samedi 2 août 2014

Mensonges, oligarchie et guerres (2ème partie)



« L‘individu est handicapé en se retrouvant face à face à une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe ». C’est bien la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui comme l’analysait J. Edgar Hoover, directeur FBI 1924-1972. Nous ne pouvons imaginer que l’on détruise de sang-froid un avion de ligne malaisien avec des centaines de passagers, et pourtant ? Ce peut tout-à-fait être le cas à Donetsk, voire même sur le vol Air-Algérie. Les infos qui arrivent rendent cette probabilité possible, voire probable… mais la vérité nue nous en sera le plus longtemps cachée, au moins au profit du doute.

Si l’on observe le monde d’aujourd’hui, on constate l’existence de trois forces qui s’allient ou se combattent pour trois raisons essentielles, l’économie, les territoires, la civilisation. Elles s’appuient sur trois armes, la Finance qui permet tout, la force militaire qui détruit tout, et le mensonge décliné en désinformation, en propagande qui anesthésie la résistance des peuples. La première de ces forces est représentée par les États-Unis et ses vassaux, désormais dans une attitude résolument offensive avec ses deux armes de suprématie, le dollar et la force militaire, dont elle prépare l’action par une stratégie du mensonge caractérisé s’appuyant sur la théorie du chaos. Plus les mensonges sont gros, mieux ils passent. Ce n’est très vraisemblablement pas le commando américain, dans un rodéo trop scénarisé, qui a tué Ben Laden. Il était mort auparavant de maladie dans la péninsule arabique. La motivation du peuple pour une guerre juste pouvait s’enfuir si l’information était connue. Il fallait un succès éclatant aux États-Unis, succès alors peu probant sur le terrain de l’Afghanistan. Le corps a d’ailleurs été vite immergé avant une identification par toute autre organisation aux mépris des rites de la civilisation musulmane. 

La deuxième force est le bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) au sein duquel la Russie et la Chine ont la force militaire, et la Chine la force d’une économie et d’une monnaie qui veut rivaliser avec le dollar. Ce bloc est dans une attitude globalement défensive mais qui sait se monter offensive dans la captation de richesses minières et énergétiques par la présence de ses hommes et de ses capitaux dans les pays présentant cet intérêt. Les revendications territoriales sont limitées à des possessions de richesses pétrolières ou gazières proches de leurs côtes ou de défense de positions de leurs armées comme à Tartous en Syrie ou en Crimée récemment. La défense économique se joue sur le plan monétaire qui oblige la Russie et la Chine à faire du commerce en dollars avec les États-Unis. La Chine exporte plus qu’elle n’importe et accumule les dollars et les obligations américaines. Désormais ces deux pays achètent de l’or et développent, au sein des BRICS et avec des pays de l’Extrême-Orient, un commerce payé en yuan. La guerre des monnaies est en route. 

La troisième force est représentée par une civilisation musulmane aux visées expansionnistes comme le recommande ses fondateurs qui n’exclue pas la lutte armée, le mensonge et l’immigration de peuplement. Il ne s’agit pas d’une guerre religieuse mais d’une soumission du monde à des préceptes islamiques qui aliènent l’individu à la volonté de quelques-uns. Cette force est en proie à des luttes internes hégémoniques avec l’aspiration de créer un califat, sujet de discorde principal entre les différentes tendances de cette civilisation. Cette force a émergé depuis l’exploitation du pétrole et du gaz dans les différents pays du monde où elle faisait partie de la classe dirigeante et où ses représentants étaient fortement représentés. Elle  peut alimenter financièrement les mouvements terroristes, les implantations de peuplement en Europe et conclurent des accords de circonstance avec les puissances de l’Ombre qui dictent la politique états-unienne. 

Ne disposant pas d’une force militaire lui permettant de s’imposer seule, cette troisième force joue un jeu pervers avec les États-Unis et l’Occident dans un ensemble de collusion d’intérêts. Elle mène en même temps une guerre de peuplement, d’implantation territoriale qui rassemble les tendances divergentes et une guerre civile interne et hégémonique. L’implantation, encore pacifique, se fait sur l’Europe principalement, celle belliqueuse, à base de terrorisme se fait sur l’Afrique et l’Asie. On investit les pays les plus pauvres ou les plus accueillants pour viser les plus riches dont le Nigeria par exemple. 

C‘est dans cette complexité géostratégique que le mensonge trouve un terrain privilégié, les buts réels étant soigneusement cachés. On manie les bons sentiments des peuples, la démocratie, la hantise des armes interdites, la pauvreté, l’ingérence pour séparer des belligérants. L’ingérence est ainsi devenue un droit des puissances occidentales et de leurs alliés, droit qui n’a même plus besoin de l’aval de l’ONU, d’ailleurs essentiellement contrôlé par les États-Unis, qui en répandant leurs dollars sur tous les pays faibles, ont la maîtrise de cet organisme. Les coups tordus, les montages horribles de chute d’avions civils, les soulèvements de guerres civiles, que les mensonges, les manipulations, les compromissions, la propagande et la désinformation entretiennent ou créent, ne sont que des moyens pour créer un chaos profitable et enfumer l’opinion mondiale avec souvent des médias intéressés et compromis eux-mêmes. 

Je terminerai cette série d’articles avec un regard particulier sur les religions juives et chrétiennes, et sur l’Afrique, terrain de jeu privilégié avec le Proche-Orient et les frontières de l’Europe. 

L’oligarchie mondiale transforme la démocratie en torchon de papier. 

Elle l’abreuve de ce à quoi elle aspire, de liberté, de fraternité. 

Nourris de leur compassion feinte et de mensonges 

Ils façonnent ainsi le monde à leur profit 

Même au prix de notre sang futur ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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