La France est ainsi
faite dans son histoire, qu’elle croit que tout va s’arranger et que demain
sera meilleur qu’aujourd’hui. C’est une question de patience, et le français
est légaliste au fond de lui. Un jour pourtant un mot, une phrase, un évènement
lui ouvre soudainement l’esprit. La seule différence avec autrefois c’est que
la phrase de Marie-Antoinette « Ils
se plaignent de ne pas avoir de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »
ne suffit plus à dresser la foule contre le pouvoir, tant les phrases
incongrues, les refus de démocratie, les augmentations d’impôts, les attentats
n’ont pas suffi à cristalliser l’union nationale contre un pouvoir incompétent
ou (et) traître à sa Patrie. Sans doute cela tient sans doute au fait que le peuple n’est
plus attaché à la terre et inquiet des caprices du temps dans une France devenue
urbaine, industrielle et de services. On n’a plus à prévoir les mauvaises
années, on se croit dans un confort, une sécurité dont on oublie qu’ils restent
précaires et que les mauvais choix politiques, la faillite de l’État, les
guerres peuvent tout-à-coup nous faire basculer dans l’insécurité, la misère ou
l’horreur.
Le
Français ne prévoit pas, il réagit en bloc à la goutte qui fait déborder le
vase, la goutte du 14 juillet c’est l’horreur de Nice. Hollande et Valls
appellent à l’unité nationale. Elle est faite contre eux ! Ils sont désespérants
et sans doute inquiets, mais pas assez pour avoir le courage de démissionner.
Ils savent ce qui les attend, lorsqu’ils n’auront plus leurs fonctions, le
peuple ne leur pardonnera pas. Leurs discours qui consistent toujours à rejeter
la faute sur le gouvernement précédent sont d’une faiblesse insigne quand on
exerce le pouvoir depuis quatre ans. Si la raison de ce manque d’efficacité est
le manque de policiers, ils avaient le temps d’en augmenter le nombre. En deux
ans la France a eu plus de morts par attentat que depuis la seconde guerre
mondiale, et ils étaient au pouvoir. Le peuple paie pour les moyens, il ne juge
que les résultats. Personne ne les a forcés à continuer les erreurs de leurs
prédécesseurs, comme la guerre en Syrie qui répète celle en Libye. Ce n’est pas
parce que l’on se déclare chef de guerre qu’on a l’étoffe d’en assumer les
conséquences. On ne décide pas des morts chez les autres sans penser que le
désir de vengeance existe… ou alors on est un imbécile, un fou, un dangereux
psychopathe, un être amoral et cynique ou un dangereux maffieux acheté par l’appât
du pouvoir et prêt à toutes les traîtrises.
Le
scénario de Nice était connu et répertorié dans les actions des terroristes.
Valls nous dit en guerre, c’est vrai puisqu’il lui faut 2500 policiers pour ses
déplacements. Pourquoi ce scénario du camion n’a-t-il pas été pris en compte
comme le plus probable pour une réunion festive de masse ? J’avais pris le
pari, pari écrit et daté, qu’il n’y aurait pas d’attentat durant la COP21, ni
pendant l’Euro 2016, pari gagné. Le Tour de France permet de tuer un grand
nombre de personnes très facilement, puisqu’une malheureuse fillette a même été
tuée par un véhicule de la caravane. Il ne s’est encore rien passé. Pourquoi
faut-il qu’un attentat ait les stigmates d’un attentat terroriste ? Pour
que l’on croit dur comme fer à l’identité de ses auteurs. Comment protéger un
pouvoir en difficulté ? Bénéficier d’une période d’insécurité, restreindre
les libertés d’expression et décréter l’état d’urgence. Pourquoi Nice, fief de la
droite à l’extrême droite, alors qu’il y avait des 14 juillet partout en France ?
Je n’avais pas pris mon pari… au hasard. Dans tous les attentats commis, il
reste beaucoup de zones d’ombre.
Les
attentats sont peut-être encore plus horribles que ce que l’on croit, complot,
faux-drapeau ou pas, le pouvoir a fait déborder le vase. Le mot « démission »
fleurit sur la plupart des lèvres, et on ne va pas tarder à entendre « en
prison » comme l’ont scandé les islandais pour se débarrasser des
politiques et des banquiers. Le discrédit est déjà sur eux, la honte va suivre.
La France qui a adoré la colombe de la paix en entrant dans l’UE, se vante de vendre
des armes, même à ceux qui paient les terroristes que nous combattons. Comment
s’étonner qu’elle soit de plus en plus honnie dans le monde comme en Afrique et
au Moyen-Orient. On tue ou on veut tuer aujourd’hui les chefs d’Etat que l’on invitait
en grande pompe hier. On ne respecte plus nos contrats de vente et on se
désigne un ennemi, la Russie qui ne nous a rien fait, sur ordre. Comment alors
être fier d’être français ? Comment peut-on espérer inculquer ce sentiment
dans de jeunes cervelles qui regardent la télévision du Qatar et tous les sites
musulmans sur internet ?
Je
lis de nombreuses déclarations de politiques qui égrènent à chaud une liste de
recettes miracles. Il n’y a pas de recettes quand il n’y a pas une volonté
politique et une indépendance de décision. Nous n’avons ni l’un ni l’autre. La
recette c’est de débarrasser la France de tous les politiques qui ont failli, à
gauche et à droite, et cela le plus vite possible. Seul le peuple peut le faire
et l’union nationale est en train de s’organiser. La menace ? C’est que l’on
croit encore que tout peut s’arranger et que les politiques « expérimentés »
et les jeunes loups, qui raclent avec leurs dents tout ce qui peut leur assurer
le pouvoir en vendant les chimères du Système, ont droit à le représenter. La
sagesse ? C’est celle de réaliser que nous nous sommes mis dans de beaux
draps et que le problème est complexe. On ne ferme pas les frontières par un
simple décret. On ne quitte pas l’UE à la sauvette, la France ne se grandirait
pas, mais par la grande porte comme les Britanniques. On ne peut pas mettre en
place une Stasi qui épluche les pédigrées de tous les délinquants sous peine de
tuer la démocratie. On ne peut pas mettre des policiers dans tous les endroits
à risque, trains, aéroports, métro, usines sensibles, manifestations, musées,
etc.
Alors c’est un plan d’ensemble,
qui définit précisément les buts à atteindre avant les mesures concrètes et qui
en explique la volonté au peuple. Il nécessite son soutien par une consultation
publique. En dehors de la nécessité de l’arrêt immédiat de nos guerres à l’extérieur
en particulier en Syrie, nous sommes devant quatre constats. L’immigration doit
être contrôlée qu’elle soit à risque ou non. Comme pour chacun d’entre nous,
trop absorber conduit à l’indigestion. La démographie ne joue pas en faveur du
peuple autochtone dont la proportion ne cesse de reculer avec 11% de musulmans,
soit 7,5 millions en 2017, et près de 18% en 2022 seulement sur la base du taux
d’émigration de 2014, qui va augmenter sans mesure restrictive (graphique
ci-contre vérifié conforme à la réalité depuis 2010 contrairement aux
prévisions du Giec sur le réchauffement). Ajoutons à cela que 82% de cette
augmentation est due à la fécondité de cette civilisation et non à l’immigration.
L’assimilation de cette population est réalisée en pourcentage beaucoup trop
faible pour ne pas créer une scission entre les communautés. La délinquance, le
repli sur soi de la communauté musulmane et la propagande pour un avenir d’utilité
à une jeunesse à qui l’on n’offre pas les moyens au moins de s’intégrer, nourrissent
le terreau du terrorisme, porteur de gloire, qui va jusqu’à polluer la jeune
population autochtone. Alors messieurs les donneurs politiques de leçons prenez
le temps de réfléchir et comme le disait mon instituteur quand je répondais à
chaud sans réfléchir : « Tournez
sept fois la langue dans votre bouche avant de parler ».
Le pouvoir est tellement affaibli qu’il
est mort et discrédité.
C’est à notre peuple désormais qu’appartient
son salut
Un grand coup de balai doit pousser vers
la sortie
Tous ceux qui ne pensent qu’à profiter
Du Système de la ploutocratie
Dont l’emblème est
L’ARGENT.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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