mercredi 6 mars 2019

Florilège de désinformations et de crétinisations

L’esprit premier de mes articles est de donner une autre vision des informations répétées à satiété ou instillées à des moments choisis, informations parcellaires ou même carrément fausses, destinées à formater les esprits de l’école à la tombe. La désinformation a toujours existé mais les moyens de communication actuels permettent de répandre celle-ci en permanence et à une vitesse qui ne permet plus le temps de la réflexion. Celle-ci est constamment perturbée par des informations nouvelles qui font même oublier le sujet sur lequel on avait tenté de penser. Devenu incapable de réfléchir dans une actualité vibrionnante et utilisée sciemment en mangeuse de temps, l’individu se replie sur les moments de plaisir à déguster tranquillement et répand autour de lui les dogmes que sont devenus les informations distillées par le pouvoir. Par extension ces mêmes dogmes sont repris par les partis politiques à la recherche d’électeurs endoctrinés. La désinformation ne craint que l’esprit critique. Il faut donc soit crétiniser le peuple, soit ne pas lui laisser le temps de réfléchir. C’est de toute évidence la méthode Macron. Désinformation et crétinisation marchent donc de pair, la dernière servant d’outil à la première.

Je n’aime guère utiliser le nom fake news car il n’apporte rien à celui de fausse nouvelle sinon un anglicisme de plus. Il n’enrichit pas la langue française contrairement à de nombreux autres apports étrangers. Mon propos s’adresse donc aux effets pervers des fausses nouvelles et contribue à encourager ceux qui ont encore les yeux ouverts et à entrouvrir si possible ceux des autres en montrant que la passivité intellectuelle mène l’homme au servage d’intérêts religieux parfois mais souvent privés basés essentiellement sur l’argent et le pouvoir qu’il donne. Je n’ai pas la prétention de chercher l’exhaustivité en matière de désinformation actuelle, c’est une tâche surhumaine tant la désinformation inonde notre vie quotidienne mais je vais me limiter à en mettre en exergue quelques-unes des principales.


L’euro permet-il de dynamiser la croissance des pays entrant dans la zone euro ?


Ce fut l’un des leitmotivs qui ont fleuri depuis notre référendum pour Maastricht en 1996. Les transactions commerciales en euro ont commencé en 2000. On peut donc regarder qu’elle est la croissance accumulée depuis 1999 jusqu’en 2017 dans l’OCDE, pour la comparer à celle accumulée par la zone euro, la France et l’Allemagne. Les données statistiques de l’OCDE permettent de présenter le graphique ci-contre qui montre un déficit de 15% de croissance de la zone euro par rapport à celle de l’OCDE. On constate de plus une égalité de croissance entre l’Allemagne et la France qui se détachent au-dessus de la Zone euro. Ceci peut paraître surprenant au vu des résultats très bénéficiaires du commerce extérieur allemand. Il faut bien voir que la croissance est calculée ici sur la base des volumes et non des prix courants en tenant compte des variations des monnaies et de l’inflation. La première réponse à la question posée est que l’euro n’a pas dynamisé la croissance bien au contraire et le handicap est très important. Evidemment il est certain que la croissance des pays de l’Asie du Sud-Est pèse lourd dans la balance. Il est donc clair que la Zone euro manque de compétitivité par rapport aux autres pays de l’OCDE. De plus la zone euro pèse lourd dans le résultat de l’OCDE. Si l’on comparait la Zone euro à l’OCDE hors zone euro, le résultat serait encore plus défavorable. 

On peut aussi regarder la variation des PIB en dollars courants par rapport à l’OCDE depuis 1999 jusqu’en 2017 en y ajoutant les Etats-Unis puisqu’il s’agit de leur monnaie. Le résultat est tout aussi décevant pour la Zone euro et même la France. Mais ce qui est remarquable c’est que la France et la Zone euro font aussi moins bien que les Etats-Unis et surtout l’Allemagne sans que celle-ci se détache significativement du résultat de l’OCDE. Cette fois, contrairement au graphique de la croissance, l’avantage de l’Allemagne apparaît nettement par rapport à la France.

Enfin le point de vue qui intéresse le plus les citoyens est le PIB/habitant qui a un lien direct avec la richesse disponible et donc avec leur pouvoir d’achat, la santé des services publiques et des prestations sociales. Cette fois le résultat est très décevant pour les Etats-Unis et la France. Notre appartenance à la zone euro nous place derrière celle-ci, ce qui prouve un handicap supplémentaire montrant que l’évolution de notre population n’a pas pu être prise en compte par la croissance du PIB et la gestion des dépenses publiques. Evidemment la croissance de la population est moindre dans la zone euro et l’Allemagne que dans l’OCDE, ce qui explique une partie du résultat, mais l’Allemagne dispose d’une richesse accumulée par habitant qui dépasse de 16% celle de la France depuis la création de l’euro. C’est le premier constat mais il est tout aussi évident que l’euro est un handicap pour la France et la fait reculer derrière l’Allemagne et même l’ensemble de la zone euro. 

Les chiffres parlent et les mensonges des politiques qui veulent continuer à nous entraîner dans cette galère ne sont plus audibles. Les œillères mises sur les méfaits de l’euro sont mortifères pour notre pays. C’est une fausse nouvelle que l’on continue à répandre, profitant à certains, mais qui globalement nuit à notre pays, fausse nouvelle pour laquelle on a détruit tout esprit critique de nos concitoyens par un matraquage incessant de crétinisation. En faisant de l'euro un dogme soutenu par un discours catastrophique sur son abandon, les partis politiques montrent leur incapacité à ouvrir les yeux de leurs électeurs pour ne pas risquer de les perdre par une vérité aveuglante. 

Les prévisions climatiques sont-elles catastrophiques ? 

Un autre sujet, où le dogmatisme à portée mondiale a stérilisé le débat critique, touche le réchauffement climatique dont on ne cesse de charger la barque par des prédictions d’évènements catastrophiques dont l’échelle de temps pour leur arrivée ne cesse de se raccourcir. L’homme devient un pénitent accusé de scier la branche sur laquelle il est assis, branche de plus en plus proche d’une cassure irréversible. La politique française dans ce domaine tourne à l’hystérie et se targue d’être la rédemptrice du monde. L’argument massif est le consensus scientifique qui s’appuie sur les rapports du GIEC, organisme lié à l’ONU et chargé de recenser et de compiler, d’une part les modèles mathématiques prévisionnels d’évolution de la température globale proposés par une centaine d’équipes de recherche dans le monde, et d’autre part les évènements climatiques présentant un danger pour l’humanité, pour ce qui concerne le Groupe 1 du GIEC. Seul ce groupe fait appel à une centaine d’experts en climatologie. Les deux autres groupes étudient l’impact des évènements dangereux (montée des eaux, incendies, ouragans, fonte des glaces, etc.) pour le Groupe 2, et les mesures à prendre pour agir sur le réchauffement pour le Groupe 3. 

Le message sur le climat s’appuie sur deux dogmes que l’on ne peut remettre en cause, d’une part le climat se réchauffe rapidement et fortement, et d’autre part la cause de ce réchauffement est le CO2. L’ennemi c’est lui, et l’auteur du méfait c’est l’homme, d’où la nécessité de dépenser sans compter pour la « décarbonisation ». Ce sont déjà des centaines de milliards dépensés en Allemagne sans d’ailleurs de résultat sensible sur la diminution du taux de CO2 émis. C’est environ 10 milliards au total engagés par an en France, et c’est une centaine de milliards demandés lors de la COP21 pour aider les pays engagés dans la décarbonisation. Il s’agit pour le moins d’un sujet d’importance par l’engagement financier. Tout cela est bâti sur des affirmations dites scientifiques. Alors le scepticisme est-il désormais désigné comme un signe d’idiotie, de complotisme, ou même d’ennemi de l’humanité si l’on essaie d’argumenter avec des constats scientifiques portant la contradiction ? 

Je ne me lancerai pas ici sur une argumentation scientifique de climatologue honnête, car je ne suis pas climatologue, même si les affirmations du réchauffement sont portées par une masse de personnes qui n’ont aucune qualification pour argumenter autre que celle de répéter ce que répand le dogme. Néanmoins le bon sens est toujours un outil indispensable même aux plus hautes autorités scientifiques. Celui-ci a pour avantage de vous permettre de faire le tri entre l’important et l’accessoire, la cause et les effets, puis de regarder ce que disent les mesures scientifiques avant tout tripatouillage parfois destiné à les faire coïncider avec ce que l’on souhaite qu’elles révèlent. Ce bon sens nous dit tout d’abord que le réchauffement veut dire hausse de température. Or on semble de plus en plus éviter de montrer au public l’évolution des températures depuis que les modèles mathématiques prévisionnels ont été publiés après avoir été nourris de l’observation sur la période de vingt ans entre 1978 et 1998. On est surtout nourris de constats météorologiques d’actualité.

Il se trouve que je suis un spécialiste des modèles statistiques prévisionnels et je me suis donc intéressé de plus près aux modèles mathématiques retenus par le GIEC et à leur coïncidence avec les températures mesurées depuis 1978. La première remarque est que la température en 1978 était de +0,1°C au-dessus de celle de 1880, date à partir de laquelle la NOAA tient les archives de la température globale, c’est-à-dire sur l’ensemble de la planète. La National Oceanic and Atmospheric Administration (en abrégé NOAA), en français l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique en particulier par satellites, est l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère. Ce constat de température en 1978 signifie que l’homme n’est devenu un parasite nuisible que depuis cette date malgré les milliards tonnes de CO2 qu’il a envoyé dans l’atmosphère avant cette date, avec ses trains et navires à vapeur, ses automobiles, ses chauffages, ses usines et ses centrales thermiques fonctionnant au charbon. 

Jusqu’en 1978 il n’y avait donc pas corrélation entre les émissions carbone de l’homme avec les températures globales mesurées. Le graphique présente les mesures de température de la NOAA de 1978 à 2018. Ceci met en évidence trois périodes distinctes. La première de 1978 à 1998 montre un réchauffement rapide de +0,5°C à +0,6°C sur 20 ans qui a servi principalement à vérifier les modèles mathématiques élaborés à partir des études sur les causes multiples à retenir pour comprendre et modéliser l’évolution des températures. La seconde période de 15 ans montre un arrêt de la hausse des températures de 1998 à 2013 que les climatologues ont nommé période « hiatus » pour symboliser la non-concordance des modèles prévisionnels et la réalité des mesures. Elle est suivie par un redémarrage de la hausse des températures jusqu’en 2016, puis une décrue sur 2017 et 2018 sans rattraper encore pour l’instant avec +0,8°C le plateau de la période précédente. Ceci est attribué selon les climatologues à l’intervention périodique du courant chaud marin El niño avec une intensité plus grande que la moyenne. Les années 2019 et 2020 vont donc permettre de valider ou non une nouvelle hausse de température. Mais pour l’instant rien ne permet de l’affirmer… et surtout pas les modèles prévisionnels qui sont de toute façon pris en défaut depuis 1998. Au pire nous en sommes en 2018 à +0,8°C depuis 1978, soit 40 ans, à moins que l’on dise à +0,8°C depuis 1880, ce qui est tout aussi vrai. Il y a vraiment urgence quand la prolongation du réchauffement de la période 1978-1998 aurait dû nous conduire à +1,1°C ou 1,2°C en 2018 ?

Parmi les catastrophes annoncées les plus fréquentes et les plus spectaculaires, il y a la fonte des glaces et particulièrement en Arctique et en Antarctique. On prend alternativement les diminutions des superficies de l’une ou de l’autre pour apeurer la population. Or une simple réflexion de bon sens conduit à ne jamais parler que de la superficie globale de glace aux pôles car l’évolution est saisonnière et la température dans les deux hémisphères est en opposition justement saisonnière. La superficie globale varie aussi d’année en année à la suite d’influences complexes comme l’est la problématique de la climatologie. Le graphique représente la variation annuelle de la superficie des glaces depuis novembre 1997 jusqu’à octobre 2018 relevées par le NSIDC (National snow and ice data center). On voit qu’il n’y a pas péril en la demeure puisque la brusque baisse 2016-2017 est liée à la hausse des températures due au courant marin chaud El niño. D’ailleurs une remontée a déjà eu lieu en 2018. La baisse importante des glaces constatée par ailleurs en 1998 est due à la période de montée des températures de la période 1978-1998 comme on peut le constateur sur le graphique ci-dessous.

 
La photo présentée ci-dessus pour l’Arctique illustre bien le recul observé par rapport à la période 1981-2010 qui a subi le réchauffement de +0,5°C à +0,6°C en regardant la lisière des glaces représentée par le trait bistre. Le recul est très sensible au niveau de l’Alaska. Le graphique le plus récent de droite montre bien la baisse observée dès novembre 2014 mais aussi que la superficie atteinte en mars 2019 est supérieure à celle du même mois de mars des années 2015-2016-2017-2018. Il n’y a donc aucune confirmation de la continuation de la baisse des superficies des Glaces de l’Arctique enregistrées à la suite du réchauffement de la période 1978-2018. Le matraquage actuel sur le climat est une arnaque, un attrape-nigaud, non pas sur la réalité d’un réchauffement acquis en 20 ans depuis 1880 sur la période 1978 -1998 mais sur les prévisions de la poursuite de celui-ci, dans son ampleur et son urgence.

En attendant des centaines de milliards enrichissent une infime partie de la population. Le lien entre CO2 et réchauffement ne peut même pas trouver une vérification dans les températures relevées depuis le début de l’ère industrielle. Mais l’enfumage des esprits est tel que le dogme du réchauffement climatique continue à mobiliser les foules en particulier de jeunes qui le prennent comme un but de leur vie, sauver la planète. Leurs aînés ont aussi cru dans l’Europe et on voit qu’elle est bien mal en point et que les illusions ont besoin d’un sérieux coup de pouce que l’oligarchie a demandé à Macron. On pourrait montrer point par point que les évènements météorologiques mis en exergue ne sont que des anomalies comme il y en a eu depuis des millénaires et que leurs énumérations n’apportent aucune preuve scientifique sur le changement climatique. Je quitte donc le sujet tant il est illusoire de déciller les yeux de la plupart avant que la vérité ne finisse par les leur crever.


La géopolitique du mensonge ? 

Je terminerai donc mon propos par un coup d’œil sur un évènement géopolitique qui aurait pu nous mener à une guerre frontale avec la Russie et qui a fait ensuite des milliers de morts inutiles. Je veux parler du massacre le 21 août 2013, dit de la Goutha, qui a soulevé d’horreur de la population française matraquée d’informations accusatrices du régime syrien et abreuvée de commentaires haineux de Laurent Fabius contre Bachar El-Assad. L’horreur était dans le nombre des victimes et l’affirmation des occidentaux sur l’utilisation du gaz sarin par la Syrie. Les images choc inondaient les médias avec des photos montrant des enfants alignés sur le sol et supposés morts. Les informations les plus alarmantes circulaient aussitôt sur le nombre de victimes. Le 24 août 2013, Médecins sans frontières affirmait que 3 600 patients « présentant des symptômes neurotoxiques » avaient été reçus dans trois hôpitaux du gouvernorat de Rif Dimachq et que 355 d'entre-eux étaient morts. Le 30 août 2013, les États-Unis publiaient un rapport de leurs services de renseignement qui indiquait que l'attaque chimique de la Ghouta avait fait au moins 1 429 morts, dont 426 enfants. Le 2 septembre 2013, la France publiait une note de la DGSE et de la DRM indiquant que l'analyse de 47 vidéos « expertisées » et « authentifiées » filmées par des médecins, des habitants ou des rebelles avaient permis de recenser la mort d'au moins 281 civils.

L’opprobre était donc lancé contre la Syrie et son alliée la Russie. La tension était telle entre les belligérants que Poutine lançait l’idée d’un contrôle des armes chimiques syriennes acceptée finalement par Bachar El-Assad et la coalition. On venait de passer tout près d’un conflit majeur et de l’éviter grâce à Poutine. Mais curieusement le Département d’Etat américain était déjà au courant d’une attaque de ce genre trois jours avant et n’avait pas prévenu l’Armée Syrienne Libre. Plus ennuyeux une étude du prestigieux MIT affirmait que le massacre chimique d'août 2013 avait été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant les affirmations occidentales. Une enquête de l’ONU a été diligentée et a rendu son rapport final en décembre 2013 dont voici le chapeau : « Je n’ai pas à ma disposition les éléments d’informations nécessaires permettant d’identifier les responsables des attaques à l’arme chimique qui ont eu lieu en Syrie », a déclaré, lors d’une conférence de presse, le Chef de la Mission d’enquête des Nations Unies concernant les allégations d’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne, M.Åke Sellström. Alors que la Syrie avait toujours nié une telle action, le pavé était dans la mare, l’information a donc été publiée et commentée à minima. L’essentiel avait été engrangé pour continuer la guerre en Syrie car chacun sait il n’y a pas de fumée sans feu et Bachar El-Assad était toujours le boucher à abattre. 

Mais le coup de l’arme chimique qui avait déjà servi en Irak reste d’un emploi rentable en termes de communication. Une nouvelle attaque chimique à Khan Cheikhoun, en avril 2017, est venue de nouveau nourrir les médias et le gouvernement français, cul et chemise avec les américains. Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a affirmé lundi 23 janvier 2018 que la Russie portait la "responsabilité" des attaques chimiques en Syrie la dernière aurait encore fait 87 morts dont de nombreux enfants : "Encore hier, plus de vingt civils, enfants pour la plupart, ont été victimes d'une attaque présumée au chlore", a-t-il affirmé lors de la signature d'un partenariat contre les armes chimiques. "Quel que soit l'auteur des attaques, la Russie porte, en dernier ressort, la responsabilité pour les victimes de la Ghouta orientale", en Syrie, a-t-il lancé. Cette information a été immédiatement relayée par les médias français. La dernière phrase des propos de Rex Tillberson est diaboliquement habile car elle englobe le massacre de la Goutha pour lequel l’ONU lui-même n’a pas pu identifier les responsables. Les Etats-Unis répètent la séquence des armes chimiques au bluff et ça marche. Macron suit et continue notre ingérence illicite en Syrie avec une opinion française regonflée sur l’urgence de faire cesser ces horreurs.

Néanmoins… Dans un rapport du 1er mars 2019, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques atteste qu’il n’y a jamais eu de substance chimique prohibée à Douma (Syrie) lors de l’attaque du 7 avril 2018 ; le bombardement tripartite de représailles (États-Unis, France, Royaume-Uni) était donc injustifié. Fin de l’histoire avec des médias se transformant en simples communicants de l’AFP ou de Reuters, et on passe rapidement au Débat National censé passionner les français. Nous sommes dans cet univers de fausses nouvelles qui inonde les esprits. Celui là se nourrit du dogme de la nécessité de faire régner la démocratie dans le monde, quitte à s’ingérer partout (sauf peut-être en Algérie… devinez pourquoi) comme au Venezuela où nous reconnaissons un président autoproclamé et où nous sommes prêts à soutenir une intervention armée des USA… au nom de la démocratie. Les dogmes, comme la démocratie, l’eurocratie et la décarbonisation salvatrices, ont ceci de merveilleux pour les pseudo-démocraties comme la nôtre de fermer les yeux du peuple et de gagner la tranquillité du pouvoir dans toute action qu’il aurait contestée les yeux ouverts.


Chers compatriotes, arrêtez d’écouter les Sirènes 

Elles ont toujours provoqué les naufrages.

La France est belle et doit faire rêver 

Notre jeunesse dans une liberté

D’agir et de penser hors 

Du carcan de l’UE

Et de l’OTAN !


Claude Trouvé 
06/03/19

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