jeudi 30 juin 2016

Le mirage de la baisse du chômage



Le Brexit et l’Euro 2016 ont bien servi le gouvernement pour passer le plus rapidement possible sur les chiffres des demandeurs d’emploi du mois de mai après les meilleurs chiffres d’avril. En effet ceux de mai ne sont pas bons même si le seul chiffre qui est retenu par le gouvernement et les médias est celui de la catégorie A des demandeurs d’emploi, ceux qui n’ont aucune heure travaillée. Si vous avez travaillé ne serait-ce qu’une heure vous passez en catégorie B. On voit donc que de disposer de plusieurs catégories pour y placer les demandeurs permet toutes les manipulations. C’est ce que ne manque pas de faire le gouvernement. Mais regardons les chiffres de plus près.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A est de 3 520 300. Il augmente de 9 200 soit +0,3% par rapport à avril où l’on avait une diminution de -0,6%. Toutes catégories confondues (A, B, C, D et E), le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 6 151 600 en France métropolitaine (6 484 200 sur la France entière), en hausse de +0,9% sur un mois (+51 900 inscrits) et en augmentation de +1,5% sur un an (+88 700). On évalue souvent la tendance du chômage par les variations sur un trimestre. Si l’on s’en tient aux chiffres publiés par DARES avec 3 591 000 demandeurs en Catégorie A pour février, on note une baisse de -70 700 demandeurs soit de -1,9%, ce qui signifie une amorce de baisse des demandeurs d’emploi de cette Catégorie A. Si l’on s’intéresse à l’ensemble des catégories A,B,C,D,E avec 5 924 500 en France métropolitaine pour février, on note une augmentation de +227 100 soit une augmentation de +3,7%. 

Les résultats sur un trimestre sont apparemment contradictoires. Le chiffre le plus significatif reste néanmoins celui sur l’ensemble des catégories, soit une augmentation trimestrielle des demandeurs d’emploi de +3,7% soit 1,2% mensuelle moyennée sur le trimestre!  Ceci veut dire que la « courbe d’inversion du chômage » n’est toujours pas là. Mais si les constats sur la Catégorie A et sur l’ensemble des catégories sont contradictoires, cela signale simplement que l’on a fait glisser des demandeurs de la Catégorie A vers les autres catégories et que les radiations ont progressé. On observe bien d’ailleurs un gonflement des contrats aidés (Catégorie E) avec +428 900 et des mises en formation (Catégorie D) avec 294 400 entre février et mai soit un total de +723 700. Ces déplacements ont donc affecté les Catégories A,B,C cumulant 5 428 300 demandeurs. Si l’on fait un calcul approximatif de proportionnalité de la Catégorie A avec 3 520 300 demandeurs, c’est de l’ordre de 469 100 demandeurs de la Catégorie A qui ont été basculés dans les Catégories D et E.

On est en droit de les rajouter à la Catégorie A pour juger de l’évolution sur un trimestre. On atteint alors 3 989 400 demandeurs auxquels il faut rajouter la part des 339 400 radiations (Défauts d’actualisation, radiations, autres) sur l’ensemble des catégories affectant la Catégorie A. Avec le même raisonnement approximatif de proportionnalité, on peut ajouter 194 200 radiés à la Catégorie A soit un total de  4 183 100 demandeurs de la Catégorie A à comparer au 3 591 000 de février, soit +566 500 et +9,6%. La réalité devient alors beaucoup moins rose, cela donne +592 600 demandeurs soit +16,5% sur un trimestre ou 2,55% mensuel moyenné sur le trimestre. Si l’on regarde sur l’ensemble des catégories, il faut seulement ajouter les radiations soit 6 151 600 + 339 400 = 6 491 000 demandeurs en mai soit +9,6% sur un trimestre. Nous ne sommes plus sur la stabilisation du chômage mais sur une hausse mensuelle de 2,1% moyennée de février à mars sur l’ensemble des catégories. La mystification du gouvernement porte sur le fait de n’insister que sur la catégorie A et de trafiquer celle-ci au point de nous faire passer une hausse réelle mensuelle de +2,55% pour une baisse mensuelle de -1,97%, toutes deux  moyennées sur le trimestre, dans la Catégorie A ! 

Tout cela est le résultat d’un tripatouillage des données compatible avec l’enfumage des français dont se rend coupable par corruption ou par faute professionnelle l’ensemble des médias aux ordres. Sur l’ensemble des catégories et de février à mars, alors seule vraie base de jugement, nous sommes encore sur une pente d’augmentation réelle de 2,1% par mois des demandeurs d’emplois dont seulement 1,2% est comptabilisé officiellement. Les 1,9% restants vont gonfler le lot des chômeurs non-inscrits à Pôle emploi mais chômeurs pour autant dont le nombre doit tourner autour de 4 millions selon des estimations parues dans le Journal du Net. A défaut de détenir toutes les données de répartition entre les catégories des radiations et des changements de catégorie, cette étude est approximative mais ne saurait s’éloigner beaucoup de la réalité. Le chômage progresse en France alors qu’il recule dans l’UE et le pari de Hollande est loin d’être réellement tenu. Un autre chiffre intéressant est le nombre de sorties pour reprise d’emploi déclarée qui passe de 101 200 entre décembre et février pour 98 700 entre février et mai soit une baisse trimestrielle de 2,5% ou 1,36% mensuelle moyennée. On ne peut pas dire que l’emploi reprend !

Peut-on espérer en Pôle emploi pour recaser les demandeurs autrement que dans la formation dont on sait le peu d’efficacité mais le grand coût ? Le compte personnel de formation (CPF) ne changera évidemment rien à l’efficacité de la formation mais incitera les salariés à s’inscrire un peu plus dans une formation qui ne débouchera souvent sur rien. Si, elle traumatise le salarié qui a consenti un effort et a espéré. Le ratio résultat/coût dans la formation, telle que pratiquée aujourd’hui, est misérable, tout au moins pour la formation hors entreprise. Même là j’ai vu beaucoup de dépenses parfaitement inutiles. L‘efficacité elle-même de Pôle emploi est à mettre en doute quand la plupart des reprises d’emploi viennent d’organismes privés. C’est l’activité économique qui est le pourvoyeur d’emploi et les prévisions de croissance ne seront sans doute pas tenues dans les mois qui viennent après le Brexit, et la consommation des ménages français, donnent des signes de repli ce mois-ci. 
Fort de ses 12% de popularité, François Hollande distribue des cadeaux en creusant la dette et fait des promesses pour un 2017 qu’il ne verra probablement que 4 mois mais va laisser une sacrée ardoise pour son (sa) successeur ! Éviter le 49.3 se paye cher en cadeaux. La France ne pourra éviter l’impact du Brexit sur son commerce extérieur avec la baisse de la Livre qui va handicaper ses exportations. Bien des raisons s’accumulent pour penser que la croissance sera plus molle que prévu alors que les États-Unis ne sortent toujours pas par le haut de la crise économique. Hollande promet beaucoup et ne réalisera rien sur le chômage ou alors il continuera à mentir mais les français prendront eux-mêmes leurs informations autour d’eux et le mirage disparaîtra. 

Il y a comme toujours un discours sur le chômage 

Qui masque la réalité d’une France absente

D’un sursaut européen même minime ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

mercredi 29 juin 2016

Slogan euro-fasciste : Revoter ! Slogan français : Dépenser !



A près de 52% les Britanniques ont voté le Brexit, sans doute sans savoir pourquoi Cameron l’avait proposé alors que le référendum est devenu persona non grata à Bruxelles. Ils ont saisi cet effet d’aubaine tant la colère contre Bruxelles s’est amplifiée devant son attitude sur le flux migratoire alors que l’âme britannique a toujours mal supporté de se voir imposer quoi que ce soit par le Continent. Alors le clivage apparaît nettement entre les « riches initiés » s’appuyant sur les « Sans Dents » et les « riches non-initiés » associés au peuple des européistes béatifiés. Il n’est que de regarder les mouvements de capitaux pour s’apercevoir que les « riches initiés » étaient peu nombreux. Ils n’ont rien perdu bien au contraire et leurs déclarations récentes sont intéressantes. Georges Soros prédit le démantèlement de l’UE avec délectation. Goldmann Sachs demande de faire comme si le Brexit n’avait jamais existé.

Ces grands manitous de la finance manipulent l’UE comme une pâte à modeler. Il faut bien la pétrir pour la rendre encore plus souple, autrement dit la démanteler, et pour ce qui concerne les « affaires » se comporter comme si le Brexit n’avait aucune importance, sauf qu’il permet de s’enrichir un peu plus. Le TAFTA ou TTIP est beaucoup plus important pour eux et la montée d’une certaine peur des dirigeants européens est nuisible à leurs plans. Il est donc urgent de réduire la résistance en divisant les pays. D’ailleurs on voit que, Allemagne mise à part, les pays de l’UE ne savent plus par quel bout prendre le problème et ils ne prennent pas le même. Les « Sans Dents » ont bien récupéré un peu de la liberté qu’offre le souverainisme mais on se chargera de progressivement les en dépouiller. Ils sont utiles, on les utilise, ils ne le sont plus, on les réduit au silence. Pourtant les « riches initiés » ont ouvert la boîte de Pandore et les peuples peuvent avoir un pouvoir de nuisance qui peut changer la donne… à eux de s’en rendre compte. Si ce n’est pas encore gagné, la luciole britannique apporte un peu de lumière. 

Mais dans l’autre camp c’est la rage, les « riches non-initiés » et les européistes béatifiés se sentent floués d’une victoire tant promise par les bookmakers et autres sorciers. Alors tous font chorus pour le No Brexit et un nouveau vote. Les partisans du multiculturalisme, de la tolérance jusqu’à la submersion migratoire, les élites bien-pensantes et le monde des entreprises exportatrices ferventes de libéralisme, se rassemblent pour crier leur déni de démocratie dans une attitude euro-fasciste. Une attitude que l’on retrouve dans l’écolo-fascisme, avec le martèlement du réchauffement climatique, que les Bretons attendent ce mois-ci, en faisant fi de tous les scientifiques de plus en plus nombreux qui doutent surtout sur son origine. Pour eux il faut bien voter, c’est-à-dire comme ils pensent, sinon on revote selon la méthode imposée aux français et aux hollandais pour la Constitution européenne. Mais le masque tombe. Les BHL, Attali, Minc et consorts crachent sur la démocratie et les « Sans dents » ignares auxquels on ne devrait donc pas demander l’avis.

Le catastrophisme du Brexit qui devait aussitôt mettre par terre le Royaume-Uni va faire pschitt dans quelques mois. Le RU va retrouver sa place et la City son rayonnement. Les marchés digèrent déjà la gifle et la monnaie de singe va couler un peu plus vite hors des banques centrales. La livre qui était à plus de 1,4 euros il y a un an était retombée à 1,25 euros en avril. Le 28 juin elle atteignait son point bas avec 1,1 euros mais dès aujourd’hui elle aborde une remontée vraisemblablement jusqu’à sa nouvelle valeur d’équilibre à 1,25. Le catastrophisme n’est pas là, ce qui ne veut pas dire que de nombreux ajustements ne devront pas être faits de part et d’autre. Les perdants seront les pays qui n’ont pas réussi leur évolution socio-économique pendant la période d’un environnement extérieur très favorable comme nous ne l’avons jamais connu en particulier avec le pétrole bon marché, des taux d’emprunt voisins de zéro, et un euro revenu à 1,10$ au lieu de 1,40 en mars 2014. Avec plus de 20% de variation de la monnaie, c’est beaucoup mieux que le Pacte de Stabilité et le Crédit d’impôt pour les entreprises exportatrices ! 

Malheureusement le coup de pouce involontaire dont nous bénéficions n’a apporté que de maigres résultats avec une croissance qui a même du mal à stabiliser le chômage de la catégorie A que l’on traficote en augmentant les radiations à Pôle Emploi et les mises en formation. C’est tout-de-même près de 600.000 demandeurs d’emploi depuis mai 2012. A titre de comparaison, de mai 2007 à mai 2011 soit aussi quatre ans, le nombre supplémentaire de demandeurs d’emploi de la même catégorie était de 566.000. Nous venions alors de traverser l’une des pires crises financières en 2008 avec un euro à 1,45$ en moyenne au lieu de 1,20$ pour les 4 ans Hollande, des taux d’emprunt de 3,5% de mai 2007 à mai 2011 pour 1,25% en moyenne de mai 2012 à mai 2016 et devenu 0,168% aujourd’hui à 10 ans et négatifs en-dessous de 8 ans. Pour le pétrole la comparaison sur ces deux périodes de 4 ans, on a respectivement 95$ le baril et 85$ en moyenne mais aujourd’hui on est à 55$. La comparaison montre de toute évidence que les premiers 4 ans de Hollande ont été bien pire que ceux de Sarkozy même si la crise de 2008 a été maîtrisée par un endettement plus important avec 6% par an en moyenne contre 4% sur 2012-2016.

La France reste un pays cigale qui profite de l’afflux d’argent des banques centrales, lequel cache encore l’endettement des États et des banques, pour faire flamber sa protection sociale et son nombre de fonctionnaires payés à crédit. Sur ce dernier point, non seulement cela alourdit la dépense publique par habitant, l’une des plus élevées de l’UE, mais elle reporte sur l’avenir un paiement des retraites plus lourd qui n’est pas provisionné dans les comptes publics. La cour des Comptes et l’Ifrap viennent de publier un document signalant que le budget dépenses 2016 ne sera pas tenu. L’État compte sans doute sur des rentrées supplémentaires, comme la chasse aux capitaux expatriés, pour se répandre en largesses électorales et en dépenses militaires dont une partie sera mise à part pour Bruxelles et vendre l’exécution de son budget. Pourtant c’est toujours nous qui payons les dépenses mises sous le tapis. 

Le fascisme envahit la vie publique et politique

Et c’est avec la bénédiction des européistes. 

Les britanniques bravent la tutelle

Quand nous, nous dépensons 

Ce que nous n’avons pas

Pour rester serviles ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

mardi 28 juin 2016

Le Brexit pour un nouvel axe Londres-Berlin-Pékin



Le Brexit marque la fin de la domination militaro-économique US ; l’Otan et l’UE n’étant que les deux faces d’une seule et unique pièce, même si la construction de la Politique étrangère et de sécurité commune a été plus longue à mettre en œuvre que celle du libre-échange. C’est cela qui se cache derrière le mouvement souverainiste britannique qui retient l’attention des politiques et des médias français. C’est encore une grave erreur de notre politique étrangère qui n’a pas su saisir l’occasion de faire un axe Paris-Berlin-Moscou quand il en était encore temps. Désormais la City et la couronne d’Angleterre ont repris la main et nous coupe l’herbe sous le pied pour une possibilité de création de cet axe Paris-Moscou du continent européen qui les marginaliserait. Il y a un signe important que les tabloïds ont passé sous un silence amusé, c’est la prise de position pour le Brexit de la reine d’Angleterre, position exprimée mezza voce compte tenu de la réserve constitutionnelle de la royauté. Cela n’aurait pas dû passer inaperçu. Il y a dans le monde deux personnages dont l’importance sur l’économie mondiale est ignorée car elle est cachée, la Reine d’Angleterre et le Pape. Tout est discret dans leurs actions dans ce domaine, comme le baiser du Pape François sur les mains de David Rockefeller, Henry Kissinger et le Baron de Rothschild. Baisers de Dieu à Mammon ? 

Quand ces deux personnages font des gestes symboliques, le monde se prépare à de grands changements et la visite du Pape à Cuba pour un geste de réconciliation ne se limitait pas à cela, c’était la face immergée de l’iceberg… les grandes manœuvres étaient commencées. Cuba devait rentrer dans le giron des États-Unis alors que l’affrontement avec la Russie était en cours. L’époque Nicolas Khrouchtchev devait prendre fin. Alors que l’OTAN se rapproche au plus près des frontières russes, il n’était pas possible que la Russie puisse en faire autant. Trois puissances régissent le monde au moins occidental, la puissance juive des grands banquiers dont le point central se trouve à la City, fief du pouvoir royal, la Franc-maçonnerie et le représentant jésuite de l’Église catholique. Ce dernier a les meilleurs liens avec Israël et le judaïsme, comme il l’a prouvé lors de sa visite au Mur des Lamentations en 2014 où il a même caché sa croix. 

Le Brexit révèle un tournant majeur dans la stratégie des puissants. Le Royaume-Uni a régné sur le monde durant le XIXème et le début du XXème siècle, puis a passé la main aux Etats-Unis tout en gardant la maîtrise financière par la City et le lien avec les banquiers juifs américains. L’heure est venue pour le Royaume-Uni de retrouver sa puissance jugulée par l’UE pourtant voulue par les USA. Devant l’échec de plus en plus évident de l’UE, et devant la perte de poids du dollar dans les transactions, en particulier pétrolières, le Royaume-Uni change de stratégie et on peut même penser que le Brexit n’était qu’une mascarade avec un mélange d’acteurs jouant vrai et d’autres jouant faux. Pour que le Brexit réussisse, il fallait qu’un minimum de gens ignore qu’il était programmé. Nul doute, entre autres, que Georges Soros savait et que sa ruée préalable sur l’or lui a encore permis d’engranger d’énormes bénéfices alors que d’autres gros investisseurs ont bu un gros bouillon de 150 Mds$. Cameron a joué le rôle qui lui était assigné et on s’est servi des leaders du « out » pour tourner une page historique du monde.

Tout laisse à penser que la France n’a rien vu venir et la colère de Hollande vient de sa déconvenue. Le Royaume-Uni revient vers la finance et l’autonomie dans ce domaine. Il veut tenter de reprendre la main aux États-Unis et va jouer sur une monnaie qui s’appuie de plus en plus sur l’or, le yuan. Il est probable que les discussions avec l’Allemagne vont être longues et difficiles, d’autant plus que Berlin est soutenu par Washington. Mais le bon sens des affaires fera que les nouveaux leaders Royaume-Uni-Chine joueront finalement l’axe Londres-Berlin-Chine et que les relations avec la Russie reviendront au beau fixe. Ce tournant est une bonne nouvelle pour le monde. L’hégémonie américaine va s’affaiblir et le monde multipolaire devrait nous éviter le conflit que les USA préparent pour sauver le dollar et s’emparer des richesses de la Sibérie. 

Mais en dehors de cet aspect vital, l’UE est livrée au démantèlement. La France se retrouve sans le poids du Royaume-Uni face à l’Allemagne avec une Italie en perte de vitesse et menacée de sortie par son peuple. Le poids de l’Allemagne est renforcé et celle-ci va imposer sa vision du continent européen, le fédéralisme à l’Allemande. En incluant la France dans une Europe réduite centrée sur elle, elle fait oublier le décalage des pays du nord et du sud, et nous réduit quasiment au silence. L’Allemagne se réarme et va vouloir inclure notre puissance nucléaire dans une défense européenne pour nous pousser à accepter que notre siège au Conseil de Sécurité de l’ONU soit un siège européen. Aurons-nous la force de résister ? Le peuple français ne se mobilisera pas pour cela. C’est pourtant crucial pour notre avenir.

Pour n’avoir pas eu une vision prospective de notre avenir dans un monde où les pays émergents vont devenir des puissances incontournables, pour n’avoir pas compris que l’alliance avec la Russie était vitale et que l’arrivée de la Turquie dans l‘UE n’était pas souhaitable, pour n’avoir pas compris que seul l’axe Paris-Berlin-Moscou était de nature à nous préserver de l’hégémonie américaine, de l’Ostpolitik et d’un retour du Royaume-Uni avec la finance anglo-saxonne et juive, La France passe à côté de l’histoire. Elle a raté le coche et va devoir se battre contre l’Allemagne ou accepter le joug de la machine allemande qui va nous traîner comme un tandem. C’est au peuple français d’en prendre conscience et de comprendre que désormais Bruxelles et Berlin ne feront qu’un. Lui seul peut dire non et crier, comme le peuple anglais, FREXIT. Même si le peuple britannique a été trompé sur les véritables enjeux, il a finalement agi pour le bien de son pays. 

Pas d’avenir pour les peuples qui ne croient pas en eux !

Car les puissances de l’argent ne craignent personne 

Hormis le soulèvement des peuples sur le thème

De la défense de la démocratie et de la liberté ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon