samedi 23 mars 2019

La Glace aura-t-elle disparu en Arctique et en Antarctique dès 2050 ?


Les tenants du réchauffement climatique en sont persuadés vu les prévisions d’Al Gore qui voyait l’Arctique sans glace dès 2013 et les prévisions d’immigrations massives sous la pression de la montée des mers et des océans. Il semblerait qu’ils aient raison si l’on regarde le graphique ci-contre qui donne l’évolution de l’ensemble des glaces de l’Arctique et de l’Antarctique dans les périodes de glaciation entre 1979 et 2019 et en millions de km2. Durant cette période la superficie de glace de l’Antarctique a perdu 2,505 millions de km2 et l’Arctique 2,225 millions de km2 selon les données fournies par le National Snow & Ice Data Center (NSIDC). A ce rythme un calcul de perte linéaire donne 39 et 40 ans pour avoir la perte totale de superficie de glace respectivement pour les deux glaciations saisonnières opposées. Cela nous porte à une date entre 2057 et 2059. En 2050 on aura donc déjà des mois sans glace. On en déduit que la montée des eaux est inexorable et que la planète est bien le siège d’un réchauffement qui fait fondre logiquement les glaces. Ce raisonnement semble d’une logique imparable et conforte la vision catastrophique propagée et appelant à l’urgence climatique et à la puissance de l’homme pour le gérer en décarbonisant la planète.

Mais si l’on regarde attentivement ces courbes et en particulier la période de glaciation de l’Antarctique, donc justement en ce moment, on trouve de bizarres remontées de la superficie glaciaire en 2009 et 2014 qui n’ont pas d’explication simple puisque l’augmentation des taux de carbone suit une trajectoire continue et que la hausse des températures a commencé en 1979 jusqu’en 1998, suivie d’un palier jusqu’en 2013, selon les relevés satellitaires de température de la NOAA. Par ailleurs les variations de superficie apparaissent beaucoup plus chaotiques dès la période 2006-2007. La superficie glaciaire en 2014 de l’Antarctique est particulièrement étonnante. Il se pourrait que l’évolution de la température des océans ne suive pas la même logique que celle de l’ensemble terres-océans.

Le graphique de cette évolution ne présente pas de différences significatives avec l'évolution de l'ensemble terres-océan présenté dans l'article précédent et l’on retrouve grosso-modo les mêmes périodes d’évolution avec une augmentation de température essentiellement obtenue en 1978-1998. On note simplement que le palier de température est en dessous de 0,1°C par rapport à celui noté sur l’ensemble terres-océans. Il en est de même pour le maximum atteint en 2016 à +0,76°C par rapport à 1880 au lieu de +0,94°C pour l’ensemble terres-océans. La baisse de température en 2018 est aussi plus faible avec -0,01°C que celle de l’ensemble terres-océans à -0,07°C. Ceci confirme le rôle régulateur de la température des océans. Il est d’ailleurs probable que la redescente des températures globales de l’ensemble terres-océans soit freinée par ce rôle régulateur. Toutefois pour les températures des océans on retrouve bien le mouvement d’ensemble des températures sur l’ensemble de cette période. Il faut donc émettre l’hypothèse qu’à l’évolution des températures de l’air s’ajoutent des phénomènes de circulation des eaux sous forme de courants marins qui perturbent profondément l’évolution annuelle des températures des océans à proximité des calottes glaciaires. Il n’en reste pas moins que l’évolution de la superficie des océans est à la baisse sur cette période de 1979 à 2018. Toutefois cette évolution chaotique demande une interprétation plus fine au regard de l’évolution des températures globales en particulier des océans.

On peut analyser l’évolution des glaces selon l’illustration faite sur les températures globales en mettant en évidence les différentes périodes comme le présente le graphique ci-contre. On observe cette fois deux paliers de superficies en particulier un très visible sur la glaciation de l’Antarctique. Mais le palier de 1979 à 2004 ne respecte absolument pas la montée des températures globales de cette période, ni même celle des océans, même si globalement on note bien une baisse de température entre les deux paliers successifs. Il y a donc déconnexion entre la dynamique lente de variation des périodes de glaciation et celle plus rapide en particulier des températures globales terres-océans. Il semble que l’on a affaire à un effet retard de l’augmentation des températures de la période 1978-2013 qui ne se manifeste qu’à partir de 2006-2007 soit environ trente ans après. Ceci laisserait supposer que la perte de glace de la période suivante pourrait se poursuivre encore une quinzaine d’années quelle que soit l’évolution des températures à venir. Mais cette observation amène une autre réflexion. S’il en est ainsi, la prédiction sur les superficies glaciaires n’ont pas de sens au-delà de 2035. Tant que la compréhension de la cassure de 2006-2007 n’aura pas trouvé une autre explication, on ne peut pas donner une valeur probable au constat fait précédemment d’une disparition des glaces au-delà de 2050. Ce constat est fondamental. On peut aussi bien admettre que dans les quinze ans qui suivent on aura, en moyenne, une stagnation des superficies glaciaires au niveau actuel tant dans l’Antarctique que dans l’Arctique. 

Sur la température globale terres-océans il semble s’amorcer depuis 2017 un retour vers le palier de température de la période 1998-2013. La température des deux premiers mois de l’année 2019 paraît aller aussi dans ce sens. La surchauffe 2014-2016 pourrait donc n’être que passagère et son effet pourrait alors se faire sentir dans… 30 ans pour quelques années. On voit que l’on est dans une conjecture sans filet comme la prédiction de disparition des calottes glaciaires. Le but de cette petite étude est de montrer la fragilité des prévisions balancées sans vergogne vers des populations qui n’ont ni le temps, ni la capacité, de contester des affirmations péremptoires. Le fait qu’Al gore se soit lourdement trompé en affirmant la fonte des glaces en 2013 s’est vite effacée dans la mémoire populaire où l’ours sur son glaçon laisse beaucoup plus de traces. La climatologie est une science particulièrement complexe, relativement jeune, et qui est en pleine découverte des facteurs influents et de leur importance relative sur l’évolution des températures. Je ne suis pas climatologue mais la lecture de nombreux rapports scientifiques m’a convaincu que les prévisions actuelles, à quelques dizaines d’années devant nous, n’auront aucun sens tant que les modèles mathématiques dont elles sont issues n’auront pas démontré à postériori qu’ils ont prévu correctement les températures sur au moins une vingtaine d’années. Or pour l’instant, elles en sont non seulement incapables mais l’écart entre les prévisions et les réalisations ne cesse de s’accroître dans le sens de la surestimation de l’élévation réelle des températures.

On voit que même l’indicateur superficie des glaces révèle des variations inexpliquées même si sur un temps long, la température globale affecte celui-ci. Les alarmes sur la disparition des glaces n’ont donc pas lieu d’être, et leur superficie peut ne plus évoluer encore pendant 15 ans et après on ne sait vraiment rien.  Le seul indicateur fiable, et celui à surveiller, c’est la température globale terres-océan et il n’affiche pas d’évolution au niveau des prévisions alarmistes pour l’instant. Tout le reste est un bourrage de crâne et un détournement du seul indicateur de température, qui évidemment peut changer les conditions d’existence de l’humanité. Seul cet indicateur devrait être montré et commenté. C’est justement ce que l’on se garde de faire car il mettrait en péril la théorie climatique catastrophique et toutes les politiques dispendieuses qui en découlent pour le plus grand bien… de puissants lobbies.
 
L’occultation des valeurs réelles des températures globales, 

La focalisation des informations sur d’autres indicateurs

Montrent que l’urgence climatique est un montage 

Destiné à détourner l’opinion des vrais dangers,

La perte de démocratie et de souveraineté, 

La paupérisation du peuple d’en bas,

Au profit de nantis béats caution 

Du cartel des plus riches bobos

Manipulateurs et profiteurs ! 

Pour sortir de leurs griffes

Sortons vite de l’UE !

Claude Trouvé 
23/03/19

jeudi 21 mars 2019

Mais où est passé le réchauffement climatique ?


Une foule importante a manifesté les 17 et 18 mars 2019 pour le sauvetage de la planète, manifestation vite concentrée sur le climat et le catastrophisme du réchauffement. On le comprend quand le Monde publie le 21 mars la vision apocalyptique d’une planète à +5,5°C. C’est fort dommage car un simple coup d’œil sur l’évolution de la température globale montre que ce n’est pas pour l’instant. Le combat urgent de la politique écologique s’étend sur une multitude d’autres sujets dont l’importance et les remèdes possibles justifient d’y consacrer des moyens mais surtout une information mettant chacun devant ses responsabilités. Le sujet climat mobilise les jeunes parce qu’ils y voient une mission planétaire qu’ils pensent être attribuée à leur génération. L’idée est généreuse et ressemble fort à l’engouement des jeunes de la génération précédente pour l’Union Européenne. Comme pour celle-ci, j’ai bien peur que cet enthousiasme ne débouche que sur une désillusion, laquelle ne pourra être oubliée que par un nouvel enfumage des esprits les plus enclins à se laisser faire. La jeunesse a soif de servir à quelque chose et cet appétit est le meilleur signe de vitalité de l’humanité, mais de ce fait elle est aussi la proie des manipulateurs depuis des millénaires. Ce combat est peut-être moins cruel que celui de devenir de la chair à canon, mais il peut conduire néanmoins à éteindre prématurément cet enthousiasme pour en faire un peuple blasé, donc prêt à accepter de ne plus réagir.

Tout sympathique que soit ce mouvement écologique, le fait de faire du climat le fer de lance de l’écologie conduit à un écologisme dogmatique où la proie, donc le but visé, est lâchée pour l’ombre, c’est-à-dire l’enfumage permanent auquel les peuples sont soumis, en France particulièrement. Si un certain réchauffement est indéniable, il est pour l’instant plutôt profitable. Mais les perspectives catastrophiques, par lesquelles on formate les esprits, sont une véritable atrophie de la pensée du bon sens, héritage de nos anciens des milieux agricoles. La divulgation d’évènements météorologiques, ou considérés comme tels pour les incendies, présentant des dangers locaux même si les superficies peuvent couvrir celle d’un Etat américain, ne peuvent servir d’appuis à un dogme excluant toute remise en cause. La climatologie s’intéresse à des temps longs et à la planète entière. Le fait qu’un été soit chaud en France n’a aucune valeur significative en soi pour la température globale. Le fait que la mer mord sur les terres en Bretagne n’a aucune valeur pour affirmer que le niveau des océans monte. Les eaux marines sont dans une grande cuvette et sont soumises à des forces internes et externes qui font en permanence osciller le niveau des mers, comme quand vous transportez de l’eau dans une cuvette. Les mesures sont de ce fait très difficiles et sujettes à caution et surtout à des calculs bâtis sur des hypothèses encore mal assurées. Je rappelle que Agde fut, depuis l’Antiquité et jusqu’au XVIIIème siècle, une ville portuaire qui tirait ses revenus du commerce maritime et de la pêche. Actuellement la ville s’étage entre 0 et 110 m au-dessus du niveau de la mer et se trouve à 6km du Cap d’Agde, fleuron du naturisme de bord de mer. La raison de ce retrait était-il la décarbonisation pratiquée par la population ? J’en doute car la France agricole faisait péter du méthane aux vaches à qui mieux mieux, gaz 25 fois plus efficace pour l’effet de serre que le CO2. Enfin selon Al Gore la neige et la glace de l’Arctique devaient avoir complètement disparu en 2013, elles sont toujours là et la population des ours blancs s’accroît selon les spécialistes des pays nordiques. 

Mon premier (tout relatif) propos sur le climat n’est pas de nier bêtement le réchauffement climatique que les observations satellitaires, désormais fiables, permettent d’observer. Depuis 1880 la température annuelle globale (mers et terres) a augmenté de +0,78°C en 2018/1880. Toutefois la température annuelle de 1978, était de +0,13°C au-dessus de celle de 1880, et ne manifestait donc aucun réchauffement notable sur une période de 98 ans. Le réchauffement s’est produit principalement sur 20 ans depuis cette date. En 1998 le réchauffement mesuré a été de +0,5°C par rapport à 1978. Ceci a donné lieu au moulinage d’une centaine de modèles mathématiques prévisionnels de climatologues du monde entier parmi lesquels le GIEC a retenu un modèle central qui a publié des prévisions catastrophiques pour la fin du siècle suivant. Un calcul élémentaire, mais pas si idiot, nous confirme que 0,5°C en 20 ans cela peut générer un réchauffement de 2,5°C en un siècle. Néanmoins vu la très grande dispersion des résultats des modèles mathématiques, il est évident que rien ne permet cette prédiction sauf si le modèle retenu voit celle-ci confirmée sur les 20 ans qui suivent donc jusqu’en 2018. Or jusqu’en 2013 il s’en est suivi une période de stabilisation des températures contredisant le modèle prévisionnel, ce que l’on s’est bien gardé de révéler au public. En effet pendant ce temps le taux de carbone mondial n’a cessé de croître mettant en danger l’affirmation du lien carbone-réchauffement. De 2014 à 2016 un nouveau réchauffement a eu lieu à hauteur de +0,32°C par rapport à la période stable 1998-2013, et l’année 2016 a été l’année la plus chaude observée depuis 1880.

Même si de nombreux climatologues avaient attribué ce réchauffement au passage périodique du courant marin du Pacifique El Niño, les prévisions catastrophiques ont ainsi repris de plus belle et la COP21 de décembre 2015 s’est parée de toutes les certitudes catastrophiques. Compte-tenu d’une augmentation de température de +0,32°C en 3 ans, les prévisions alarmantes et les avertissements d’urgence ont repris de plus belle sur la base de +0,10°C/an, soit +10°C en 100 ans. Sur cette base le chiffre de Jean Jouzel de +4°C à la fin du siècle peut paraître même trop raisonnable. Mais ce réchauffement est en réalité à étaler sur une période de 18 ans de 1998 à 2016 et non de 3 ans. Un calcul de simple extrapolation linéaire comme le précédent donne +1,49°C de 2016 à 2100, soit une augmentation de 1,81°C (0,32°C+1,49°C) depuis 1998, date de fin du premier réchauffement. On voit donc au moins que les prévisions sont très différentes et la dernière est nettement en deçà de la dernière prévision du GIEC et plus encore de Jean Jouzel. 

Depuis 2016 la pression médiatique et politique ne cesse de propager le catastrophisme climatique, comme l’a publié 20 minutes le 26/07/18. C’est le pendant du catastrophisme ressassé d’un éventuel Frexit. Nous avons vu que les prévisions que l’on pouvait faire étaient beaucoup plus incertaines que ce qu’on nous laisse croire. J’ai écrit et réécrit à cette époque que la prévision faite en 1998 sur les +3°C à la fin du siècle, prévision de l’époque, n’étaient pas confirmées par les mesures réalisées dans la période 1998-2016. En effet nous aurions dû avoir un accroissement de température de +0,53°C par rapport à 1998 alors qu’elle n’a été que de +0,32°C, ce qui est considérable en termes de pourcentage de décalage. J’ai écrit dans des articles précédents depuis 2016 qu’il fallait au moins quelques années de plus pour voir si oui ou non ce décalage se confirmait. Nous voilà en 2019 et la valeur de la température globale par rapport à 1880 vient d’être publiée pour février 2019. Regardons donc ce qu’il en est.

Un coup d’œil d’abord sur l’évolution des températures depuis 2016 représenté sur le graphique ci-contre déjà publié mais remis à jour avec la dernière évaluation de la température globale de 2018 par la NOAA. Il montre que nous ne sommes plus sur une trajectoire de croissance de la température mais de décroissance sans toutefois retrouver le niveau de la période stable de 1998-2013. Mais ce qui est plus grave c’est que le décalage avec les prévisions du GIEC, et à fortiori de Jean Jouzel, s’aggrave. En effet l’augmentation de la température globale en 2018 est de +0,16°C par rapport à la période 1998-2013 au lieu de +0,59°C pour le GIEC et +0,78°C pour Jean Jouzel. On n’est plus du tout dans un accord prévision-réalisation. Avec +0,16°C sur 20 ans, une prévision d’accroissement linéaire donne +0,08° soit +0,67°C en 2100 par rapport à 1998. Cela change complètement les conclusions à en tirer sauf d’admettre que l’évolution à venir est exponentielle. Sinon le catastrophisme n’est plus du tout de mise. 

Alors je vous présente une vision réactualisée à février 2019 de l’évolution des températures depuis janvier 2014, date de commencement d’un nouveau réchauffement. 

On constate visuellement que non seulement la température de 2018 continue de baisser par rapport à 2017 mais que les deux premiers mois de 2019 ne font pas craindre une brutale augmentation de la température globale. Il est donc actuellement scientifiquement impossible de valider les prédictions du GIEC pour la fin du siècle. Au plus on peut penser à un nouveau palier de la température mais une redescente vers le palier de température de la période 1998-2013 n’est pas à exclure en 2019-2020.

Les prévisions du GIEC se heurtent de plus en plus à la réalité. Le graphique ci-contre illustre la fatuité de ceux qui pensent prévoir la température de 2030 à partir des températures relevées sur les 20 années précédant 2018. On voit qu’aujourd’hui la prévision la plus haute encore raisonnablement probable à +1,37°C n’atteint pas les +1,5°C fatidiques annoncés par le GIEC si l’on ne décarbonise pas la planète. Le prolongement de cette prévision jusqu’en 2100 n’atteindrait que +3,34°C. Mais l’évolution actuellement la plus probable est de +1,05°C en 2050 par rapport à 1880 et +0,85°C en 2030. Tout ceci est bien loin du catastrophisme répandu dans l’opinion. S’il y a urgence c’est de ne pas tirer des conclusions prématurées sur les mesures à mettre en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. D’ailleurs qu’est devenu le réchauffement climatique alarmiste depuis plus de 20 ans ? Il existe encore certes mais avec une augmentation qui n’a plus rien à voir avec les prédictions catastrophiques. En février 2019 la réalité s’éloigne de plus en plus des prévisions du GIEC avec près de 0,5°C d’écart, ce qui devient énorme, sans parler de celles de Jean Jouzel à +0,80°C, ancien Vice-Président du GIEC, qui propage des informations alarmistes de moins en moins crédibles. Si dans 2 ans le décrochage de la réalité par rapport aux prévisions se confirme, la jeunesse se rendra compte qu’on l’a trompée et en sera marquée pour la vie. Il est urgent d’attendre pour valider ou non les prédictions, car d’ores et déjà la science se révèle pour l’instant impuissante pour prédire de façon fiable la température globale dans des dizaines d’années. Quand on songe aux engagements financiers que ce dogme du réchauffement climatique entraîne, on se dit que seuls des intérêts financiers très importants peuvent encore justifier qu’une telle arnaque puisse continuer. Espérons au fond, pour notre jeunesse, que tous ces efforts et cet enthousiasme ne soient pas déployés pour rien. Sinon le plan de transition énergétique, qui est le prolongement de la décarbonisation devenue un enjeu mondial, aura bientôt engouffré une centaine de milliards pour rien alors que la France a des besoins urgents insatisfaits.

La France bluffe en décrétant l’état d’urgence climatique. 

L’urgence c’est d’attendre, dans le « Wait and see »,

Car l’impatience peut nous laisser piégés 

Dans un gouffre financier probable

Au profit des manipulateurs 

Toujours prêts à tout

Même à l’arnaque !

Claude Trouvé 
20/03/19