Brexit,
Attentat à Nice, coup d’État à Ankara, documents déclassifiés sur le 11
septembre 2001, batteries anti-missiles en Roumanie, tensions en Mer de Chine,
etc. les évènements se superposent à un rythme accéléré sans lien apparent. Un
évènement chasse l’autre et nous vivons dans un tourbillon de nouvelles qui
nous font perdre le sens de la réflexion, celui de l’analyse, de la synthèse et
de la projection dans le temps. Les médias de l’actualité, les jeux du cirque
et ceux du virtuel qui assaillent l’esprit des enfants et de certains adultes,
sont les auteurs de cette dé-cérébralisation dont nous sommes plus ou moins
victimes à notre corps défendant. La manipulation de la peur, de notre
sécurité, de notre santé, de notre climat, du manque de nos ressources en
matières premières, vitales comme l’eau et énergétiques, maintient les peuples
sous le couvercle de ceux qui ont le pouvoir d’agir nationalement, sur un
continent ou mondialement.
Mais
en géopolitique, rien n’est dû au hasard ou si peu et ce si peu est aussitôt
récupéré et le hasard s’efface devant son utilité. Croyez-vous que Ravaillac
était un illuminé, isolé et non manipulé, et que son action n’avait aucun
rapport avec l’intention d’Henri IV d’envahir les Pays-Bas catholiques en
1610 ? Croyez-vous que ce terroriste
serbe qui a assassiné l’archiduc, héritier de l’empire austro-hongrois, et son
épouse à Sarajevo en 1914 était un illuminé isolé, et non manipulé ? L’évènement
va pourtant servir de prétexte au déclenchement de la première guerre mondiale.
Croyez-vous que les images des morts par gaz chimique en Syrie étaient arrivées
par hasard dans les médias occidentaux ? Pourtant il nous a fallu un
certain temps pour savoir que les images étaient truquées et que les gaz n’avaient
pas été utilisés par Bachar El-Assad. L’intervention des russes et la
destruction des stocks d’armes chimiques syriennes ont enlevé le prétexte d’une
guerre frontale contre le régime syrien. On a alors utilisé, armé et noyauté
par Al-Qaïda l’opposition très minoritaire au régime puis créé Daech en
Jordanie, au Liban à partir des sunnites de feu Saddam Hussein.
Alors
tous ces évènements n’ont-ils aucun lien entre eux ? Évidemment si, les
guerres ou interventions masquées en Tunisie, Libye, Égypte, Yémen, Mali,
Centrafrique, Soudan, Irak, Syrie, Ukraine et bientôt en Algérie, ne sont pas
dues à une succession de décisions stratégiques n’ayant aucun lien entre elles.
Car justement c’est ainsi que la stratégie se différencie de la tactique en
géopolitique et dans les armées. On ne peut rien comprendre si l’on ne découvre
pas la stratégie et ceux qui en sont les auteurs. Le monde n’a cessé de se
développer dans une guerre permanente, l’opposition entre deux forces. L’homo
sapiens a probablement fait disparaître le néandertalien, Alexandre le Grand a
voulu conquérir le monde connu de l’époque, Rome aussi, mais Hitler a eu le
sentiment réel de pouvoir le faire car le monde entier était connu. La vitesse
de déplacement des hommes, de transmission des informations et les progrès
scientifiques en matière électronique, biologique en particulier offrent aux
âmes bien nées et aux prédateurs des horizons nouveaux. Le nerf de la guerre, c’est
l’argent pour lequel tous nos rois se sont prostitués. Rothschild disait :
« Qui contrôle la monnaie contrôle
le monde ».
Nous
voilà arrivés aux portes de la compréhension du monde d’aujourd’hui et de
demain. L’argent mène le monde, et on en crée de plus en plus. Depuis que l’on
a déconnecté le dollar de l’or pour pouvoir créer l’argent nécessaire à la
guerre, on en crée de plus en plus. On augmente les possibilités de pouvoir de
ceux qui sont au premier rang, les banquiers. Ces derniers font graviter autour
d’eux tout un petit monde qui détient la puissance de l’argent. Alors se
concrétise le projet de gouverner le monde, la gouvernance mondiale dont on va
vanter les mérites d’une paix mondiale, comme on l’a fait pour l’UE et dont on
voit le résultat quand Hollande dit « On
va intensifier la guerre ». Mais la concentration de l’argent est
détenue dans quelques centaines de mains et c’est celles-ci qui sont engagées
dans le processus du Nouvel Ordre Mondial, le NOM. Le projet soulève l’enthousiasme
des Rousseauistes, ceux qui croient que l’homme est fondamentalement bon, et
jouent sur la nécessité de rêve qui habite chacun de nous pour survivre.
Seulement
la réalité est autre, c’est la prise de pouvoir sur une humanité qui doit se
plier aux exigences du pouvoir. Jusqu’à aujourd’hui c’est encore le pouvoir
monétaire, économique, financier et bancaire des États-Unis. Le NOM pour eux, c’est
la gouvernance mondiale sous tutelle américaine, ce que l’on nomme l’hégémonie
mondiale. C’est le pouvoir de décider seul d’intervenir partout dans le monde…
où les intérêts des Etats-Unis sont menacés, ou plus subtilement encore où la
démocratie est menacée. Le concept a l’ampleur que l’on veut en fonction des
besoins. Derrière tout cela il y a des besoins d’argent et les politiques sont
tributaires des banquiers, des grands groupes qui détiennent les finances et l’économie.
Les politiques travaillent pour eux mais ont un pouvoir qui permet de masquer
les vrais commanditaires et leur assure un moment de gloire et beaucoup d’argent
jusqu’à la fin de leur vie.
Ce
modèle du NOM est donc un modèle unipolaire du monde où le monde du travail est
au service de la finance. Ce monde du travail n’a donc d’utilité que dans ce qu’il
est seul capable de produire. Il a donc la possibilité de se rebeller, de
contester, ce qui peut nuire à l’objectif visé. Il convient donc dans un
premier temps de limiter ses possibilités de rébellion beaucoup trop
importantes dans les démocraties, de détruire les régimes autoritaires non
coopératifs. Dans un deuxième temps il convient de se débarrasser des humains,
toujours imprévisibles dans leurs réactions, par tous les moyens possibles.
Grâce aux techniques de robotisation, on va leur enlever le travail et on va
leur enlever leur argent en supprimant l’argent fiduciaire, donc palpable, mis
dans des puces électroniques sous-cutanées. Un simple ordre donné aux
ordinateurs peut les priver de tout moyen de subsistance. Le chaos généralisé
permet de propager des guerres avec leur lots de morts, de réfugiés, d’épidémies
spontanées ou provoquées.
Vous
croyez que tout cela est une pure invention cauchemardesque d’esprits fous,
malheureusement non. Il y a des textes et des paroles de personnes ayant un
grand impact sur la géopolitique qui le prouvent. De nombreux discours de
politiques y font référence. Mais ce monde unipolaire, auquel nous appartenons
bon gré mal gré, se heurte désormais à une autre vision du monde, une vision
multipolaire qui rassemble les pays peuplés des 2/3 de l’humanité, celle de l’OCS,
Organisation de Coopération de Shanhagi. Un grand choc se prépare et nous en
parlerons dans le prochain article.
La principale menace qui pèse sur la France
Est l’ignorance dans laquelle on
maintient
Son peuple apeuré, enfumé, amusé
Des grands desseins du monde
De l’argent contre lui !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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