vendredi 14 septembre 2012

Délinquance, violence, destruction, les effets d’une déliquescence de civilisation

La France, qui n’est globalement pas raciste même si des sentiments anti-juifs, anti-noirs ont pu se faire jour, découvre que l’insécurité grandit au fur et à mesure qu’une immigration de peuplement la submerge progressivement. La répartition est très inégale d’une région à l’autre, entre ville et campagne, entre grandes villes et villes moyennes mais certaines villes et non des moindres ont changé de population. A Saint-Denis la population autochtone ne représente plus qu’un quart de la population. Le cas de Roubaix est de même nature avec une majorité musulmane et Marseille est à 25% d’immigrés. Un conflit de civilisation se prépare mais faut-il le lier à la montée de la délinquance ?

Les émeutes d’Amiens, les meurtres marseillais, les zones d’insécurité liées aux 750 ghettos recensés en France, la violence à l’école font prendre conscience que les choses ont bien changé en un demi-siècle. Non pas que tout cela n’existait pas auparavant mais l’ampleur de l’insécurité prend des proportions qui nous ramènent des siècles en arrière. Il se mêle la délinquance, issue de la pauvreté et de la jalousie, à la folie destructrice d’une population immigrée qui ne supporte pas le décalage de la richesse exposée, richesse qui leur est refusée, avec celle de leurs pays d’origine que, eux ou leurs parents, ont quitté pour des jours meilleurs.
La réaction des citoyens, d’idéologies et de sensibilités politiques différentes, placés dans des lieux géographiques et sociologiques également très divers, a des manifestations encore sporadiques. On fuit l’insécurité ou l’incommodité de sa zone d’habitat en déménageant dès qu’on le peut, mais on réagit avec passion lorsque la violence est dénoncée à l’école ou que des meurtres endeuillent nos communes. Dans le premier cas, le baluchon sur l’épaule ne fait pas la une des médias à l’inverse du second.

La profondeur et l’amplitude de la montée de l’insécurité et de la violence se révèle peu à peu à l’opinion publique qui par culture, par une pression médiatique et politique, cherche des excuses à des individus dits par nature défavorisés ou à des communautés accueillies à bras ouverts en compensation d’une colonisation malfaisante. L’auto-flagellation est de rigueur dans le comportement de l’honnête homme du XXIème siècle et il mêle allègrement racisme, délinquance et permissivité.

Des données départementales qui m’ont été communiquées, sur le nombre de musulmans, les populations et les différents types de délinquance, permettent pourtant de tordre le cou à une vérité érigée en postulat : la délinquance a, pour principale cause le chômage, sous-entendu qui entraîne des conditions de vie déplorables, et l’immigration.

Le lien le plus fort avec la délinquance, dans des délits de tous types, est… le nombre d’habitants. Ceci peut paraître une évidence. Ce qui l’est moins c’est que le lien entre le nombre de délits et le nombre d’habitants est fort et contient à lui seul 90% de l’explication. Le deuxième constat c’est que ce lien n’est pas linéaire mais que l’augmentation de la délinquance croît un peu plus vite que l’augmentation de la population comme on le constate visuellement sur le graphique joint.

Une étude complémentaire pour expliquer les différences restant par rapport au calcul mathématique de la délinquance à partir de la population d’un département n’a, par ailleurs, donné aucun résultat significatif sur l’explication par le chômage, la densité de population ou le taux de musulmans communiqué par les autorités islamiques. Leur influence serait de toute façon faible. Une étude de ce type devrait être entreprise au niveau des communes et permettrait peut-être de trouver le reste de l’explication. Mais il apparaît déjà que la pensée unique, prônant des liens évidents avec le chômage et l’immigration, ne sont pas si évidents.

Le premier constat est que la principale cause de la croissance des délits est la déliquescence d’une civilisation qui ne sait plus ou ne veut plus faire respecter la loi.

La pression policière sur les quartiers défavorisés, qui prend le risque d’exacerber une population en état de pauvreté et de jalousie, n’apparaît pas souhaitable si elle est relativement plus forte qu’ailleurs par rapport à la population visée. Une bonne répartition des moyens policiers, matériels et humains, en fonction de la population, une égalité de traitement policier mais sans concession ethnique ou cultuelle, une ouverture des zones de non-droit, une fermeté de la justice et, en milieu scolaire, une reprise de l’autorité envers les élèves et les parents, seraient les meilleures choses à faire. La lutte contre le grand banditisme et les grands trafiquants est une toute autre chose qui est basée essentiellement sur le renseignement. Le danger d'une émigration de peuplement est aussi une autre affaire qu'il faut traiter par l'assimilation, la filtration aux frontières ou le renvoi.

Cessons d’écouter toujours les mêmes contre-vérités

Dans une pensée unique formatée au gré des  crédos politiques,

Il y a plus à découvrir dans les chiffres que dans les paroles !

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon