mercredi 30 novembre 2016

Le refroidissement de l’arnaque du réchauffement climatique



L’hiver va être très froid disent certaines augures et les médias s’en font l’écho. Tokyo était sous la neige en novembre, du jamais vu depuis 54 ans. Il neige en Arabie Saoudite. Tiens, serait-ce que certains redoutent que leurs affirmations puissent être mises en doute par les « cons » eurosceptiques ? Pour bien montrer que la doxa du réchauffement ne se laisse pas influencer par cet épiphénomène probable, elle affirme que cela ne change en rien la certitude du réchauffement. C’est vrai, mais alors il ne faut pas nous bassiner sur les médias avec les constats mois par mois, semaine par semaine, de décalage en hausse par rapport à la température « normale », comme preuve du réchauffement. On oublie seulement de nous dire sur combien d’années cette température normale est moyennée. On commente les températures de la métropole comme s’il s’agissait de relevés mondiaux et on associe tout cataclysme largement médiatisé au dérèglement climatique. Ce dernier point ne résiste pas d’ailleurs à l’analyse des données connues sur un siècle. C’est une affirmation purement gratuite que ne reconnait même pas le GIEC, organisme onusien de référence.



Il est tout d’abord bon de rappeler que le changement climatique est permanent sur la planète Terre qui n'a jamais été en équilibre, le climat a toujours varié ! Rappelons-nous que par exemple : Au 13ème siècle le Groenland permettait à une colonie de Vikings de vivre de culture et d'élevage. Aujourd'hui c'est impossible car il est essentiellement couvert de glaces. La vigne était cultivée à Amiens et en Angleterre, à la même époque. L’homme était pourtant loin d’émettre autant de CO2. Le lien entre le réchauffement et le CO2 paraît indéniable si l’on regarde les évaluations que les spécialistes ont pu faire sur 40.000 ans. A première vue cela conforte la théorie actuelle du réchauffement par le CO2, à ceci près que les variations naturelles du CO2 ont été d’une ampleur très au-delà de celles des interventions humaines. Mais il reste une inconnue, le CO2 est-il la cause ou l’effet du réchauffement ? L’échelle énorme de temps du graphique ne permet pas de conclure, sauf si l’on regarde la période la plus récente où visiblement la température a atteint son maximum avant celui du CO2. De nombreux scientifiques ont affiné le lien période par période et sont persuadés que le CO2 est un effet et non une cause car les hausses de température ont toujours précédé celles du CO2. Au passage on voit que l’on peut facilement être berné de bonne foi par un simple graphique. 

On nous rabâche la preuve du réchauffement par la fonte des glaces au Pôle Nord, sans d’ailleurs nous parler du Pôle Sud qui fait l’inverse, évidemment du au CO2 anthropique. Alors il est bon de se référer aux températures du Groenland. Les données scientifiques fournies par le National Climatic Data Center-noaa, résultant des différents sondages GISP de la glace au sommet du Groenland, décrivent les variations de la température moyenne au centre du Groenland par la mesure de la variation de concentration d'un isotope de l'oxygène. La reconstitution donnée sur la figure ci-dessus montre les variations de température au Groenland durant les 4000 dernières années. Le "petit âge glaciaire" des 16 et 17ème siècle ainsi que l'optimum climatique de l'an mille (Vikings au Groenland) sont ici bien visibles ainsi que d'autres optima encore plus chauds. Cette courbe montre surtout que la température moyenne actuelle au centre du Groenland est particulièrement froide ! La température moyenne a été dans les 4000 dernières années, en général, plus élevée qu'aujourd'hui et jusqu'à environ 3°C ! On constate aussi les valeurs importantes des vitesses de variation de la température moyenne qui impactent le climat du Groenland mais aussi certainement le climat de l'hémisphère nord. Ces vitesses de variation ancestrales sont pour la plupart SUPERIEURES à celles observées au 20ème siècle, qui est d'environ 0,7°C par siècle. Donc tout cela sans aucune action de l'homme.

On pourrait discuter pied à pied toutes les affirmations données comme des postulats par la doxa climatique mais cet article veut juste montrer que le doute s’appuie sur des faits qui méritent d’être pris en considération. Ce n’est évidemment pas le cas actuellement. On a fait beaucoup de bruit sur la COP21, beaucoup moins sur la COP22 pour la raison qu’elle ne se déroulait pas dans notre pays mais aussi parce que Donald Trump a jeté un pavé dans la mare en se plaçant dans le camp des eurosceptiques. La COP22 a donc été très tristounette car la défection probable des États-Unis sonne le glas des dépenses somptuaires qui doivent être engagées dans la lutte pour le climat. On va passer sous silence la réunion Contre-COP22 de scientifiques eurosceptiques à Paris les 1 et 2 décembre avec la présence du scientifique et ministre  Claude Allègre, membre de l’Académie des Sciences, car on n’a pas arrêté d’affirmer que le consensus était quasi-total. 
 
Mais l’arnaque ne s’embarrasse pas de présentations trompeuses dans les médias. J’en veux pour preuve un excellent article publié sur le site souveraineté.org mettant en lumière la présentation comparative des températures du globe sous forme de couleurs comme nous le voyons souvent sur les médias mainstream. Cet article montre le changement des températures affectées aux couleurs entre 2008 et 2014. C’est tout bonnement 20°F soit un peu plus de 11°C qui séparent les deux codes couleurs. Maintenant regardons les cartes des États-Unis en 2008 à gauche et 2014 à droite.



Il saute aux yeux que le réchauffement climatique paraît une réalité pour les États-Unis, donc par extension pour l’ensemble du monde. Seulement si le code des couleurs de 2008 avait été conservé, la plupart des États du centre et du sud-est seraient apparus en vert et jaune. L’impression visuelle aurait été toute autre. Voilà le genre de désinformation auquel nous sommes soumis, ce qui montre au passage que le doute existe même chez ceux qui prônent le réchauffement, sinon ils n’auraient pas besoin de ce type de tromperie. 

Nous sommes là aussi victimes d’une campagne de désinformation.

Elle est orchestrée au plus haut niveau mondial de décision. 

Elle sert donc les intérêts financiers des banquiers

Qui en font un double instrument de profit 

Et de prise en main des peuples… 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

mardi 29 novembre 2016

Piètre bilan et exploitation des peuples


Un quinquennat se termine et un candidat à la Présidence est en position favorable à la droite de la pensée unique. Il est temps de regarder ce que le mandat actuel nous laisse en héritage et ce que les propositions du candidat de la droite nous réservent. La France tient la cinquième ou sixième place dans l’économie du monde et une dette en constante augmentation. Le candidat Fillon se propose de lui donner la première dans les années qui viennent. Regardons cependant la position de notre richesse produite par habitant, en gros le PIB/habitant. Si cet indicateur souffre de certaines insuffisances, il n’en reste pas moins le meilleur indicateur de la santé globale d’un pays. On constate que nous sommes à la 21ème place dans le monde pour le PIB/habitant. On voit de suite qu’entre la 5ème place dans l’économie mondiale et cette 21ème place du PIB/habitant, il n’y a pas coïncidence. D’ailleurs les statistiques ont déjà évolué en ce qui nous concerne puisque la croissance 2016 a été ramenée à 1,4% par rapport aux 2% prévus. Notre 21ème place pourrait bien être encore plus mauvaise à fin 2016.

Or ce qui intéresse le peuple c’est son niveau de vie moyen, lui-même très lié à cet indicateur qui peut être complété par l’indice Gini qui mesure la disparité des revenus. On voit que la place de notre économie dans le monde ne garantit pas la même pour le PIB/habitant. Il y a donc tromperie sur les espoirs de niveau de vie. De toute évidence il est illusoire d’envisager de prendre la première place sur celui-ci. Il faudrait tripler le PIB/habitant pour égaler le Luxembourg et plus que le doubler pour atteindre celui de la Suisse.

Une autre attente est que l’amélioration de cet indicateur soit quelque chose d’assuré pour l’avenir donc dû à notre travail et à l’apport de la science et de l’innovation. Malheureusement l’augmentation du PIB/habitant est très liée à l’augmentation de la dette/habitant. On peut dire que l’augmentation de 100$ du PIB/habitant est obtenue en moyenne grâce à 90$ d’augmentation de la dette/habitant. Autrement dit nous améliorons notre sort en repoussant la dette sur les générations futures pour 90% de celui-ci. Le graphique ci-dessus le montre bien visuellement même si les situations de départ sont différentes. On voit d’ailleurs les ravages de la politique d’austérité imposée à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Cette dernière ne nous a pas encore atteint de plein fouet mais nous ne brillons pas par rapport aux pays du nord de l’Europe. Notre bilan est peu enviable. 

Or c’est bien cette politique d’austérité que nous promet Fillon, la politique de la troïka UE-BCE-FMI, celle des banquiers. L’effort sur la relance économique doit être payé par le peuple, politique basée sur le principe simple : plus on travaille, plus on produit. Il suffit de dire que c’est du bon sens, que l’heure est grave et qu’il n’y a pas d’autre alternative pour que le peuple y croit…au moment du vote. Malheureusement cela c’est de la politique, elle se fiche souvent de la réalité pour la remplacer par des mirages. Quand les chiffres sont là pour les démentir, ils n’en parlent pas. On reste sur les slogans. En effet, comme je l’ai publié le PIB/habitant n’augmente pas avec les heures travaillées annuelles mais au contraire il diminue. On peut même dire que 100heures de travail en plus diminuent en moyenne le PIB/habitant de 3283$ en 2015. La France est particulièrement mal placée sur ce point… parce qu’elle valorise très mal les heures travaillées par rapport aux pays du nord et même à la Belgique. Le problème n’est pas dans le nombre d’heures travaillées mais du côté de la fiscalité et de toutes les contraintes administratives et autres qui freinent notre développement économique. L’augmentation des heures travaillées du secteur privé ne ferait qu’aggraver le problème. 

On pourrait au moins espérer que ceci va diminuer le chômage même si intuitivement on puisse penser le contraire. Il n’en est malheureusement rien même et l’effet inverse est statistiquement assez probant. On peut même dire qu'en moyenne 100 heures de travail en plus ont tendance à augmenter le chômage de 2% en Europe. J’ai montré que l’on retrouvait le même constat sur la durée hebdomadaire du travail dans un article précédent.

Il n’y a donc rien à espérer bien au contraire pour le peuple de l’augmentation des heures travaillées par la durée annuelle et hebdomadaire du travail en ce qui concerne le secteur privé. Ceux qui ont voté Fillon, Sarkozy ou Juppé aux primaires ont voté (sans le savoir)... pour les banquiers : austérité pour le peuple et coup de pouce à l’économie pour le Medef. C’est le pompage prévu de l’argent du travail vers celui du capital spéculatif, du bas vers le haut. C’est le sentier vers lequel sont conduits tous les pays du Club Med. Ce jugement n’exclut en rien d’autres mesures qui sont de toutes façons à prendre et salutaires dans le programme de la pensée unique de droite. Mais pour espérer sortir de la main des banquiers et arrêter de faire suer le peuple, il faut sortir de l’UE et de l’OTAN, et redonner à notre monnaie son pouvoir d’ajustement. C’est cette action qui est prioritaire. N’oublions jamais que Juppé, Fillon ont été adoubé par le groupe Bilderberg des banquiers, que Macron a été invité par la City pour lui financer sa campagne, que le pape a baisé les mains des Rothschild et Rockefeller et non l’inverse, et que Sarkozy et Hollande nous ont dit que nous n’échapperons pas au Nouvel Ordre Mondial. Ce sont des signes qui ne trompent pas. 

Toute la pensée unique gauche-droite et ses médias

Assomment le peuple de contre-vérités, 

D’espoirs vains et de mirages.

Les banquiers ne veulent 

Que notre argent ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon