vendredi 19 juin 2015

Grèce et Changement climatique, deux comportements honteux !

Les réunions de la dernière chance se succèdent pour la Grèce et celle d’aujourd’hui est destinée à savoir si celle de la dernière « dernière chance » au sein du Conseil Européen aura bien lieu lundi prochain ! Tsipras demande depuis le début un débat politique et non économique avec l’UE, ce qui lui a été refusé tant qu’il n’aura pas accepté les contraintes économiques qui lui sont imposées. Or Tsipras veut qu’on en discute sur l’aspect politique, évoquant d’ailleurs qu’il demande le même traitement que celui réservé à l’Allemagne en 1953 pour sa dette de guerre. L’Allemagne étant le pays qui guide l’UE dans la fermeté, ce genre de demande ne reçoit évidemment qu’une fin de recevoir. On est dans un dialogue de sourds. La visite de Tsipras à Moscou en ce moment est significative d’une volonté de la Grèce de ne pas céder. Le problème pour Tsipras est, devant une opinion publique qui espère encore croire que l’UE lui veut du bien, d’afficher son envie de rester dans la zone euro pour faire endosser à cette dernière la décision de l’exclure. Du côté de l’UE, on a beaucoup à perdre de voir la Grèce sortir avec défaut de paiement au FMI d’abord, puis à la BCE et aussi aux pays qui ont signé des accords bilatéraux, comme la France. Il est symptomatique de noter aujourd’hui que la BCE se réunit pour « sauver la banques grecques d’une sortie massive de capitaux… ». Les banques grecques c’est beaucoup plus important que le peuple grec pour les banquiers de la BCE !

Donc la Grèce est sous un ultimatum de règlement de 1,5 Mds€ le 30 juin, soit 0,5% de notre budget national et infiniment moins dans le budget européen ! La solidarité européenne est devenue un égoïsme nationaliste exacerbé. Cette attitude envers la Grèce est d’autant plus difficile à concevoir autrement que comme une mise au pas d’une république satellite au temps de l’URSS. Ceci est d’autant plus difficile à admettre que le budget européen consacre 20% de son montant pour lutter contre le… « Réchauffement climatique »… qui n’existe plus depuis l’année 2000, simple « hiatus » dans les prévisions d’après le Giec. Ceci s’interprète par : « les prévisions s’avèrent un peu discordantes par rapport aux mesures mais cela reste dans la marge d’erreur et nous confirmons nos prévisions pour l’avenir. »

Les climatologues définissent la climatologie comme l’étude des variations climatiques sur des  moyennes sur trente ans. Depuis au moins quinze ans les prévisions ne collent pas avec les modèles mathématiques et doivent en permanence être réajustés. Cela commence donc à être pour le moins problématique. L’excuse est donc facile et on nous propose donc d’attendre encore un peu (15 ans ?) pour faire coller les prévisions et les mesures. Les modèles contiennent des centaines de paramètres ajustables et il est facile de les manipuler pour faire coller leurs résultats avec les mesures déjà récoltées. Mais leur validité est prouvée lorsqu’ils donnent des prévisions vérifiées à postériori. Or ce n’est pas le cas depuis 15 ans. La plupart des gouvernements du monde sont en train de prendre des mesures coûteuses pour lutter contre le réchauffement climatique non prouvé pour l’avenir. C’est là que nous marchons sur la tête. La Grèce ne reçoit pas les 1,5 milliards pour passer juin mais l’UE en dépense 200 pour un réchauffement non prouvé. J’ai même signalé dans un article précédent que depuis deux ans les glaces aux pôles se reforment très rapidement et en grande superficie gagnée. 

Il y a plus grave encore dans l’aberration actuelle. Il devient évident d’après des études sur les carottages glaciaires que depuis 420.000 ans la teneur en carbone et la température sont très corrélés. Or l’on sait depuis 80 ans que les grandes périodes de variation de la température du globe sont de l’ordre de 100.000 ans et liés à l’activité du soleil qui dépend de la position de la terre par rapport au soleil, de l’inclinaison de son axe de rotation et de la variation de celle-ci. Si la teneur en CO2 suit la température du globe, c’est qu’elle en est la conséquence et non la cause. C’est donc une interrogation fondamentale que les chercheurs de toutes les disciplines doivent intégrer dans leurs réflexions. Il est donc bien trop tôt pour bâtir des prévisions pour les dizaines d’années à venir sur une hypothèse causale carbone branlante.

Il est impensable que l’on puisse se lancer dans une chasse au carbone, qui est par ailleurs indispensable à la vie des plantes donc à la nôtre. La communauté scientifique est loin d’adhérer aux conclusions du Giec. L’opposition ne peut plus être jugulée et des études paraissent désormais dans les plus grandes revues scientifiques. En particulier les études de l’équipe française du Professeur Courtillot montrent une excellente corrélation entre l’activité solaire et les variations de température. Selon leurs conclusions, nous sommes dans une période de baisse de cette activité qui se traduit par une stagnation de la température et probablement un refroidissement de celle-ci ensuite. Ceci est confirmé par une équipe universitaire américaine qui parle d’une hibernation solaire à venir.

En tant que scientifique, spécialiste des modèles mathématiques, j’attends que les prévisions des uns et des autres soient confrontés à la réalité des mesures à venir. Mais je ne peux que m’insurger sur les certitudes sur lesquelles, on bâtit notre avenir, notre mode de vie. Si la teneur en CO2 n’est pas la cause et si nous allons plutôt vers un refroidissement que vers un réchauffement, l’urgence du combat contre le carbone devient ubuesque ! Autrement dit il est urgent d’attendre sauf que, si l’on fait fi de l’incertitude scientifique, c’est que certains ont intérêt à aller vite ! Je vous laisse le lien vers une vidéo-choc sur l’antithèse du réchauffement qui, pour être un peu outrancière, pose néanmoins les véritables problèmes et lève le voile sur la plus grande arnaque du siècle. Pour ceux qui veulent en savoir plus, regardez Youtube sur : https://youtu.be/8H4T_CecsQQ 

Les intérêts politiques et économiques font fi de la rigueur scientifique

Seuls leurs intérêts comptent et le Giec est leur instrument. 

La science est alors dévoyée, biaisée voire dénaturée

Pour des buts qui n’épousent plus le bien commun. 

Pendant ce temps un peuple voit la misère

Le conduire à la soupe populaire ! 

Ouvrons les yeux, réagisssons ! 

Claude Trouvé 
Coordonnée MPF du Lqnguedoc- Roussillon

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