dimanche 3 mars 2019

L’ours d’Al Gore court toujours sur la glace de l’Arctique

Dans beaucoup de régions de France, les températures de Janvier et février furent douces, et même dans certaines exceptionnellement douces. On peut aussi parler d’une année exceptionnellement chaude en Europe et même la plus chaude enregistrée avec 1,78°C/1880. En France dans cette même année la température a également battu un record en devenant la température la plus chaude depuis le début du XXème siècle avec 13,9°C et +1,4°C au-dessus de la température moyenne de la période 1981-2010 de référence, devant 2014 (+1,2°C) et 2011 (+1,1°C). Sans le dire Météo France a changé la période de référence qui était 1961 à 2000 et sans en expliquer les raisons. J’ai néanmoins constaté que le recoupement pouvait être fait en retranchant 0,7°C aux températures exprimées sous la période de référence précédente. Autrement dit la hausse de température serait de +2,1°C avec l’ancienne période de référence. Ces changements sont particulièrement ennuyeux pour comparer différentes époques sur un territoire d’autant plus que l’année de référence pour la température du globe est 1880. Ce changement de référentiel ne peut être scientifiquement expliqué que par la nécessité de repartir de mesures plus fiables à partir de 1981 plutôt que depuis 1961.

Le graphique ci-contre présente l’évolution des températures en France de 1990 à 2018 en écart par rapport à 1990 (13°C). Un premier examen de cette évolution montre visuellement une évolution positive des températures de l’ordre de 0,02°C/an soit +2°C tous les 100 ans.  Ce chiffrage d’évolution n’est pas contradictoire avec ce que l’on peut envisager à partir de celui des températures globales. Cette vision du graphique peut être utilisée pour  conforter la nécessité de sauvetage de la planète si tant que l’homme peut endiguer ce réchauffement climatique. L’évolution des températures globales nous a donné une autre vision, vision que j’ai largement argumentée dans des articles précédents. La période de 1998 à 2013 est une période de stagnation des températures du globe, dite « hiatus » dans l’augmentation des températures mesurées de 1978 à 1998. Elle est suivie d’une période de 2014 à 2018 influencée par l’apport périodique de chaleur du courant marin El-niño. Maximale sur le globe en 2016, cette influence a décru depuis. On constate alors que les températures en France ont également stagné dans la période 1990-2013 avec également un palier à -0,25°C par rapport à 1990, période suivie par une brusque montée des températures avec une moyenne de +0,48°C entre 2014 et 2018 comme reporté sur le graphique. D’une part on ne peut exclure le lien avec le passage du El-niño, et d’autre part on ne peut pas affirmer que ce palier n’est pas que temporaire comme pour l’évolution sur le globe. Ceci d’autant plus que nous serions sur une évolution statistique haussière à partir de 2013 de l’ordre de 0,33°C par an depuis 2013 soit 33°C par siècle ! Il faut donc sagement attendre les températures de 2019 et 2020 avant de dire aux français que la température exceptionnellement élevée de 2018 en France se confirme dans le temps. 

De toute façon c’est la température globale (terres + mers) et seulement elle qui permet d’analyser l’évolution climatique. On en arrive bien aux mêmes conclusions, il est urgent d’attendre avant d’affoler les populations. Le graphique ci-dessus montre clairement les trois périodes d’évolution des températures globales par rapport à 1880. On voit que la température en 1978 (+0,1°C) était très proche de celle de 1880, il n’y avait donc pas eu de réchauffement climatique sur une période de près d’un siècle mais une succession de périodes de refroidissement et de réchauffement. C’est cette représentation qui devrait être présentée si le débat scientifique n’était pas pollué par des prises de position politique prônant une idéologie promise à l’idolâtrie. Cet enfumage a quelque chose de répugnant car il a enlevé progressivement tout esprit critique. Le « réchauffement climatique » est un dogme même si on se permet de plus en plus de parler de « changement climatique ». Ce matraquage est particulièrement intense en France où d’une part les idéologies y ont toujours un terrain favorable mais aussi par une volonté politique de faire de la lutte contre le climat une occasion de briller sur le plan international paré de la vertu d’être l’un des pays du monde ayant le plus faible taux de pollution en CO2… grâce essentiellement à l’électricité nucléaire.

Pour coller au plus près de l’actualité climatique dont on se sert pour alimenter le dogme du réchauffement, on nous a donné l’information d’un mois de janvier 2019 avec des records de température élevée en France, c’est vrai mais on y a associé la preuve du constat de réchauffement climatique. Ce genre d’utilisation d’une élévation mensuelle de température sur une année donnée et sur un territoire français représentant 1,3 millième de la superficie terrestre est une désinformation caractérisée et un non-sens scientifique.

Je donne donc dans le graphique ci-dessus l’évolution des températures globales de janvier entre 1998 et 2019. Bien malin serait celui qui serait capable à partir de ce relevé de températures globales de janvier d’en déduire une évolution des températures nous préparant à un réchauffement climatique de +3°C à la fin du siècle selon le GIEC et de +4°C selon l’inénarrable Jean Jouzel qui se produit régulièrement dans les grands médias. Les températures publiées sont extraites des données statistiques de la NOAA, organisme respecté de l’ensemble des climatologues pour sa collecte des mesures satellitaires de température. 

Mais la désinformation ne se limite pas à l’utilisation des informations météorologiques ponctuelles de température sans valeur climatique immédiate qui fleurissent dans les médias où on s’y régale des records battus dans telle ou telle ville de France. Si ces informations nourrissent toujours les conversations de café ou de rencontres au marché ou au supermarché, il serait du devoir de scientifiques honnêtes de ne pas se vautrer dans une connivence politique qui porte atteinte à la science. Heureusement il y a beaucoup plus de climato-réalistes, et pas des moindres, que ce que l’on vous dit, mais leurs voix sont rarement entendues. L’anti COP24 qui a eu lieu à Paris avec des intervenants d’une notoriété mondiale n’a pas fait l’ombre d’une information au grand public. Les climato-réalistes sont sciemment ostracisés. Mais nombre d’évènements météorologiques dans le monde sont en permanence utilisés pour valider la thèse du réchauffement. Parmi ceux-ci on peut citer l’augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles et des dégâts causés. Sur ce point les compagnies d’assurance qui sont les premières concernées ont publié qu’il n’en était rien. On ne voit pas quelle raison les pousserait à minimiser ces faits puisque ces augmentations justifieraient une augmentation des primes. Par ailleurs l’utilisation par Jean Jouzel d’une augmentation de la fréquence et de l’intensité des tornades et ouragans, affirmation relayée mondialement avec les ouragans dans la mer des Caraïbes, n’est pas confirmée par le GIEC lui-même, ce qui est un comble. Le rapport du Groupe 1 de ce dernier se dit incapable de mettre en évidence cette information de propagande climatique.

Une autre tarte à la crème qui fleurit dans les discours climatiques est la glace des pôles qui fondrait à vue d’œil. J’en parle ici car c’est un évènement médiatique qui a fait le tour de la terre avec le documentaire de Yann Arthus-Bertrand où la photo de l’ours polaire, dérivant sur un petit bloc de glace détaché de la banquise, a servi de support aux affirmations d’Al Gore selon lequel la glace aurait disparu d’ici 2013. On sait depuis que cette dérive des ours sur des glaçons est en fait une pratique de pêche courante pour les ours. Ces informations sur les ours polaires affamés sont relayées en permanence. La dernière vient du journal le Monde du 12 février 2019 : « Des ours polaires investissent des villes pour se nourrir ». Selon les derniers recensements des ours polaires, cette population est en augmentation, ce qui pourrait d’ailleurs expliquer leur recherche de nourriture avec sans doute une diminution de la population des phoques, selon la loi de l’équilibre naturel. Mais l’information subliminale envoyée par les médias aux ordres est que leur territoire de glace se rétrécit. 

Alors je vous propose les courbes ci-dessous donnant l’évolution mensuelle sur plusieurs années choisies pour montrer les extrêmes haut et bas de superficie et sur les informations les plus récentes de 2019.
Vous constaterez comme moi que si depuis 1979 il semble bien que la superficie des glaces a significativement régressé, la situation n’est pas en train de se dégrader depuis 2016 bien au contraire. On peut même penser qu’elle va se rapprocher de celle de 2013, année de fin du hiatus climatique. En fait on reconnait ici aussi le passage du courant marin El-niño dont l’effet couvre la période 2014-2018. On n’a donc aucune raison de changer notre constat d’un réchauffement de 1978 à 1998 de l’ordre de +0,5°C à +0,6°C, suivi d’une stabilité des températures sur 15 ans, à laquelle vient se surajouter l’élévation de température liée au El-niñ0 dont tout laisse à penser qu’elle est provisoire.

Le catastrophisme dans lequel on a plongé et maintenu nos concitoyens n’est qu’une vaste arnaque qui engendre des investissements considérables et inutiles ou pour le moins prématurés. L’augmentation de la température de +0,5°C à +0,6°C depuis 1880 est globalement une bonne nouvelle qui profite aux humains et à la végétation. La planète reverdit et l’humanité a subi des températures plus hautes depuis son arrivée suivies de périodes à températures plus basses qu’aujourd’hui. La climatologie en est encore à essayer de lister et de comprendre l’influence relative des différents facteurs sur le climat, facteurs d’ailleurs dont l’influence est de plus variable dans le temps. 

Pourquoi doit-on douter des prévisions du réchauffement cliamtique ?
  1. Les modèles prévisionnels n’ont pas reçu la confirmation par les mesures réelles de température depuis 1998 donc depuis plus de 20 ans.
  2. De 1998 à 2013 il n’a aucune corrélation entre l’accroissement des émissions carbone et la stabilité des températures, posant ainsi la question de la réalité d’un lien de cause à effet.
  3. La décrue des températures en 2017 et 2018 tend à prouver la réalité de l’influence passagère du courant marin El-niño et incite à regarder l’évolution des températures encore quelques années pour avaliser cette influence comme non passagère.
  4. Ni les mesures depuis 1998, ni l’état de la science à l’heure actuelle ne permettent d’affirmer une poursuite d’un réchauffement acquis de 1978 à 1998 pour atteindre une faible valeur de 0,5°C à 0,6°C par rapport à 1880.
  5.  L’histoire de l’humanité nous montre que, émission carbone ou pas, la température terrestre a varié dans des proportions plus grandes que celle observée au XXIème siècle. N’oublions pas que le nom de pays Groenland vient de Green Land, la terre verte au climat beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui.
  6.  Le climat des années 2030-2050 est difficilement prévisible avec une certitude suffisante pour faire de la lutte pour le réchauffement un but de première urgence. Certains climatologues prédisent même un refroidissement pendant cette période.
Faire souffrir les plus démunis par des taxes dont le but est peut-être inutile

En faisant du climat une certitude par simple matraquage des esprits

C’est non seulement une insulte à la science mais une arnaque

Pour nous y compris pour les écologistes purs et durs

Qui ont tant de sujets pour utiliser cet argent

Pour le bien-être de l’humanité future !
Claude Trouvé
03/03/19

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