La
politico-sphère s’agite mais aucun des partis du Système n’ose évoquer le
danger islamiste, le mot écorche les palais et même celui du Luxembourg. L’Islam
est un danger pour notre civilisation, un danger par une invasion que nous ne savons
ni assimiler, ni réduire et un danger par des actions terroristes que nous
avons exacerbés alors que les frères musulmans savaient désormais qu’ils pouvaient
se contenter d’une invasion pacifique par l’immigration mais surtout par la
fécondité des femmes musulmanes. Le résultat est mathématiquement certain, la
population musulmane immigrée dépassera en nombre celui des français
autochtones par les générations d’immigrés nés après 1960. Seule la
connaissance exacte de la date est imprécise puisqu’elle dépend en partie de la
politique d’immigration appliquée. Mais c’est la loi inéluctable de la
fécondité qui régit principalement la démographie de notre pays et prime
largement pour l’instant sur l’immigration. C’est elle qui produit plus de
Mohammed que de Thomas.
Ne parler que de restreindre seulement l’immigration
est un non-sens démographique, alors que c’est l’assimilation qui peut encore
affaiblir l’impact d’une religion qui sous-tend une autre civilisation. Elle s’imposera
par le nombre si elle n’est pas parfaitement intégrée à la population d’accueil.
Arrêtons les guerres dans l’oumma qui n’excitent qu’un désir de vengeance, contrôlons
le débit d‘entrée de l’immigration et établissons des accords et des aides dans
les pays migrateurs, punissons sévèrement ou expulsons ceux qui œuvrent contre
la France ou fomentent du terrorisme sous couvert de religion dans notre pays,
mais tout cela n’a aucune chance si nous ne portons pas l’essentiel de nos
efforts vers l’assimilation. C’est en effet une tâche primordiale, très
difficile mais indispensable pour espérer maintenir en Europe notre
civilisation. En tous cas c’est en inculquant nos valeurs, culturelles et
historiques, dans le respect strict de la laïcité et de la langue, et non en se
pliant à des accommodements avec elles et avec la loi de 1905, que nous aurons
une chance de vivre en paix
En parlant de ce
sujet nous sommes en plein dans celui du Nouvel Ordre Mondial, car c’est
précisément ce que celui-ci ne veut pas que l’on fasse et nous obéissons. Le
peuple suit encore par légalité au pouvoir, par idéologie, par « moutonnisme »
enfumé ou par simple désintérêt. Mais tout sera fait pour empêcher que la
révolte qui gronde puisse s’exprimer. L’état d’urgence, inefficace par
définition puisqu’il est en dehors des causes du terrorisme, n’est utile qu’à
cela, comme la guerre partout qui maintient un sentiment d’anxiété et d’utilité
du pouvoir. On vient d’apprendre que François Hollande se prépare à inviter les
bases américaines, enfin de l’OTAN, sur notre territoire, violant définitivement
l’indépendance de notre défense par rapport à l’OTAN qui va en réalité prendre
le total contrôle de nos armes et de nos infrastructures militaires puisqu’il sera
le coordonnateur sous le commandement d’un général américain.
Si De Gaulle n’était
pas mort, il en mourrait. C’est cela l’hégémonie américaine et le travail du
NOM par la peur et le chaos. D’ailleurs pour que les français n‘en veuillent
pas trop à leur gouvernement, en pensant être le seul pays ciblé, un petit
attentat en Allemagne est le bienvenu. Nous voilà entraînés dans une guerre
contre la Russie, la Chine, l’Iran en plus de la Syrie, de l’Irak, du Yémen et
déjà un pied de nouveau en Libye. Donald Trump n’a pas envie d’en découdre, il
ne faut pas qu’il prenne le pouvoir. On va créer une ambiance d’imminence de la
guerre qui justifierait qu’Obama fasse un troisième mandat… Si, si, on en parle
sérieusement dans les milieux du NOM.
Face au NOM se dresse l’OCS,
l’Organisation de Coopération de Shanghai, un énorme conglomérat de pays qui
rejette toute hégémonie de l’un d’entre eux, même si le couple Russie-Chine en
est la colonne vertébrale. Ce qui
est original dan ce traité, ce sont les deux objectifs suivants : « Sauvegarder la paix, la sécurité et la
stabilité régionales ; Œuvrer à la création d’un nouvel ordre politique
et économique international, plus juste et démocratique ». Ils sont prêts à coopérer pour l’intérêt de tous,
avec des moyens bancaires à la hauteur de leurs ambitions, dans pratiquement
tous les domaines mais en particulier stratégiques, militaires et économiques.
La mise en valeur de l’Asie avec de nouvelles infrastructures Est-Ouest doit
relier plus solidement l’Europe et l’Asie, la Russie jouant un rôle important
de pays de transit nord et de possesseur de ressources énergétiques et minières
très importantes. Le Kazakhstan qui fait partie de l’OCS est un grand
fournisseur d’uranium car le développement du nucléaire est en cours
contrairement aux pays de l’ouest de l’Europe, Royaume-Uni exclu. L’Inde, le
pays le plus peuplé du monde, a adhéré à l'OCS, le jour du Brexit. Elle apporte un poids considérable pour l’avenir, même
si l’émergence d’un pouvoir d’achat comparable à la Chine est encore pour
demain. L’Inde est un pays qui dispose des moyens intellectuels pour s’inclure
définitivement dans la modernité.
Mais un fait significatif
vient de se produire et de réaliser une prédiction que j’avais faite il y a
trois ans. Il s’agit du Pakistan qui était selon moi sur la liste des pays qui
allaient devoir être mis au pas par l’hégémonie américaine. A cette époque ce
pays et son gouvernement étaient sous la
surveillance « amicale » de celle-ci. On l’avait donc laissé se doter
de l’arme nucléaire de façon à lui permettre de tenir tête à l’Inde dans le vieux
conflit de frontières qui les oppose depuis longtemps. Le Pakistan s’était
prêté sans protester à l’ingérence de l’armée américaine pour la mascarade de l’assassinat
de Ben Laden. Or il vient de rejoindre l’OCS lui aussi le jour du Brexit et tourne donc le dos aux États-Unis comme je l’avais pressenti. Que croyez-vous qu’il arriva ? Il vient
d’être victime d’un cruel attentat. C’est une victoire majeure, et donc
insupportable, de l’OCS. La géographie nous montre que l’Afghanistan est pris
en tenaille avec une implantation importante des forces étasuniennes. On va
voir les États-Unis renforcer significativement leur présence là-bas et il se
pourrait bien que nous « devions » y retourner. Mais NOM et OCS vont
s’affronter partout dans le monde dans une guerre de captation ou de domination
de territoires et de leur ressources.
Mais des
frontières de la Russie, à celle de la Chine, la tenaille américaine crée des
zones de tension. En Ukraine, Porochenko est soutenu par les USA et l’UE pour
revendiquer la Crimée qui a voté démocratiquement à plus de 90% son rattachement
à la Russie dont elle faisait partie historiquement. Ce dernier se permet ainsi
de ne pas payer ses factures énergétiques à la Russie, sûr que la Russie ne
pourra jamais faire reconnaître son bon droit dans une justice sous contrôle du
NOM. Il continue à tenir le Donbass sous ses bombes malgré la trêve et des
groupes néo-nazis indépendants veulent en découdre. Le pouvoir est noyauté par
des suppôts américains omniprésents avec notre accord tacite et l’OTAN y est
accueilli. L’UE fait les yeux doux à l’Ukraine et nous payons, comme pour la
Turquie, pour les préparatifs d’entrée. Justement la Turquie, partenaire de l’OTAN,
s’avère devenir plus incontrôlable et, comble de pied de nez, Erdogan s’excuse
platement pour la destruction du chasseur russe et dégèle les relations avec la
Russie. Ce dégel est évidemment lié à l’intérêt turc pour le passage du
pipe-line Russie-UE sur son territoire comme l’est aussi la Grèce. Il souhaite aussi rallier l'OCS. Que
croyez-vous qu’il arriva ? Un coup d’État où, à deux minutes près, Erdogan
était tué. C’est ce que les forces de l’ordre appellent un coup de semonce.
Mais de même Tsipras s’est rapproché de Poutine. Que croyez-vous qu’il arriva ?
La Grèce a perdu toute souveraineté et est priée de faire ce que dit Angela
Merkel, et qu’exécutent la troïka UE, BCE, FMI où s’accoquinent technocrates et
banquiers du Système.
Mais allons à l’autre
bout de l’Asie. Le Pentagone y envoie des navires, des avions et des forces
spéciales aux Philippines pour menacer la Chine. Les États-Unis encerclent déjà
ce pays avec des centaines de bases militaires qui forment un arc reliant
l'Australie à l’Asie et passant par l'Afghanistan. C’est ce qu’Obama appelle le
«pivot». Ils l’accusent d'avoir déployé des missiles sol-air et des avions de
chasse sur l'île Woody, dans l'archipel des Paracels, contrôlé par Pékin depuis
les années 1970, mais revendiqué par le Vietnam et Taïwan, revendications encouragées
par Washington. Des militaires et officiels américains, dont le secrétaire d’État
John Kerry, dénoncent régulièrement la «militarisation» opérée par l'armée
chinoise. Mais le porte-parole du ministère chinois de la Défense réplique
: «Les États-Unis sont le véritable
promoteur de la militarisation» dans la zone. La présence de navires de
guerre américains non loin des îles chinoises est perçue comme une «provocation» par les autorités
chinoises. « Les États-Unis, pays
extérieur à la région » ont également « encouragé
leurs alliés et partenaires à conduire des exercices militaires » et «
ferment les yeux ». La Chine vient
récemment de dire qu’elle n’acceptera aucune décision la privant de ses îlots
et qu’en cas de provocations futures des États-Unis elle n’hésiterait pas à s’y
opposer militairement. Obama entraîne dans sa menace le Japon et des pays de l’O.T.A.S.E. (Organisation du traité de défense
de l'Asie du Sud-Est), dont l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan
( ? ), la Thaïlande, les Philippines.
De l’autre côté de l’Atlantique, le Brésil
fait partie des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine,Afrique du Sud), ce qui est une offense inadmissible dans le pré-carré
américain en Amérique du Sud où les USA font et défont les Présidents au gré de
l’appréciation de leur servilité. Que croyez-vous qu’il arriva ? La
Présidente Dilma Rousseff est provisoirement mise à l’écart pour corruption et
remplacée au pouvoir par un personnage bien plus corrompu au point de devoir
démissionner de son mandat de président de l’Assemblée. Le NOM n’épargne aucun
pays qui ne s’aligne pas, la France comprise qui passe désormais comme le pays
le plus aligné sur les Etats-Unis. La confrontation NOM-OCS et BRICS est une guerre à
mort pour une autre vision du monde. La mise sous tutelle d’un côté et la
coopération dans tous les domaines dans l’autre. La lutte contre la démocratie
d’un côté et le respect de l’identité des peuples de l’autre. La lutte est
totale, économique, monétaire, financière avec les armes mises de plus en plus
sur la table de la géopolitique mondiale. Le ralliement du Pakistan à l’OCS est
finalement plus important que le Brexit, car ce dernier ne va pas changer
grand-chose dans le monde mondialiste où la livre fait partie des monnaies de
réserve. On va assister à des querelles entre coquins du Système vite arbitrées
par la ploutocratie mondiale. Par contre l’attirance de la vision du monde de l’OCS
met en danger la puissance hégémonique américaine, menacée du désintérêt de la
ploutocratie du NOM.
Dans
un monde où l’enfumage, la tromperie des peuples,
Nous
fait prendre les vessies pour des lanternes,
Une
ploutocratie dominatrice règne et gère
Un
Nouvel Ordre mondial implacable.
Comme
le soleil, un espoir se lève
A
l’Est… mais à quel prix ?
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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