vendredi 23 décembre 2016

La France dans le grand enjeu mondial à venir (5ème partie)



Après la dernière déclaration de Donald Trump de renforcer les forces nucléaires américaines, sous la pression du complexe militaro-industriel qui l’accuse de connivence avec Poutine, l’article précédent sur les forces nucléaires françaises prend tout son sens. Mais notre sécurité intérieure mérite un autre examen à la lumière des menaces extérieures et intérieures. L’insécurité grandissante due d’une part à la délinquance traditionnelle alimentée par un chômage endémique et d’autre part à des agressions de type religieux et civilisationnel aboutit à des attentats pouvant tourner au massacre qui ont pour objectif de terroriser les populations. Deux entités y trouvent un intérêt, les commanditaires étrangers de ces actions et les politiques en responsabilité dans les gouvernements des pays agressés. Ceci est aussi bien valable à Londres, à Istanbul, à Paris ou à Berlin.

Dans le premier cas les commanditaires jouent pour leur propre cause, c’est le cas du Qatar en France par son encouragement masqué au salafisme et à la radicalisation avec les Frères musulmans dans l’ombre. Mais c’est aussi le cas de certains attentats kurdes en Turquie. Mais dans le deuxième cas, la date de déclenchement coïncide toujours avec un moment politique important pour le gouvernement concerné et fait intervenir des commanditaires étrangers à base de services secrets tels que CIA, MI6, Mossad. C’est très probablement le cas de l’ambassadeur russe en Turquie qui fait suite aux déclarations d’Obama sur la programmation d’actions antirusses secrètes. Il y a forcément connivence avec le pays visé si cette action est politiquement bénéfique pour son gouvernement. C’est sous cet angle qu’il faut regarder la montée de l’insécurité en France avec des actions masquées sur le recrutement des acteurs et leurs actions de terrain. L’attentat du 11  septembre 2001 sur la World Trade Center est un excellent cas d’école, si je peux me permettre d’oublier un instant son aspect tragique et horrible, dont on va certainement reparler sous la présidence Trump qui a visiblement une dent contre la CIA. 

La politique française de sécurité intérieure ne peut se déconnecter des intrusions de la politique extérieure, de l’action officielle ou masquée de pays étrangers, ni de la politique globaliste des puissances de l’argent. Notre insécurité intérieure n’a aucune chance de se réduire si nous restons dans l’UE ; on vient encore de voir avec quelle facilité  les auteurs d’attentats passent d’un pays européen à l’autre. Anis Amri, auteur présumé de l’attentat de Berlin, traverse la France en plein état d’urgence après avoir laissé ses papiers d’identité sur place, ce qui signifie que cet état ne sert pas vraiment à la sécurité. On ne peut pas souhaiter la sortie des accords de Schengen ou(et) de l’euro sans dénaturer les principes même des traités de l’UE. La reprise du contrôle des frontières est indispensable et il faudra quelques années pour retrouver leur étanchéité passée. Cela permettrait de mieux repérer les auteurs d’attentats mais aussi de réguler le flux migratoire.

Ceci étant nous avons une communauté musulmane dont on ne cesse de nous dire qu’elle est sans danger et beaucoup moins nombreuse qu’on le dit. Autrement dit les chiffres donnés par les organisations musulmanes françaises sont exagérés… on est bien parti pour coopérer avec elles. Non le chiffre de 6 millions en 2015 a été donné par celles-ci et j’ai pu le valider grâce à la projection de données historiques de 2005 et 2010, et prévoir que nous finirons l’année 2016 avec 7 millions. Ceux qui sont incrédules n’ont qu’à regarder la progression des logements musulmans dans la plupart des villes françaises et à visiter les maternités pour s’en convaincre. La femme de souche ou bien assimilée fait moins d’enfants que la femme musulmane. C’est un fait et la principale raison pour l’instant de l’évolution de cette population, avant celle de la poussée migratoire très majoritairement musulmane. La sécurité passe donc par une politique d’assimilation contraignante vis-à-vis de la langue, des valeurs de la République dont la laïcité, et le respect de son histoire dont sa composante religieuse et coutumière. La non-assimilation, et à fortiori le rejet de la langue, de la laïcité dans sa conception originelle, et du passé historique, ne peuvent conduire qu’à l’éviction de notre pays et à la non-délivrance d’une identité française. Par ailleurs une réflexion doit être entreprise sur les conditions d’application du droit du sol, on ne peut être français de force. 

En dehors de cas limités d’asile purement politique, l’accession en France ne devrait se faire que sur demande à la France faite par le pays d’origine. On ne devrait plus accueillir en France des émigrés partis sans accord de leur pays sauf raison politique sérieuse menaçant la vie normale des demandeurs. Les migrants sont d’abord des clandestins avant d’être identifiés comme demandeurs d’asile politique. Ils se sont introduits illégalement dans un pays où le permis de séjour est obligatoire. La durée d’un permis de séjour, sans un travail déclaré par son employeur ou par le tribunal de commerce, doit être limitée à quelques mois pendant lesquels il peut bénéficier de mesures humanitaires. Ce temps doit en plus être raccourci dans le cas de toute nouvelle tentative de séjour. Au-delà la reconduite hors du pays doit être appliquée. On rejoint là la politique extérieure où la coopération avec les pays migrateurs doit être amplifiée et basée sur un constat d’intérêt réciproque. On doit aider ses pays à garder leurs ressortissants et à contrôler le flux d’émigration. La formation des élites en France est possible mais l’embauche en France doit suivre les règles normales pour les étrangers. Il faut que le retour au pays soit la règle, l’émigration l’exception. A ce propos il est anormal que nous fassions appel à l’étranger dans les professions de santé. Cette pratique doit progressivement cesser en formant plus d’étudiants et en augmentant les numerus clausus dans ce domaine. La formation des étrangers venus d’ailleurs n’est pas garante de leur qualité. La qualité de l’enseignement et les critères de sélection peuvent être très différents d’un pays à l’autre.

La politique d’assimilation et l’affirmation incontournable de nos valeurs sont la seule voie possible pour donner une chance de cohésion à ce pays, une fois les frontières contrôlées. L’augmentation du nombre des forces de sécurité n’est pas la priorité sauf pour le renseignement. La priorité c’est leur équipement, leurs infrastructures et leurs moyens d’action. La priorité est aussi dans l’amélioration de la rapidité de la justice où une augmentation des effectifs et surtout des moyens est urgente. Sa lenteur devient insupportable. On ne remet pas en liberté ou en semi-liberté des délinquants sous -prétexte qu’on n’a pas les moyens de leur faire exécuter leur peine. On doit se reposer d’ailleurs la question de la nature du lieu d’exécution de la peine entre la semi-liberté et la prison de haute sécurité. L’objectif de la réinsertion doit nous guider dans les choix. Il semble que l’armée soit à considérer comme un lieu propice dans des structures appropriées. Une politique d’assimilation engageant tous les acteurs de terrain, policiers, gendarmes, enseignants, associations de parents, juristes, services sociaux, est une priorité. Elle suppose la fin des accommodements avec la laïcité, l’application stricte de l’application de la loi de 1905 de séparation du temporel et du spirituel, ce qui rend impossible le financement direct ou indirect de nouveaux lieux de culte ou à caractère religieux. Elle suppose la fermeté vis-à-vis des non-assimilables dans la reconduction dans les pays d’origine, comme dit plus haut. Elle suppose aussi que tout droit de vote consenti aux étrangers doit avoir fait l’objet d’un accord bilatéral avec le pays concerné. Il est anormal que nous attribuions le droit de vote si la réciprocité n’est pas exercée par le pays d’origine. 

La paix d’un pays ne peut exister si la nationalité n’est qu’administrative,

Et que des êtres humains rejettent l’assimilation à notre identité 

Tout en voulant imposer la leur et bénéficier de tous les droits

Accordés aux français sans en accepter tous les devoirs. 

« La France tu l’aimes ou tu la quittes » sauf si…

Notre propre intérêt est que tu restes ! 

C’est à nous d’en décider ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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