mercredi 19 septembre 2012

Merci Charlie Hebdo… Honte à ceux qui nient et qui reculent !


Comment les représentants de la France peuvent-ils enfreindre ainsi les principes mêmes de la Liberté qu’ils prétendent arborer aux yeux du monde ? Leur premier devoir est de défendre la liberté d’expression, la première liberté que réduisent les gouvernements dictatoriaux. Lorsque la pratique de l’humour, du pastiche est menacée alors la liberté au sens large est aussi menacée.

Ce qui différencie le film qui a mis en lumière la colère profonde contre les Etats-Unis et qui, à tort ou à raison, s’est répandue dans tout le monde musulman, c’est justement l’humour dont le film est dépourvu. Mais que l’humour y soit ou que la bêtise prime, le fait de ne plus pouvoir s’exprimer par la littérature, le cinéma, la peinture ou la caricature, le fait de ne plus tolérer la moindre allusion à un représentant d’une religion montre que le seuil de l’intolérance est dépassé.

Une peinture a été présentée en Avignon avec une représentation de Jésus particulièrement dégradante. Les chrétiens en ont été offusqués, ils n’en ont pas pour autant soulevé dans le monde une telle réaction. Je ne l’ai pas vue de près, mais si elle est vraiment une œuvre reconnue, en dehors du message qu’elle contient, elle mérite de faire partie de notre patrimoine, sinon elle ne mérite que l’oubli.

Je remercie la rédaction de Charlie Hebdo pour son courage, car, plus que tout autre média, elle savait le risque encouru pour avoir déjà été agressée. Le courage manque à la plupart de nos politiques et les propos d’un Ayrault et d’un Fabius, fustigeant immédiatement l’irresponsabilité de ces journalistes et condamnant une telle publication, sont affligeants. Leur piteux retour en arrière du lendemain montre que ces hommes ne méritent pas le poste qu’ils occupent. Seul Manuel Valls s’est comporté de manière claire et responsable.

En effet il est évident que les milieux salafistes, fers de lance du djihad de l’islamisme conquérant, n’attendaient qu’une occasion, mettant en cause leur religion, pour manifester leur détermination dans le monde entier. Les Frères musulmans œuvrent en sous-main, ce sont les véritables organisateurs de la conquête sunnite du monde. Ils arrivent dès que le chaos a été mis par les troupes radicales. Les chiites profitent alors de l’occasion pour s’opposer aux américains. Ils règleront leur compte après que la bataille Liban-Syrie-Iran aura pris fin.

Charlie Hebdo a fait prendre conscience aux français que nous ne devons plus reculer. L’islam est une religion comme une autre que nous avons laissé s’introduire, il faut l’accepter. Mais elle porte en elle l’islamisme qui projette devant lui le djihadisme et toutes les formes de conquête du monde. Les plans sont clairs. Une progessive mais continue et forte procréation permet de doubler rapidement les pratiquants. Quand elle atteint 8 à 10%, il faut mettre des responsables politiques, bien sous tout rapport et appartenant à la religion musulmane ou ayant une double nationalité française-maghrébine (Dati, Belkacem, Bariza Khiari au Sénat...). Dès lors les francs-tireurs, qui couvent dans les ghettos, conditionnés par les imams, la pauvreté et la délinquance, peuvent plus ou moins spontanément défier le pouvoir.

Philippe De Villiers crie depuis vingt ans que le danger est là, sournois mais réel. Une fatwa a été prononcée contre cet homme courageux. Il avait vu juste mais il manque des faits, des images qui matérialisent ce danger dans les médias. Elles arrivent mais si elles ne nous parlent pas rapidement, il sera trop tard. Le rouleau compresseur de l’islamisme passera sur notre patrie et sur notre façon de vivre. Les lois se seront mises en conformité avec la charia ou nous aurons cédé de vastes lieux urbains où elle sera appliquée… comme en Belgique et déjà en France où fonctionnent des tribunaux islamiques.

Il faut absolument qu’une politique d’intégration et même d’assimilation soit mise en place. Si nous ne réussissons pas, eux le feront. Le « Tu aimes la France, ou tu la quittes » est impératif. A nous de la faire aimer et de faire que la France, sa langue, son histoire, ses valeurs, ses lois, sa laïcité, son sens de la Liberté soient assimilés par ceux qui viennent s’y réfugier… s’y réfugier, ne l’oublions pas.

Charlie Hebdo a du courage et montre l’exemple aux pleutres qui reculent, excusent, modifient nos lois pour se conformer aux pressions de cette religion, ferment les yeux sur ses actes répréhensibles, vont d’accommodements en reculades, pressent police et justice à n’agir qu’avec d’infinies précautions et vident les prisons peuplées au trois-quarts de cette population immigrée. Pendant ce temps on voit de plus en plus de policiers qui sont frappés dans des guets-apens, sont blessés ou meurent.

Il y a des musulmans qui affichent une attitude modérée, parmi eux il y a des musulmans parfaitement assimilés et qui défendront notre pays s’il le faut. Mais il y a dans notre armée même des soldats, voire officiers, qui ne se battront pas contre des musulmans. Le mal est donc profond. Un musulman même modéré ne résistera pas à l’appel de la religion lorsque la situation conduira à un affrontement dans le pays. Il ne faut pas croire les belles paroles qui n’ont que le souci de nous endormir. Vraies aujourd’hui, elles perdront toute valeur demain. C’est la dualité caractéristique de cette religion.

Le « Courage, fuyons » ne peut nous assurer de garder notre identité, forgée par la religion chrétienne, par nos rois depuis Clovis, Charlemagne, Hugues Capet et Philippe Auguste et redéfinie par la Révolution. L’histoire ne peut conserver de nos générations actuelles le souvenir d’une capitulation en rase campagne où nous offrons les clés de l’Etat comme les bourgeois de Calais pour éviter d’être massacrés.

«Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU)

Un peuple qui ne sait plus dire non

Est un peuple qui a déjà perdu sa liberté.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon