avec les contrats aidés divers qui sont une forme d’allocation chômage versée au patronat.

La situation est beaucoup plus noire pour les 50ans et plus avec +0,5% en un mois et +10,4% en un an. Au total l’ensemble des demandeurs d’emplois progresse de 297.800 en un an et de 14.600 en un mois. Mais attention pour ce mois de janvier, les chiffres du mois de décembre 2014 ont été révisés rétroactivement, en y rajoutant discrètement 13.500 chômeurs de plus, toutes catégories confondues, donc on repart sur des bases faussées. Si on veut être honnête, donc, 14.600 officieux, + 13.500 (passés à la trappe médiatiquement le mois passé) = 28.100 chômeurs de plus, par rapport aux derniers chiffres que l'on nous a donnés, ce qui pousse l’augmentation réelle mensuelle à +0,4% sur l’ensemble des catégories au lieu de +0,2% sans changer l’évolution annuelle. 

De la même façon les 306.000 radiations mensuelles sont en réalité de 309.600 car 3.600 ont de même été rajoutées rétroactivement sur décembre diminuant ainsi le nombre avoué. A ces radiations il faut comparer les reprises d’emploi déclarées soit 90.600 (-7,1% en un an) au 521.700 entrées dans le fichier de Pôle Emploi et aux 277.501 emplois disponibles ! Pôle emploi devient de moins en moins performant. Un autre constat inquiétant est celui des Stages parking (49.600) qui augmentent de 9% sur un an et celui des arrêts maladies, maternités, etc. qui bondit de 8,7% en un an. A la quasi-stabilité des jeunes demandeurs d’emploi, il faut opposer celle des 50 ans et plus mais aussi l’allongement du Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) avec + 9,2 % sur 1 an, et du chômage Très Longue Durée + de 3 ans (+ 18,7 % sur 1 an) ! Autrement dit quand on a plus de 50 ans, et qu’on est sans emploi, on risque de plus en plus de ne plus jamais travailler. Ajoutons que plus d'1 chômeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,7 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER). 

Demandeurs d'emploi par catégories : (rapport DARES)

A : 3 481 600 -0,5 % (+ 4,8 % sur 1 an).

B : 677 800 +0,0 % (+ 4,4 % sur 1 an) travailleurs pauvres moins de 78 heures.

C : 1 072 700 +3,4 % (+ 12 % sur 1 an) travailleurs pauvres de + de 78 heures. 

D : 280 100 +0,1 % (+ 0,5 % sur 1 an) stages parking, occupationnels etc.

E : 380 300 -0,5% (- 1,7 % sur 1 an) contrats aidés etc. 
 
TOTAL : 5 892 500 (données corrigées), hors DOM TOM, soit + 5,3 % sur 1 an, 14.600 chômeurs de plus (chiffre communiqué officiellement au lieu de 28.100 réels), par rapport à Décembre. 


TOTAL, DOM-TOM compris : 6 219 800 (en données corrigées, les chiffres bruts sont plus alarmants encore). 

Ne sont pas comptés dans ces 6 219 800 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

  1. Les 1 270 000 foyers bénéficiaires du RSA non-inscrits à Pôle Emploi, seuls 1.005.000 le so
  2. La moitié des 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, également non-inscrits
  3. Le million de sans droits :
    • les dépassements de plafond de ressources du foyer
    • les bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et plus, qui dépassent les plafonds du RSA (448€ pour une personne seule) et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse (65 ans) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées) récupérable sur le patrimoine au décès,
    • les bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté),
    • les étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous-payés, voire gratuits).
    • les autoentrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle
    • les retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre (loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau
    • lesjeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi,
    • , nourriture, santé (lunettes, dentiste...) incalculable.

On arrive à un total probable de plus de 9,5 millions de citoyens sans ressources suffisantes par manque d’emploi.

Non seulement le chômage continue à croître mais la pauvreté s’installe dans les sans droits. La confiance des entrepreneurs dans l’avenir n’est toujours pas là et le gouvernement s’ingénie à faire croire que la croissance est à nos portes et que le chômage est en passe d’être jugulé. Pourtant toutes les contraintes extérieures sont au vert. La baisse de l’euro, par rapport au dollar, conjuguée à la baisse du prix du baril de pétrole et aux taux d’emprunt qui avoisinent zéro, sont des conditions favorables que nous n’avons pas connues depuis l’entrée dans la zone euro. Pourtant le chômage et la dette augmentent, nous perdons du terrain par rapport à la moyenne européenne et celle de l’OCDE et la balance du commerce extérieur déficitaire ne s’améliore que par la diminution des importations… 

Une réalité s’impose, la France ne s’est pas mise sur les bons rails.

Elle stupéfie tout le monde par son incapacité économique, 

Monde qui lui voit l’un des plus forts potentiels européens.

La faute à qui ? Qui devons-nous virer des manettes ? 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon