Le Brexit
s’est avéré un excellent révélateur de ce qui était inavouable, l’extinction de
la démocratie prévue dans le fédéralisme européen demandé par Jean Monnet. Le tweet
de la journaliste du Monde est révélatrice de la mainmise sur les médias. Nigel
Farage a mené un combat inlassable à Strasbourg pour dénoncer ce qui se cachait
derrière la technocratie bruxelloise. Ce grand tribun britannique peut susciter
des mouvements de répulsion chez certains tant son franc-parler peut choquer ou
le représenter comme un aboyeur sans consistance et hors des réalités. Ses discours
étaient écoutés, souvent par une Assemblée européenne très clairsemée dont les
membres siégeaient pour d’autres sujets à l’ordre du jour. Son discours pouvait
au plus créer un moment de détente et de moquerie. Pourtant ses paroles
résonnent fort désormais.
Lisons
plutôt ce qu’il disait le 29 octobre 2009 devant Herman Van Rampouy, alors président
du Conseil européen et du sommet de la zone euro. Cet illustre inconnu avait
été poussé à ce poste par le groupe Bilderberg selon l'article du Telegraph de
Londres :
"Je ne veux pas être impoli, mais
vraiment, vous avez le charisme d'une serpillière humide et l'aspect d'un petit
guichetier de banque !"
"La question que je veux poser... Qui
êtes-vous ? Je n'avais jamais entendu parler de vous !"
"On n'a jamais entendu parler de vous !"
"Personne en Europe n'avait jamais
entendu parler de vous"
"Je veux vous poser une question
Président, qui a voté pour vous ?"
"Et quel mécanisme (vous a fait élire
?)"
"la démocratie n'est pas populaire avec
vous.."
"Les peuples d'Europe doivent vous
démettre de votre poste"
"Est-ce que c'est ça la démocratie
européenne ?"
"Je sens que vous êtes compétent,
capable et dangereux"
"Je n'ai aucun doute sur le fait que
votre intention est d'être l'assassin de la démocratie européenne et de toutes
les nations européennes"
"Vous ne savez pas ce qu'est un pays uni
car vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays"
"Mais depuis que vous êtes là, on a vu
la Grèce réduite à devenir rien de plus qu'un protectorat
"Monsieur, vous n'êtes pas légitime à ce
poste"
"Je peux dire avec confiance que je
parle au nom de la majorité du peuple anglais: On ne vous connaît pas, On ne
vous veut pas, Plus tôt vous partirez mieux cela sera"
Traduction : Pierre Jovanovic
Nigel Farage, solennellement convoqué par le
Président de l’union européenne, avait
été condamné à 3000 euros d’amende pour insulte. Il avait commenté ; « C’est cher pour une serpillère. » Quand
Daniel Cohn-Bendit avait traité tous ceux qui avaient voté NON à l'Europe de
"malades mentaux", lui, Cohn-Bendit, n'a pas été convoqué. NKM,
autre suppôt de la gouvernance mondiale, avait traité de débiles et de cons les
eurosceptiques… Qui se ressemble s’assemble. Il n’est pas étonnant que les
députés des autres pays soient aussi inodores et sans saveur, et ne brillent
que par leur médiocrité ou leur absence, sans parler de leur incompétence à l'image
d'une Rachida Dati qui a le privilège de cumuler les trois.
Inutile de dire qu’à
l’époque il était bien seul à oser affronter une Assemblée hostile. Cette vidéo
fait date et a été vue par des centaines de milliers de personnes, et plus de
dix fois moins pour le discours de Van Rampouy qui a suivi. Le moins que l’on
puisse dire est que Nigel Farage avait vu juste. Nigel Farage se retire et
affronte immédiatement la bronca de tous ceux qui suivent l’ « Establishment »
et qui le vouent à l’enfer. C’est selon eux un traître et un dégonflé mais ils
oublient de dire qu’il affronte depuis longtemps des menaces de mort sur lui et
sa famille. Il reviendra quand le temps aura apaisé les rancœurs mais on lui
doit d’avoir osé porter haut et fort le drapeau de la révolte dans une UE
tueuse des peuples et de la démocratie.
Nous sommes dans le cycle infernal de la
dette qui ne peut mener qu’au désastre final. Le système bancaire est au bord
de la crise systémique. Les banques italiennes viennent d’être sauvées par une
injection de 166 milliards de monnaie de singe avec la caution du gouvernement
italien au grand dam d’Angela Merkel. La monnaie de singe coule à flot. La BCE
lâche 450 milliards pour remonter le cours des bourses qui avaient dévissé
après le Brexit. La Fed a imprimé quelques 400 milliards à elle pour sauver le
Dow Jones, qui, sous la pluie miraculeuse a rebattu tous ses records... à la
hausse ! La Banque du Japon a fait de même avec 200 milliards, la Banque d’Angleterre
avec 100 à 200 milliards de livres sterling. Pour cette dernière, l’opération
est réussie : "FTSE 100 : Une semaine après le Brexit, la Bourse
britannique atteint des sommets". Cette injection massive veut
simplement dire que nous avons échappé provisoirement à une catastrophe
financière, on recule pour mieux sauter.
En effet de grandes banques sont au bord de
la faillite, DEUTSCHE BANK, HSBC ET
CREDIT SUISSE sont reconnues comme les banques les plus dangereuses en Europe. Le
Figaro publie : "Deutsche Bank recalée aux tests de résistance.
Les filiales américaines des banques allemande Deutsche Bank et espagnole Banco
Santander ont échoué pour la 2e fois consécutive aux tests de résistance de la
Réserve fédérale, tandis que Morgan Stanley n'a obtenu qu'un feu vert
conditionnel". La situation est si grave que les apprentis sorciers
prennent peur. Alan Greenspan, ancien président de la Fed et grand
"vrai" architecte de cette crise, a déclaré sur CNBC que pour sauver
la situation, il importe maintenant de revenir au standard or ! Nul
doute que devant la faillite du dollar on se prépare à une monnaie mondiale
mais la catastrophe ne sera pas évitée pour autant.
Pendant ce temps
Bruxelles va tout faire pour passer outre au Brexit car nous ne devons pas
échapper à la république fédérale européenne sous la houlette de l’Allemagne. L’UE
a décidé une fois pour toute de ne pas écouter les peuples parce qu’à chaque
fois, ils disent NON :
- Danemark 2000:
NON
- Suède 2003: NON
- France 2005: NON
- Pays-Bas 2005:
NON
- Irlande 2008: NON
- Grèce 2015: NON
- Royaume-Uni 2016:
NON
Par contre en France
cela va mieux 770 faillites au cours du premier trimestre, les unes après les
autres les banques resserrent les possibilités de retrait d’argent, et la
Chine, les pays du golfe, etc. pillent notre patrimoine… comme en Grèce.
Notre QI aurait soi-disant
baissé de quatre points.
Pas étonnant quand on voit
la réussite du foot
Et le français blanc-beur prendre
son pied
En laissant se détruire
tranquillement
Sa démocratie, et sa
souveraineté !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon