La
planète brûle, oui, et Emmanuel Macron est formel :
« Si
on décide de ne pas agir et de ne pas changer la manière dont nous produisons,
dont nous investissons, dont nous nous comportons, nous serons responsables de milliards de victimes. » (CBS, 12 décembre 2017).
Cette vérité catastrophique
assénée se base sur des prévisions assénées également mais nullement
corroborées par l’évolution des températures depuis 20 ans. Peu importe le
couvercle de CO2 va revenir bien vite, et nous serons bientôt soit cramés,
soit engloutis sous les eaux. En effet la température a augmenté de 0,6°C au
XXème siècle, mais le « hiatus » de quasi-stabilité depuis 20 ans, ne
présage rien de bon. Quand la nature se calme c’est pour mieux repartir,
craignez le pire. « D’ailleurs la
teneur dans l’atmosphère a vertigineusement augmenté de 0,032 % à 0,04 % entre
1960 et aujourd’hui… ce qui prouve bien que le CO2 est la cause de l’enfer
qui nous attend », me dit-on. « Non ce n’est pas une preuve », dis-je. « Mais si puisque CO2 et
température augmentent ensemble. CQFD », me dit-on. « Le CO2 a continué à augmenter depuis
20 ans mais la température presque plus », dis-je. « Oui mais justement c’est ce "hiatus" qui
ne présage rien de bon », me dit-on.
« De toute façon des milliards (sur les 9
prévus sur terre) de victimes seront à déplorer sous les eaux. Les océans
montent inexorablement de 1,8mm par an, et de 3 mm depuis le début du siècle », me
dit-on. « Depuis deux ans ils ne montent plus du tout
selon la NOAA », dis-je. « Peu
importe d’ici la fin du siècle, les océans auront monté de 3m et engloutiront
toutes les îles paradisiaques que nous connaissons, les lagunes auront disparu,
des villes entières seront rayées de la carte. Les humains ayant réussi à devancer
la montée des eaux sur les montagnes compteront la cohorte des leurs engloutie
sous les eaux. » « Mais
1,8mm/an cela fait au pire 1m40 d’ici 2100, et à la même hauteur que depuis deux siècles, non ? Les polders vous connaissez ? », dis-je. « Voilà c’est avec des remarques de ce genre
que l’humanité va rester les bras croisés et que nous allons périr. Avec 3mm par
an, cela fait 2m50 et comme il faut s’attendre au pire, on prend 3m. Vous
commencez à m’échauffer les oreilles sérieusement par votre façon de mettre en
doute le réchauffement, sa cause, et ses effets. Vous me faites perdre mon temps et
justement il n’y en a pas à perdre. Lisez tous les médias de l’oligarchie, et
apprenez ce qu’est un consensus que 15.000 scientifiques ont signé. », me dit-on.
« Oui mais parmi eux 1/3 sont réellement scientifiques et dix fois moins
des vrais spécialistes. Par contre il y a des milliers de scientifiques qui
contestent la causalité anthropique du CO2 », dis-je. « Pfutt !
Il reste quelques ignares obtus, qui croupissent à la NASA et dans les
universités dont vous faites partie sans nul doute qu’il va falloir faire taire
pour avancer. », me dit-on.
La politique a donc pris le pas sur la science
et lui indique ce qu’elle doit prouver. Pour le reste les politiques s’en occupent
sur le thème « Il faut sauver la
planète ». La France a deux ennemis désignés la Russie, et le CO2.
Le remède pour le second c’est les énergies renouvelables, les EnRia, et pour
les deux les premières armes d’attaque ce sont la propagande et la destruction médiatique
de l’adversaire.
Le
nucléaire ne produit pas de CO2 et s’avère donc un concurrent
redoutable qu’il faut éliminer sur le thème de la dangerosité. Tchernobyl et
Fukushima sont mis à toutes les sauces de l’épouvante, même si les 20.000 morts
et disparus du tsunami, première cause de la catastrophe nucléaire, n’émeuvent guère ailleurs qu’au Japon. On s’efforce de propager l'idée que
les japonais subissent contamination et irradiation aux conséquences mortelles,
même si on n’a pas pu mettre des morts en évidence sauf ceux dus à la panique
mise dans la population. On balance des chiffres auxquels personne ne comprend rien
mais qui font d’autant plus peur que le nombre est élevé. Depuis, de nombreuses
études ont mis en évidence les pathologies entraînées par le déplacement des
populations et considèrent désormais que cette évacuation a été excessive. Toutes leurs conclusions s’accordent à
considérer que les doses reçues ont été faibles, même sur les travailleurs de
la centrale, qu’à ce jour, aucune modification statistique des pathologies n’a
été décelé, et qu’aucun élément ne permet encore de savoir si des effets
ultérieurs seront, ou non, susceptibles de se manifester.
Une
campagne d'un suivi sanitaire de 30 ans a été aussitôt entreprise et concerne 2
millions d’habitants de la préfecture de Fukushima et spécifiquement 360 000
thyroïdes d’enfants. Cette campagne est pilotée par l’Université médicale de
Fukushima en collaboration avec d’autres centres médicaux. L’Organisation
mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport en 2013, le Comité scientifique
de l’ONU, sur les conséquences des émissions radioactives (UNSCEAR), a publié
le sien en 2014. En France, l’IRSN publie régulièrement les résultats de ce
suivi. Cette étude du Comité est suivie par l’ONU qui demande : « au Programme des Nations Unies pour
l’environnement de continuer, dans la limite des ressources existantes, à
fournir un appui énergique au Comité afin de lui permettre de poursuivre
efficacement ses travaux et d’assurer la diffusion de ses conclusions auprès
d’elle-même, de la communauté scientifique et
du public »
Mais
grâce au déchaînement médiatique, les chiffres font toujours leur effet. C’est
pourquoi il est impératif de les remettre dans la réalité des dangers. Une
mission française s’est rendue à Fukushima en 2017 et a mesuré les débits de
dose journaliers moyens dans les principales villes impactées. Ces mesures se
sont révélées inférieures à celles enregistrées à Cherbourg la même semaine (en
rouge sur le graphique). Les mesures correspondant aux 15 minutes à 40 m du
réacteur accidenté restent même d’ailleurs inférieures à celles des 11h du vol
Tokyo-Paris (en vert sur le graphique) !
Ces
mesures ne faisaient que confirmer celles du Pr R. Hayano, de l’Université de
Tokyo, qui concernaient 8 étudiants et quatre professeurs, à l’occasion d’un
voyage depuis la France en 2015. Toutes ces mesures rappellent également
l’importance de l’exposition aux rayonnements liée aux transports aériens, aux
portiques de sécurité, ou d’ailleurs à l’imagerie médicale. Elles faisaient
suite à 2 semaines d'enregistrement de l’exposition de 206 de ses étudiants, en
Europe, au Japon, ainsi qu’à Fukushima même. Celles-ci ont mis en évidence
la plus forte exposition en France, à Bastia, et l’absence de la moindre
anomalie à Fukushima.
A propos d’imagerie médicale, il faut rappeler qu’un scanner
de l'abdomen vous fait absorber une dose de 10mSv et que la limite annuelle pour la population est de 1mSv, en dehors de l'imagerie médicale et de la radioactivité naturelle de 2,4mSv en France mais qui peut atteindre des dizaines de mSv en Inde. Pour les
travailleurs dans le nucléaire elle est de 20mSV par an et de 50mSv pour 5 ans. Qui
parmi vous s’en soucie vraiment pour passer un scanner ? De deux choses l’une, ou bien le corps est
capable d’accepter cette dose sans dommage connu, ou bien il s’agit d’une
rétention d’information coupable de l’État et du monde médical sur le risque auquel
est soumis un patient. Tout laisse à penser que c’est la première raison qui
est la bonne. Dans ce cas l’alarmisme entretenu, sur ce qui reste d’une
catastrophe nucléaire, ne sert que des intérêts qui n’ont rien à voir avec la
protection des populations.
On a beaucoup parlé
du nuage de Tchernobyl qui s’arrêtait à la frontière ridiculisant le nucléaire
français, alors qu’il s’agissait d’une phrase d’un responsable de Ministère qui
a transformé l’information scientifique qui lui était donnée à savoir « la radioactivité mesurée ne nécessite pour
l’instant aucune mesure particulière de protection de la population. »
Pour prendre réellement conscience du danger par le public, il faut toujours
parler par comparaison. Le graphique ci-contre en est un bon exemple. Qui se
souvient du passage de la radioactivité due aux essais nucléaires dans l’atmosphère ?
Qui a pu noter un accroissement des décès dans le monde ? Mais on voit que
Tchernobyl, toute catastrophe nucléaire qu’il reste et sans nul doute la plus
grande pour l’humanité, a eu un impact énormément plus faible et sur une plus courte période..
A ce
propos le chapitre de l’irradiation des populations après Fukushima obligeant
la propagande anti-nucléaire au mensonge, celle-ci s’est rabattue sur la
contamination des sols, donc des aliments autrement dit, qui introduit de la
radioactivité dans notre corps par ingestion. Je ne vais pas continuer à
montrer que là aussi, certaines ONG diffusent des informations alarmistes mais
ne peuvent jamais montrer des chiffres sérieux sur les conséquences induites par
la radioactivité et œuvrent même à dissuader les populations de rentrer chez
elles quand elles y sont invitées par les autorités. Elles produisent d’ailleurs
un stress qui agit sur la santé de ces personnes. L’évacuation inutile et la
perte de son domicile deviennent plus mortelles que l’accident en lui-même
selon les psychologues.
Alors
arrêtons de nous laisser berner par ceux qui poursuivent un seul but en dehors
de tout raisonnement pragmatique. On montre facilement que « Sortir du
nucléaire » est l’élimination de notre principale énergie productrice d’électricité
qui gêne l’expansion des EnRia par son absence d’émission de CO2.
Cette expansion fait semblant d’ignorer qu'en gros 1 kWh d’énergie des EnRia demande
sur une année 1kWh d’énergie thermique polluante, les deux sont liés et
complémentaires. Mais cette aventure se traduit par des conséquences économiques
dont nous parlerons dans le prochain article.
L’énergie nucléaire est celle qui a la
densité énergétique
La plus élevée des énergies utilisables
actuellement.
Elle a devant elle une grande marge de
progrès.
Nombre de pays dans le monde l’ont
compris.
La tuer dans le pays nucléaire du monde
Qui a produit Marie Curie est un signe
D’une décadence « en marche » !
Claude Trouvé
15/12/17
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire