dimanche 14 juin 2015

Le désastre est évitable, mais le temps presse (4ème partie)



Durcir les conditions d’entrée des migrants 

L’une des causes d’arrivée des migrants dans notre pays sont les facilités, reconnues dans les pays africains, offertes à l’entrée dans notre pays. J’ai déjà publié des documents à disposition sur internet détaillant avec force précisions la marche à suivre. Ces documents sont d’ailleurs réactualisés régulièrement en fonction des changements de la législation française et des nouvelles découvertes de ce que nous pourrions appeler des failles de nos lois et décrets. Il faut bien distinguer ce qui est du ressort de l’acquisition de la nationalité et ce qui est du ressort de l’entrée sur notre territoire. On le constate avec ces sans papiers qui errent aux portes de Paris mais qui se considèrent comme en transit. Trop de facilités sont données pour pouvoir légalement être accueilli dans notre pays en attendant ou non une naturalisation. C’est un fait constaté et que connaissent bien les avocats et les associations diverses qui aident à l’entrée en France. Il n’est pas question ici de rentrer dans le détail mais de formuler l’idée qu’avant de fermer nos frontières à l’immigration, on peut largement réduire le débit du robinet d’entrée. 

Durcir les conditions d’accueil 

La première aide aux migrants en France a le nom de CMU. La couverture maladie universelle (CMU) de base facilite l’accès aux soins et leur remboursement à toute personne résidant en France de façon stable et régulière, et qui n’est pas déjà couverte par un régime obligatoire d’assurance maladie. À noter que la CMU de base n'est pas applicable à Mayotte (ils ont la CMU-C annoncée par François Hollande lors de son voyage dans l’île le 23/08/14). Contrairement à la métropole, Mayotte n’a qu’une CMU-C (CMU complémentaire avec une condition d’attribution sous un plafond de ressources). Mais le cas de Mayotte est particulièrement intéressant et mérite de s’y attarder. 

L'île de Mayotte fait partie de l'archipel des Comores dans l'océan Indien. Les habitants de Mayotte (qu'on appelle Mahorais) et les Comoriens sont tous cousins. Aujourd'hui les Comores sombrent dans la misère et Mayotte, de par son statut et ses subventions, est littéralement envahie de clandestins qui se terrent sans possibilité de sortir de la pauvreté. Le but des femmes comoriennes est d’aller accoucher à Mayotte. A 16 ans l’enfant aura la nationalité française. Les mères, vivent clandestinement entre expulsion et retour, mais les maternités battent des records en nombre d’accouchements. Avec 4.500 bébés l'hôpital de Mayotte détient le record de France des naissances annuelles. Les Comoriennes entrées clandestinement représentent 70 % des mères. Mayotte est ainsi un département français mais 75% de l'île ne parle que le Shimaoré, 48% des adolescents de 16 à 18 ans sont illettrés et en échec scolaire, 64% des élèves de CE1 échouent à l'épreuve de français.

On mesure sur cet exemple le ravage du droit du sol et de notre législation en général avec une porte grande ouverte sur un tonneau des Danaïdes des dépenses (santé, éducation), un grand coup de pouce au chômage générant des problèmes de société et des dépenses publiques supplémentaires. Au passage vous noterez que l’on ne parle plus que du chômage en métropole, le reste est pudiquement remis dans le chômage DOM-TOM dont on oublie de parler. Il est difficile d’évaluer le coût de la CMU, sans doute de l’ordre de 6 milliards soit moins de 4% du coût total des prestations sociales. Son aspect humanitaire avec sa cousine  AME est indéniable et à l’honneur de la France mais son utilisation ne peut être qu’un appel d’air à l’immigration et à la tricherie d’étrangers qui arrivent à se faire soigner gratuitement en France puis repartent dans leur pays. L'aide médicale de l'État (AME) est destinée à permettre l'accès aux soins des personnes en situation irrégulière au regard de la réglementation française sur le séjour en France. Elle est attribuée sous conditions de résidence et de ressources et est budgétée de l’ordre de 1 milliard en 2015. Avec l’aide l’AME nous offrons une porte d’entrée trop alléchante. Plus que le coût c’est cette attractivité à l’émigration qui est la plus grave et qu’il faut éradiquer de l’esprit de ceux qui aspirent à venir en France. Un durcissement des conditions d’application et du contrôle s’impose pour surtout diminuer celle-ci. Le droit d’asile est à repenser dans ce sens. 

Revenir sur le droit du sol

Avec Mayotte on comprend que l’application du droit du sol est une porte d’entrée désormais trop facile et que nous nous distinguons de la plupart des autres pays sur son application. Il est donc indispensable de revenir au moins sur ses conditions d’application à défaut de revenir au droit du sang. Ceci mérite une discussion de fond qui serait l’objet d’un article entier et nous aurons l’occasion d’y revenir. Toutefois il est notoire que la naturalisation des enfants nés en France y est directement liée. On ne peut traiter l’immigration sans revenir sur ce droit fondamental. Ce sujet est une véritable sujet de société et mériterait à lui seul un référendum mais c’est aussi un sujet politique de première importance que l’on cache soigneusement pour ne pas le remettre en cause. Là encore la démocratie ne peut s’exprimer légalement que si on lui en donne l’occasion et ces occasions sont aux mains de tous ceux qui détiennent le pouvoir depuis quarante ans. 

Le tour d’horizon des mesures à prendre pour lutter contre le flux migratoire, que nous ne pourrons plus absorber, prend fin dans cet article. Il n’est pas question de renier des mesures humanitaires immédiates de sauvetage en mer mais elles n’ont que le rôle de la serpillière devant une inondation ménagère. Le robinet d’arrivée doit être réduit par tous les moyens possibles sans que cela soit considéré comme du racisme mais plutôt comme la recherche de la meilleure solution globale. Le sauvetage en mer n’est qu’une mesure du pis-aller. Il faut maintenant aborder dans le prochain article les remèdes possibles aux problèmes suscités à l’intérieur de notre pays par la population croissante des immigrés et particulièrement par l’immigration musulmane. 

Droit du sol, conditions d’entrée très laxistes, 

Conditions d’accueil très attractives,

Permissivité de nos frontières, 

Sont autant de raison

Pour émigrer ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon