La
première tâche régalienne de l’État est la sécurité de ses citoyens, c’est
pour cela qu’il a été pensé, toutes les autres fonctions régaliennes doivent y
tendre. Le serf a troqué la sécurité qu’offrait le château-fort d’un seigneur
oppressif par ailleurs, contre un territoire plus grand de sécurité, celui d’un État devenu lui-même oppressif. Ce n’est pas pour concéder en plus sur la
sécurité. Force est de constater que non seulement celle-ci n’est pas réalisée
mais que l’Etat avoue qu’il n’est pas en mesure de l’assurer puisqu’il nous
prévient que nous devrons supporter ce mal, nous habituer au terrorisme, le
considérer comme faisant désormais partie de notre quotidien. Le Président
lui-même parle de vaincre Daech en pays musulman comme si cela allait résoudre
la sécurité dans notre pays. C’est un mensonge de communication. Je ne peux
rien assurer dans mon pays, mais je vous promets que l’insécurité va régner
ailleurs. Bel enfumage et bel aveu d’impuissance !
Loin
de moi l’idée de couvrir les actes terroristes du FNLC corse, sous prétexte d’indépendance,
mais je ne peux qu’être sensible à la justesse de sa récente déclaration sur la
sécurité de cette île face à la menace terroriste djihadiste. S’adressant aux « islamistes
radicaux » qualifiés de « prêcheurs de la mort », il écrit : «
Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas (…)» Voilà une réponse
claire, martiale pour ne pas dire mâle, où l’on ose prononcer les mots
interdits. Philosophie moyenâgeuse, oui c’est vrai, même si cela ne fait pas
plaisir à entendre pour l’Eglise catholique qui prêchait celle-ci à cette époque.
Les mots sont dits sans se tordre l’esprit pour savoir si c’est ou non du
racisme et si le Conseil Français du Culte Musulman va pousser ou non des cris
d’orfraie. C’est loin des messages démobilisateurs de nos autorités politiques
et religieuses qui se résument à « Padamalgam, unité nationale,
vivre ensemble, ils ne savent pas ce qu’ils font, prions ». Ces
phrases qui ont un vrai sens en temps de paix sont hors de propos en temps de
guerre.
Nous demander de nous unir
dans un vivre-ensemble supportant l’insécurité comme une fatalité et de
considérer qu’il ne s’agit que d’un petit nombre d’inconscients, relève d’une
naïveté qui alimente la détermination de ceux qui savent très bien ce qu'ils font et se
réjouissent que l’on ouvre la porte de la paix où ils vont engouffrer la
guerre. Remettre notre pays entre les mains d’une puissance hégémonique, dont
les desseins sont bien connus et qui se sert de mercenaires dans un hypocrite
double-jeu, relève de la traîtrise mais est aussi révélateur d’une attitude de
mâles féminisés. Le mâle n’a eu de raison d’être que parce que sa force
musculaire le désignait comme le protecteur d'un territoire vital, de la
femme et de l’enfant. Nos dirigeants n’ont plus rien de ces caractéristiques
ancestrales, ils cherchent la protection à Bruxelles, dans l’OTAN, à Washington
et finalement dans la ploutocratie mondiale. Ils sont traîtres parce qu’ils
sont pleutres. Il est d’ailleurs symptomatique, que le seul important parti,
qui se dresse contre une civilisation musulmane de remplacement, projette deux
femmes sur le devant de la scène, même si d’autres figures mâles résistent
encore par ailleurs mais avec moins d’importance politique.
Mais revenons aux écrits
du FNLC : « Sachez que toute attaque contre notre peuple
connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme. »
Voilà une prise de conscience de la caractéristique de l’ennemi car il n’a
lui-même aucun état d’âme. Il vient combattre les croisés, et à son grand
étonnement il n’a plus de croisés en face de lui mais des femmelettes blotties
et obéissantes dans le giron protecteur de leurs protecteurs oppresseurs. Les
chevaliers qui pourfendaient du musulman sans état d’âme au nom du Saint
Sépulcre ont disparu, la voie est libre à la revanche musulmane après des
siècles d’oppression de l’Occident. Comment peut-on suivre l’affirmation qu’il
ne s’agit pas d’une guerre de religion ? Elle n’est pas que cela bien sûr,
puisque Daech est une construction des États-Unis mais elle est l’expression
armée, suscitée par notre ingérence guerrière en terre musulmane, qui vient s’adjoindre
à la guerre « pacifique » de l’invasion par peuplement et amplifie celle-ci.
Le djihad est nommément
désigné comme guerrier dans la sourate 9. Lorsqu’un musulman vous soutient que
le jihad est spirituel c’est qu’il est sous-informé ou abuse de vous avec de la
taqiya (dissimulation/mensonge envers les infidèles). C’est ce que découvrent
les juges qui ont prononcé la mise sous bracelet électronique de futurs tueurs
apparemment repentis. Nos armes sont inefficaces parce que nous voulons ignorer
les buts et les moyens utilisés par une religion expansionniste. La sécurité
est un droit du peuple et il est violé par des gouvernants tapis dans l’or des
ministères ou qui sortent sous lourde escorte, écartent les manifestants, viennent
pleurer avec les familles, font grand bruit d’un prêtre assassiné mais taisent
que 11 enfants tués à Nice ne sont toujours pas identifiés, prêchent l’amour
comme seule arme donnée au peuple, pendant que leurs agents secrets opèrent en
pays musulman, meurent en Libye et propagent la haine. Il n’y a rien là-dedans
de mâles comportements sauf d’envoyer des soldats se faire tuer, et de laisser
égorger ses concitoyens.
"Quand
le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple
et chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable
des devoirs.” (Article 35 de la Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen, 1793)
Nous
sommes devant nos responsabilités, nous le peuple de France. Voulons-nous être
chien servile ou loup fier d’être libre ? Si c’est la deuxième option, l’insurrection
est non seulement notre recours mais le plus sacré de nos droits. L’État est
explicitement mis en cause par le FNLC qui adresse un triple message en s’adressant « aux
musulmans de Corse », « aux islamistes radicaux de Corse » et « à l’État français » dans un communiqué reçu mercredi à la rédaction
Corse-Matin d’Ajaccio. Il demande aux musulmans de « prendre
position en manifestant à nos côtés contre l’islam radical (…) en nous
signalant des dérives que vous constateriez chez des jeunes désœuvrés, tentés
par la radicalisation ». C’est évidemment l’arme la plus terrible pour les
djihadistes qui se meuvent de plus en plus à l’aise dans une communauté
musulmane en constante progression. Il faut que la population dans son ensemble
communautaire se range derrière la guerre au djihadisme. Le FNLC l’a compris et
il veillera à ce qu’il en soit ainsi mais il interpelle l’État sur la traîtrise
et sur l’hypocrisie de son engagement derrière les USA au détriment de la
sécurité de son peuple. Honte à nos politiques de la « pensée unique »
qui sont la cible de ce message :
« Il faudra que la France cesse sa
propension à intervenir militairement et à vouloir donner des leçons de
démocratie à la terre entière si elle veut éviter que les conflits qu’elle sème
à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol. »
Pauvre France où ce sont les complotistes d’hier,
Rangés derrière l’indépendance corse,
Qui conspuent les traîtres couards
Et nous montrent du doigt
Le chemin à suivre !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF
du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire