dimanche 31 décembre 2017

La désinformation climatique « en marche » forcée


Traduction : "Dans l'Est, cela pourrait être la veille du jour de l'an LA PLUS FROIDE jamais enregistrée. Peut-être pourrions-nous nous servir un peu de ce bon vieux réchauffement climatique pour lequel seul notre pays, et pas les autres, était sur le point de payer des MILLIONS DE MILLIONS DE DOLLARS afin de se protéger. Couvrez-vous !".

Il fait froid en effet aux États-Unis. Depuis quelques jours, l'Amérique du Nord est frappée par un froid extrême. Outre les fortes chutes de neige (1,5 mètre en 48 heures), des températures allant de -40 à -50°C ont été enregistrées et la situation pourrait perdurer encore quelques jours selon les météorologues, qui ne prévoient pas de remontée des températures pour le moment. C’est du jamais vu depuis 1993. Au Canada, les bulletins d'avertissement de froid extrême appellent les populations à la vigilance et à éviter les déplacements. 

Bingo ! Macron a eu la réponse du berger à la bergère. La vigueur du battage médiatique français contre Trump suffit à montrer que celui-ci a visé juste, là où cela fait mal. En effet une attaque aussi frontale contre le dogme du Réchauffement Climatique d'origine Anthropique (RCA) ne pouvait pas rester impunie. Pour ne prendre qu'un exemple dans le concert des pleureuses, le Figaro français se livra à un réquisitoire en règle, avec dénonciation de la posture anti-scientifique du Président américain. L’argumentation est basée sur l’utilisation d’un phénomène météorologique pour en tirer des conclusions climatologiques. Le plus drôle est que, si cette remarque sur l’utilisation d’un phénomène météorologique local et limité dans le temps pour en faire un argument de justification du climato-scepticisme est recevable, c’est justement ce que ne cesse de faire le gouvernement et surtout la grande majorité des médias à grande audience pour justifier le réchauffement climatique !

Mais plus énorme encore est le contre-feu, si chose dire, des incendies en Californie abondamment montrés avec des commentaires répétés pour prouver que des incendies en hiver ne pouvaient que provenir du réchauffement climatique, alors que le froid intense n’a été cité que furtivement et sans aucun commentaire. Peu de gens, j’en suis sûr, ont noté que l’on ne pouvait pas accuser Trump de confondre évènement météorologique de température et évènement climatique, et procéder de manière aussi peu scientifique pour des incendies en période hivernale ayant valeur climatique, même si cet incendie Thomas déclenché en Californie le 4 décembre est le plus important depuis celui de 1932. Il a ravagé 110.641 hectares, soit davantage que le précédent record établi par l’incendie Cedar en 2003. En 1932 on ne parlait pas du réchauffement climatique, mais aujourd’hui on lance ce genre de commentaire : 

« Ce qui est important, c’est que ces incendies vont devenir très fréquents, c’est ce que la science nous dit » a déclaré le gouverneur de l’Etat Jerry Brown lors du sommet de Paris.  Or la science dit autre chose affirmant qu’il n’est pas possible d’établir un lien entre les feux de forêt et le réchauffement climatique, comme le rappelait le Los Angeles Times dès 2015. Mais comme il n’y a jamais de fumée sans feu et que, pour la plupart des gens, c’est parole contre parole, l’argument reste dans les esprits. Si j’insiste sur la désinformation climatique, c’est qu’il y a là le pire enfumage du siècle où il suffit que des médias soient payés pour répandre la « bonne » parole dans un domaine où l’on ne cible que les arguments en faveur de la thèse officielle au mépris de toute vérité scientifique contrôlée. C’est tout simplement une arnaque dont le but final est de prendre nos sous en nous persuadant d’une bonne action.

Regardons donc ce que publie la National Oceanic and Atmospheric Administration (en abrégé NOAA), en français l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, qui est l'agence officielle américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère. Son rapport intitulé « Causes et prévisibilité de la sécheresse Californienne 2011-2014 », attribue la période de sécheresse intense qu’a connu la Californie depuis 2011 à des causes naturelles. Le diagramme ci-dessous extrait du rapport montre par exemple que l’hiver le plus sec a été celui de 1976 à 1977, qu’une période de sécheresse prolongée a été observée dans les années 1920 et 1930. Il y a également eu des périodes humides prolongées, dont une au milieu des années 1990. Cependant, sur les 120 années d’enregistrement, il n’y a pas de tendance claire vers des conditions plus humides ou plus sèches. Les deux principales conclusions du rapport de la NOAA sont les suivantes :
   . La sécheresse en Californie n’est pas un phénomène nouveau : la période de sécheresse actuelle a des précédents ;
    . L’étude ne trouve aucun effet du changement climatique anthropique et attribue la récente sécheresse en Californie à des causes naturelles.

Alors que le GIEC n'a même pas pris position, quel autre organisme que la NOAA est-il plus crédible et alimente ces bobards ? Aucun, la désinformation est créée de toutes pièces et on y associe même le gouverneur de la Californie qui, comme par hasard, s’oppose à Trump et s’est fait un plaisir de répondre à l’invitation de Macron pour l’anniversaire de la COP21. C’est dire si ce lien incendies-réchauffement climatique est crédible ! On peut tout-de-même penser que les scientifiques ne peuvent pas affirmer n’importe quoi et se basent sur des constats scientifiques. Les sécheresses sont des catastrophes récurrentes en Amérique du Nord. C’est ainsi qu’il est intéressant de mettre en perspective la sécheresse actuelle en Californie par rapport aux sécheresses affectant de façon récurrente l’Ouest des Etats Unis depuis plusieurs centaines d’années. Une reconstruction dendro-chronologique des périodes de sécheresse en Amérique du Nord sur une période de plus 1000 années révèle l’existence de périodes de « méga sécheresses » (notamment pendant une période de 400 ans entre 900 et 1300) qui ont excédé en intensité et en durée les sécheresses des années postérieures à 1850, comme le montre le graphe ci-dessus :

Il est assez cocasse de noter que l’on accuse le réchauffement climatique de provoquer des incendies en hiver, saison où la température est la plus froide. Quelle pourrait être la cause et le remède à ces incendies répétés ? Un article du National Geographic propose une explication. Stephen Pyn, ancien pompier aujourd’hui historien et professeur à l’Université d’État de l’Arizona défend la thèse que des feux d’intensité relativement faibles mais fréquents et maîtrisés réduiraient le risque des grands incendies catastrophiques. Faute de quoi, il y a accumulation du bois sec, de feuilles et autres matériaux qui rendent les incendies plus graves avec des conséquences dévastatrices. Cette technique était utilisée autrefois par les Amérindiens.

Sarkozy s’était risqué à mettre en doute le lien anthropique avec le réchauffement climatique. Probablement tancé par ses mentors, il avait vite mis fin à ce point de vue. Ceux-ci n’ont pas manqué de faire la leçon à Hollande et Macron qui se sont fait les chantres de cette duperie mondiale. Il a fallu que les mentors de Trump ne soient pas les mêmes pour que celui-ci mette les pieds dans le plat et fasse trembler la thèse officielle et les milliards qui y valsent. La propagande a donc repris de plus belle après ce crime de lèse-majesté. Trump est l’objet de critiques acerbes pour tenter de le ridiculiser, comme si celui-ci avait pris seul cette décision sans qu’il lui soit présenté de solides arguments par des climatologues de renom.

Mais en France nous devons subir cette désinformation promue par l’UE dans le but de la « décarbonisation de la planète », sans réaliser que sans carbone l’humanité périrait faisant de ce slogan une idiotie. Je suis prêt d’ailleurs à prendre le pari que l’Allemagne, l’un des principaux pollueurs européens sur ce sujet et arrivant à un point de rupture dans son plan énergétique, va bientôt mettre une sourdine à cette folie des énergies renouvelables pour elle-même tout en vendant ses éoliennes aux français, peu pollueurs mais qui rêvent de sauver la planète. Mais pour l’instant la doxa règne, et les ignares sont priés de se taire et se font ridiculiser.

Le réchauffement climatique sert à échauffer les esprits

En jouant sur les bons sentiments humanitaires

De peuples qui n’ont pas d’autres moyens

Que d’écouter ce qu’on leur délivre :

Des sornettes en boucle comme

Le petit livre rouge de Mao.
Claude Trouvé
31/12/17

samedi 30 décembre 2017

Perdrons-nous aussi une démocratie gagnée dans le sang ?



Pendant que la France se déshabille chaque année un peu plus de ses pouvoirs régaliens, le dernier en date étant l’abandon de la politique migratoire où la France se contente d’accueillir et de faire un petit tri dans les arrivants légaux ou non, la démocratie est mise à mal par les lois sécuritaires et par le contrôle de la liberté d’expression. Les médias, dont le Monde devenu aux ordres, s’insurgent contre l’arrivée de la chaîne RT, d’expression russe, en demandant l’interdiction de la propagande. Il est loin le temps où l’Humanité faisait sans complexe la propagande de Moscou. Presque toutes les grandes chaînes de télévision font pourtant une propagande massive et continue de l’UE bienfaitrice, du réchauffement climatique, du danger russe, iranien, syrien et bientôt chinois. Or toutes ces propagandes sont directement issues de la politique américaine de son complexe militaro-industriel, soutenu par les grandes fortunes américano-juives et même par le Pape qui leur a fait visiblement allégeance. Celui-ci défend la politique migratoire sans limite demandée par les grands lobbies pétris de mondialisme au risque de la disparition de l’identité nationale dans un « melting pot » à l’américaine, lequel contrairement aux États-Unis s’applique sur des histoires anciennes, des coutumes, des religions, et surtout des langues totalement différentes.

Jean-Claude Juncker ne veut plus entendre parler de référendum, donc de démocratie, pas plus qu’il ne veut permettre la remise en cause de l’euro. Hollande avait déjà repoussé l’idée d’un référendum et nous sommes désormais dotés d’un Président pharaon pyramidal avec au-dessus de lui le dieu UE qui lui dicte, comme à Moïse, les tables de la Loi dans un Décalogue à usage macro-nique. Une Assemblée de godillots, pour une bonne part tout étonnés d’être là, laisse les partis traditionnels dans une hébétude dont ne filtre qu’un murmure de contestation. Parmi eux chacun y va de son couplet anti-européen pour terminer par une allégeance forcée à l'UE, comme le nouveau Président autrichien. C’est ce que l’on appelle beaucoup de bruit pour rien. Tous ces grands perdants se moulent tant bien que mal dans le carcan de l’UE, de l’euro et de l’OTAN même s’ils prétendent qu’il gêne aux entournures. Ils deviennent ainsi incapables de proposer un changement réel de politique et, pour se situer dans l’opposition, ils promettent des modifications dans le fonctionnement de l’UE, donc du TFUE. Mais ils marchent ainsi dans les pas de Macron qui se fait fort, avec son ange gardien Merkel, de faire « bouger l’UE ». 

Évidemment les uns et les autres ne feront rien bouger du tout sans casser l’UE, et pour cela il faut avoir une volonté qu’ils n’ont pas. L’unanimité des voix des pays demandée pour pouvoir bouger les traités relègue aux calendes grecques toute évolution notoire. De toute façon, si évolution il y a ce sera vers le fédéralisme demandé par la Commission Européenne, donc une mainmise plus contraignante sur les pouvoirs restants des pays et sur la démocratie exécrée. L’éloignement de l’électeur avec le vrai pouvoir sera encore agrandi, ce que prépare Macron pour les européennes avec des listes transnationales.

Tout va donc perdurer à moins que le peuple réalise que la politique d’austérité est à usage exclusif sur lui avec une avalanche de taxes et d’augmentation des services, timbres, gaz, électricité, gasoil, péages, prix du contrôle technique des véhicules harmonisé en hausse pour raison d’égalité européenne, suppression des contrats aidés, et sans doute vignette auto, plus une réflexion sur un SMIC au rabais, etc. Son apathie, sous le coup d’une élection présidentielle ravageuse où le Président est arrivé au premier tour avec seulement 24% des suffrages exprimés et 18% des inscrits, mais a finalement conquis un pouvoir sans partage, sera-t-elle secouée par tout ce qui va lui tomber sur la tête ? La puissance médiatique qui a porté Macron au pouvoir peut l’aider encore à donner le change avec des bravades laissant croire qu’il décide de tout alors qu’il ne fait que lire les directives européennes. 

Démocratie devient « Bonsoir tristesse » et le peuple anesthésié a oublié le prix payé par la Révolution Française et par son prolongement de l’Empire. C’est au total près de 2 millions de morts jusqu’en 1815 le prix payé pour instaurer et consolider la démocratie, car l’Empire n’a fait que la structurer à l’intérieur et la défendre à l’extérieur pour consolider ses frontières dans une lutte à mort avec les anglais. C'est l'Angleterre qui l'y a contraint : elle ne tolère jamais la présence d'une grande puissance sur le rivage qui lui fait face. Avec la Révolution, tout change. Les invasions recommencent : on se bat sur le sol français dès 1792, et pour finir sur deux occupations ennemies, en 1814 et 1815. Deux millions : c'est à peu près autant que ce que coûteront ensemble à la France les deux conflits les plus meurtriers de l'histoire, ceux de 1914 et de 1940. Mais le sacrifice est plus lourd quand il frappe un peuple de quelques 27 millions d'âmes, que s'il se rapporte à 40 millions de citoyens. La Révolution avait détruit les forces vives du pays et l’avait livré à l’appétit des puissances étrangères. En gagnant la démocratie, le peuple avait gagné le droit de se faire tuer dans une armée de conscription et non plus de professionnels.

La révolution française a été sans pitié. Les tribunaux révolutionnaires ont condamné à mort 2747 citoyens. Le comble de l’horreur a été le génocide de Vendée. Luc Ferry écrit : « Les guerres de Vendée, c’est le premier grand génocide dans l’Histoire de l’Europe, il y eu 500.000 morts ! (…) Plus aucun historien ne le conteste aujourd’hui ». L’extermination de la population de Vendée et l’anéantissement de ses biens sont les fruits de lois votées en conscience partagée en août, octobre et novembre 1793. Dans son livre Chronique du Purgatoire (Calman-Lévy 2010), Catherine Paris précise que le terme de dépopulation peut être appliqué à la Vendée où 45% de sa population a été exterminée. « Les Colonnes infernales lancée à l’ouest tuèrent, violèrent, torturèrent, non seulement les hommes, femmes, enfants, enfants à la mamelle, vieillards sur leur grabat, mais reçurent également l’ordre écrit d’exterminer les animaux de ferme, d’arracher et de brûler les haies et récoltes, afin que cette « race » honnie de vendéens disparaisse. »

Les rapports des généraux républicains commandant les Colonnes sont aussi particulièrement explicites : « Nous en tuons près de 2 000 par jour. […] J’ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d’enfants. […] J’ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j’ai trouvés. Je préfère égorger pour économiser mes munitions… » Dans sa lettre à la Convention, datée du 23 décembre 1793, le général Westerman écrit : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. » 

La République qui s’est fondée sur un bain de sang rarement vu jusque-là en Europe, qui a tué plus que des siècles d’Inquisition, de croisades et de guerres locales réunies, n’a pas assumé ses propres actes. En gros la Terreur et les guerres révolutionnaires ont fait 1 million de morts, et de 1789 à 1815 il faut ajouter un autre million. Après ce soulèvement du peuple qui a finalement vidé la France de sa population et l’a ruinée, il nous reste ce qui fait aujourd’hui la Constitution Française et la République une et indivisible dans une France voulue démocratique. De Gaulle a parachevé la démocratie en donnant le droit de vote aux femmes, en créant l’élection du Président au suffrage universel, et en pratiquant le référendum.

La démocratie est née dans l’horreur et dans le sang, mais elle a donné à notre peuple le devoir de défendre son identité et ses frontières, de répandre sa culture et de rayonner dans le monde entier. Hélas, c’est un joyau qui est en train de se ternir alors que s’évanouit l’odeur du sang séché qui l’a vu naître. Le peuple oublie que ce bien précieux est en train de passer en d’autres mains puissantes et étrangères dans un emballage argenté du travail de serfs modernes auquel on donne le droit de survivre à condition de produire. La dîme à payer devient de plus en plus lourde et la voix pour contester de plus en plus faible. La démocratie est en danger.
 
La démocratie se meurt dans l’apathie générale 

Le bruit assourdissant de la propagande

Fait oublier que le mondialisme 

Est en train de massacrer

L’âme révolutionnaire !


Claude Trouvé 
30/12/17