Il n’y
a pas l’islam « modéré » et
l’islam « radicalisé », il
y a l’islam et c’est à l’islam de dire ce qu’il entend être dans les pays où
cette religion n’est pas la religion d’État ou acceptée comme telle. Il faut en
revenir au problème majeur que l’on
évite ou que l’on balaye d’une simple affirmation, comme un postulat, « Oui l’islam est compatible avec une
République laïque ». Alors pourquoi l’imam de Nice déclare-t-il que la
laïcité est responsable des attentats ? Il y a bien là un problème capital
et une gêne entre les fondements du Coran, où temporel et spirituel sont
indissolublement liés, et l’autorité temporelle de l’État qui impose ses lois
et parmi celle-ci, qui enfonce le clou, la laïcité. L’église catholique ne s’en
est accommodé qu’après de nombreux et pénibles reculs successifs. Le Président
de la République ne va plus comme nos rois faire allégeance au Pape.
Il n’en
est rien du côté de l’Islam. Il n’y a pas l’Islam et l’Islam de France, il y a
l’Islam. Ce jeu sémantique est ridicule. L’Islam ne supporte pas ce genre de
distinction, ou alors dans un discours hypocrite, ce serait un schisme et l’on
sait ce que cela induit, une guerre intra-musulmane entre sunnites et chiites.
Le Conseil Français du Culte Musulman n’est qu’un rassemblement de tendances
islamiques dont le principal rôle est la détermination des dates des fêtes
musulmanes, le parrainage des manifestations de ce culte, et celui d’être l’interlocuteur
inefficace du gouvernement. Les luttes d’influence ne permettent guère d’aller
plus loin. Alors la première demande à faire à ce Conseil n’est pas de lui
faire répéter en boucle « Padamalgam »
et « nous sommes une religion de
paix », comme le slogan gouvernemental du « vivre ensemble », mais de lui demander d’écrire officiellement
que les lois de la République priment sur tous les préceptes coraniques, hadiths,
sourates et autres de l’islamisme.
Il
faut aller plus loin en lui demandant de coopérer dans une action commune à la
promotion de ce principe de base dans toute la communauté et en s’assurant qu’aucune
dérive ne se crée ou ne se perpétue. En particulier les lieux d’enseignement
ou de culture doivent tous être officiellement déclarés, sous contrat avec
les Ministères de l’Éducation Nationale et de la Culture, et contrôlés.
Pourquoi cela n’a-t-il jamais été fait en dehors de discours vite oubliés ?
Il n’y a pas d’ « accommodements
raisonnables », ce genre de recul est celui de la lâcheté comme celle
des parents qui hésitent à punir pour une faute caractérisée. Chaque
accommodement accordé est la porte ouverte à la demande d’accommodement
suivante. C’est s’ouvrir à une désagrégation progressive de la législation
française émanant de l’application des principes et des valeurs de notre Constitution.
La vraie question à laquelle doit répondre le Conseil Français du Culte
Musulman est la suivante : les lois temporelles de la République
ont-elles ou non la primauté sur la religion ? Il ne s’agit pas de l’affirmer
en paroles mais en actes en aidant le gouvernement à l’appliquer en France dans
une jeunesse qui se radicalise. C’est à la racine que le problème doit être
pris en compte sous peine de courir derrière les attentats et de subir l’inexorable
islamisation de la France.
Il
est à parier qu’acculé à prendre clairement position le CFCM minaudera et « tangentera »
d’autant plus facilement qu’il n’est pas qualifié pour modifier quoi que ce
soit aux lois coraniques. Dans ce cas, il suffirait alors d’imposer ce respect
des lois françaises en laissant le choix de vivre en France ou d’en partir. Les
contrevenants seraient passibles de prison ou d’expulsion. Malheureusement œuvrer
dans ce sens c’est donner dans le « racisme »,
tant cette notion est extensive à souhait. Il convient donc que les autorités
françaises précisent une fois pour toutes si le multiculturalisme est un choix
ou une obligation subie. C’est ce flou permanent, ce non-dit, entre idéologie
et Bien commun, qui pollue la politique française et conduit inexorablement à
des solutions qui non seulement n’arrangent rien mais perpétuent et amplifient
les problèmes qu’ils sont sensés résoudre.
L’idéologie
est un système d’idées qui regarde la réalité à travers son prisme déformant.
Le multiculturalisme est posé comme un bienfait à postériori sans que l’on se pose
les conditions à réunir pour qu’il en soit ainsi et surtout qu’on le propose au
vote populaire. L’introduction d’une immigration par un individu sur cent n’a
rien à voir avec celle d’un individu sur 10, pourcentage qui est déjà dépassé
en France. L’introduction d’une civilisation différente n’a rien à voir avec
celle d’étrangers de même civilisation et de même culture. L’assimilation est
un choix individuel. Elle n’est que le fruit d’une volonté affirmée d’y
arriver, et de l’apprentissage de la langue qui ouvre toutes les portes qui
restent à traverser. Elle est d’autant plus difficile que l’on part loin du but
à atteindre. Vivre en France pour un portugais ne nécessite pas qu’il se
préoccupe de son lieu de culte, ce n’est plus le cas pour un algérien et ce
dernier sera encore plus en difficulté s’il ne parle pas français.
Ce
ne sont bien sûr que des évidences mais même celles-ci sont balayées par l’idéologie
du multiculturalisme qui refuse de faire pression sur l’implantation d’une
nouvelle civilisation. Pourtant les faits sont là, la population musulmane
croît rapidement pendant que l’autochtone disparaît. Les chiffres sont
inéluctables, la démographie impose ses lois à la politique comme a dû le
constater Angela Merkel. En France l’apport plus ancien de population immigrée,
en grande partie musulmane, donne un apport de natalité qui masque la
décroissance de la population de souche. Dans les maternités c’est désormais le
prénom Mohammed le plus usité. La France s’islamise doucement et se réveillera
sous une pression insupportable et inexorable d’une communauté qui réclamera sa
liberté de choix de civilisation… à juste titre.
Il
est suicidaire de ne pas anticiper les phénomènes démographiques. Les exemples
de la Chine et de l’Allemagne sont particulièrement révélateurs. La Chine a été
confrontée à une augmentation très rapide de sa population au point de lui
faire envisager des graves problèmes de pauvreté et d’alimentation. La prise en
compte tardive de cette donnée essentielle a conduit à la politique de l’enfant
unique appliquée brutalement. A tel point que la population âgée devenait
difficile à supporter par la population active et la population vieillissait. La
population paysanne s’est mise alors à préférer donner naissance à un garçon
utile aux champs plutôt qu’à une fille qui de plus, en se mariant, allait
quitter les terres familiales. Il s’ensuit un déficit chronique de filles et un
nombre important de célibataires hommes. Le brusque rétropédalage effectué va
mettre du temps à régulariser les choses. En Allemagne, le problème a été passé
sous silence et la politique de natalité a été peu active jusqu’à ce que la
faible croissance démographique mette en danger l’économie du pays. Aujourd’hui
c’est la politique de grande ouverture à l’immigration qui, par sa brutalité,
met en danger la sécurité de ce pays.
Il y
a évidemment de nombreux musulmans qui sont intégrés mais un nombre bien plus
faible qui sont assimilés. Ils ne font pas comme les espagnols, les italiens
immigrés qui ont très vite fait en sorte que leurs enfants aient des prénoms
français, aillent à l’école et connaissent l’histoire de France mieux que celle
du pays de leurs parents. Ils vantaient la France, terre d’accueil, plus que
leurs origines. C’est là toute la différence. La religion a un impact
particulier et marque une civilisation. Quand on attaque une église, un prêtre,
que l’on soit catholique ou non, cela touche une fibre très profonde et on a le
ressentiment au bout des lèvres. Non chers amis, catholiques ou non, on ne
vaincra pas l’islamisme en passe de conquérir l’Europe en adressant un message
de paix, pas plus que nous n’arrêterons le massacre des chrétiens d’Orient. La
seule chance de survie de la civilisation laïque française, d’origine
chrétienne, c’est d’assimiler la religion conquérante, l’obliger à se plier au
credo de notre propre civilisation. Le temps joue contre nous, l’islam aura de
plus en plus de représentants et bientôt c’est des bribes de la loi coranique
qui s’introduiront dans nos communes, nos régions et dans l’État lui-même où déjà
fleurit le nombre de doubles nationalités.
Pas seulement des cris, des larmes, des « vivre
ensemble »
Comme une manière de se défausser de l’action,
Il nous faut prendre conscience au plus
vite
Que nous glissons tous sur une pente
Avec au bout, gueule ouverte,
La France islamique !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire