dimanche 4 septembre 2016

Les Maîtres du NOM, maîtres des élections

Le chevauchement des campagnes françaises et américaines pour la Présidence jette un éclairage cru sur l’action du Nouvel Ordre Mondial dans le processus électoral des principaux pays occidentaux. Le Brexit, partie jouée avec la complicité non avouée des maîtres de Wall Street et de la City, en est l’exemple le plus récent. Cameron a toutes les raisons de se réjouir de sa défaite, le Royaume-Uni et la City retrouvent le vent du large avant que l'Union Européenne s’échoue sur les récifs de l'austérité, du krach bancaire, de l'immigration et du terrorisme. La partie a magistralement été jouée puisque le peuple a décidé ce que le NOM voulait finalement qu’il décide sans que celui- s’en rende compte. L’assassinat d’une députée, deux jours avant le vote, a suffi pour faire basculer les hésitants. Évidemment les tenants du NOM ne se limitent pas aux élections des chefs d’États puisqu’ils impactent toute la politique étrangère occidentale, mais c’est une action nécessaire pour rendre dépendants les présidents élus. J’ai annoncé dans le précédent article que Macron était adoubé par le NOM. La confirmation vient de tomber, Macron est à Londres ou plutôt à la City au cœur des banques comme son Président en 2012. Il va chercher de l’argent pour sa campagne ce qui est le dernier acte de la dépendance après la montée spectaculaire de cet ambitieux dans la hiérarchie gouvernementale. Macron n’est pas le poulain de François Hollande mais celui de Jacques Attali, le meilleur et le plus connu des promoteurs du NOM, et l’homme-lige de la banque Rothschild.

En France le NOM joue toujours plusieurs cartes, à gauche et à droite, de façon à être sûr de disposer de politiques dépendants. Ce ne fut pas le cas de Charles De Gaulle, qui a eu l’outrecuidance de promouvoir le « US go home », le strapontin dans l’OTAN et, comble de lèse-majesté, de rapatrier son or par bateau hors de la réserve de Fort Knox. Il a dû être déstabilisé et poussé à la démission. Le NOM s’est promis de ne plus revoir un tel homme (« la politique de la France ne se fait pas à la corbeille ! ») au pouvoir. Pompidou, l’homme de la banque Rothschild a fait l’affaire. Mitterrand n’y a pas échappé, poussé vers le traité de Maastricht, car l’Union Européenne est une création de la politique américaine mise en œuvre par Jean Monnet. Son épouse a recueilli ses aveux de dépendance des banquiers. Il s’en est suivi une période plus calme au sein de l’Union Européenne avec la mise en place de l’euro et la mainmise de Bruxelles aux ordres sur les pays européens. Seule dérive, Chirac et De Villepin ont troublé le bon déroulement de la politique étrangère américaine avec leur refus de se joindre à la guerre en Irak. Pour le reste la passation des pouvoirs régaliens des Etats à Bruxelles suivait son cours comme prévu pour avoir un seul interlocuteur, lui-même dépendant, en Europe.

La réticence récente d’un certain nombre de pays européens a nécessité de passer à l’invasion migratoire en cours qui est prévue pour déstabiliser les États, permettre leur dislocation et imposer une dictature militaire américaine sous le couvert de l’OTAN. Cette phase se déroule sous nos yeux sous le prétexte du danger russe, danger historique fortement ressenti dans les pays baltes et en Pologne. Il est ainsi très facile d’y mettre des troupes ainsi qu’en Roumanie. Mais toute l’Europe accueille les armes et les troupes américaines et la France vient dernièrement d’autoriser la création de bases de l’OTAN sur son territoire. La Croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Eglises a mis un crêpe noir en signe de deuil. Nul n’a oublié les discours de Sarkozy et de Hollande pour promouvoir le NOM, en insistant sur le fait que, selon Sarkozy, personne n’y échappera. Ces deux présidents sont les pantins qui pratiquent de gré ou de force les grandes lignes de la politique du NOM. François Hollande est un Président par raccroc, le personnage choisi était Dominique Strauss-Kahn. Mais celui-ci, à la tête du FMI, a commis la faute impardonnable de vouloir créer une monnaie de réserve, à assise plus large, qui remplacerait le dollar… on connait la suite.

Alors nous sommes à deux mois des élections américaines et, pour la première fois, le NOM se trouve démuni face à un candidat qui autofinance sa campagne, Donald Trump. Que l’on aime ou pas le personnage, c’est un fait majeur qui jette pour la première fois une lumière aveuglante sur la toute-puissance du NOM pour lequel la victoire d’Hillary Clinton ne faisait aucun doute. Sa dépendance était assurée de longue date comme celle de son mari. Les fonds de campagne coulaient à flot et la Fondation Clinton servait de paravent. La machine médiatique tourne désormais à plein pour désarçonner ce trublion et tout est bon. Même Google, Facebook et Twitter sont mobilisés pour fermer les réseaux à tous ceux qui s’avèrent dangereux par leurs articles pour l’image de la candidate. Un argument massue est en cours de développement. Trump est un traître, il pactise avec Poutine, l’ennemi numéro 1 qui permet de mobiliser l’opinion pour justifier toutes les actions intérieures et extérieures, guerres secrètes ou non comprises. Pour ceux qui pensent que nous avons notre liberté de choix, il faudrait que notre histoire récente, celle des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Europe, leur ouvrent les yeux.

En dehors des grands manitous du NOM, en particulier les Rothschild et Rockefeller, il y a un milliardaire particulièrement actif qui œuvre parfois en solo mais dans l’esprit du NOM dont il est l’un des grands promoteurs, c’est Georges Soros. L’homme a toute les caractéristiques d’un mégalo mais il a un pouvoir considérable. Giampaolo Rossi, expert italien en communication, spécialisé dans la formation des équipes de direction, dit ceci : « Chaque fois que l’on parle de George Soros, on est quasiment sûr d’être traité de « complotiste paranoïaque » ; c’est le meilleur moyen qu’ont trouvé les belles âmes de la conscience démocratique pour discréditer quiconque essaie d’expliquer le rôle des élites technocratiques dans la création et la manipulation des crises internationales qui bouleversent le monde. » De tous les Maîtres du Nouvel Ordre mondial qui, du Moyen-Orient à l’Europe, et même en Asie, s’amusent à déclencher des révolutions, des guerres, des crises économiques et à générer le chaos nécessaire à leurs projets de domination, George Soros est le plus connu, car, à la différence des autres, il cultive son rôle de manière arrogante et vaniteuse. Financier d’origine hongroise, Soros est un spéculateur qui s’est enrichi en mettant à genoux les économies du tiers-monde et un spéculateur sur les devises attaquant même les États comme l’ont subi en 1992 l’Italie et le Royaume-Uni avec la lire et la livre sterling.

La puissance de Soros tient à son argent mais surtout par la mise de celui-ci à disposition de moyens d’action particuliers : il collectionne des Fondations, des Thinks tanks, des ONG par le biais desquelles il déstabilise les gouvernements, manipule les médias et viole la souveraineté des États. Giampaolo Rossi nous dit encore ceci : « Pour accomplir tout cela, il se sert évidemment de son argent et de la Open Society Foundation, grâce à laquelle il distribue des milliards de dollars pour financer des partis d’opposition et des mouvements « démocratiques » dans le monde entier ou pour « embaucher » des militants des droits de l’homme, des intellectuels, des journalistes, des technocrates et pour financer des leaders politiques bien contents de satisfaire les plans de l’ami oligarque (Hillary Clinton en sait quelque chose, elle dont Soros est un des principaux bailleurs de fonds : 8 millions, pour 2015 seulement). En somme, le plan de Soros ressemble à une véritable toile d’araignée tendue à travers le monde, qui, année après année, a engendré les révolutions de couleurs qui ont déstabilisé l’Europe post-soviétique (Serbie, Georgie, Ukraine et Kirghizistan), le Printemps arabe avec en prime les guerres en Libye et en Syrie, qui ont engendré l’Isis et la crise des migrants (voulue et favorisée par le même Soros). » Soros cherche à influencer les politiques d’immigration à l’échelle mondiale, en manipulant l’opinion publique et en faisant pression sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils considèrent que la « crise des réfugiés en Europe est devenue une nouvelle normalité » porteuse de « nouvelles opportunités. »  Il faut entendre par là : démanteler le système social et l’identité de l’Europe pour construire un nouveau modèle de société en vue d’une domination économique et financière. 

Évidemment Soros a son ennemi numéro un, le leader russe Vladimir Poutine ; il nourrit une véritable obsession à son égard ; il veut le voir détruit, vaincu. La faute de Poutine est de ne pas vouloir soumettre la Russie au diktat du Nouvel Ordre mondial préconisé par Soros. Tout est bon pour le déstabiliser : alimenter de feintes oppositions démocratiques, fomenter des agitations, infiltrer des ONG financées directement par lui ou par Washington, manipuler les médias et renforcer les pressions internationales. Il y a un an déjà, un groupe de hackers ukrainiens pro-russes ont rendu publics les mails secrets échangés entre Soros et le président ukrainien Poroshenko. Les mails en question révèlent qui a manœuvré la crise en Ukraine, qui a déstabilisé cette région, qui est le criminel qui a fomenté une guerre civile qui cause des milliers de morts et qui est en train de sévir pour jeter l’Europe dans une nouvelle guerre froide contre la Russie. Soros est le théoricien d’une société globale où nous devrons tous être égaux, à l’exception de quelques personnes comme lui, plus égales que les autres et qui ont donc le droit d’imposer leurs règles (et l’égalité) à tous les autres.

C’est une véritable toile d’araignée que cet homme jette sur le monde occidental et il met en lumière l’action de ces milliardaires et de ces multinationales qui sont les vecteurs du NOM. Il nous prouve, s’il en était encore besoin, que nous devons lutter de toutes nos forces contre cet engluage qui se sert de nos politiques pour nous conduire vers un esclavage programmé où un gouvernement mondial, s’appuyant sur quelques centaines d’individus privilégiés, nous imposera une égalité dans la servage et une survie liée au nombre d’individus utiles. Il est vital de comprendre que l’élection présidentielle permet de faire échec à la mainmise du NOM sur nos vies. Ceux dont on est sûr de la dépendance se nomment Hollande, Sarkozy, Juppé, Fillon, Macron pour le moins et tous veulent l’UE, l’euro, l’OTAN, le multiculturalisme, les signes criants de la dépendance au NOM américano-juif. Les ordres sont à prendre outre-Atlantique et à la City, ou aux relais de Bruxelles et de l'Allemagne, c’est à cela qu’on les reconnaît. 

Il est temps de déchirer le masque des Maîtres de l’ombre

Pendant que nous avons encore le droit de voter. 

La démocratie ne leur plaît pas, c’est pourquoi

Ils la manipulent à leur profit ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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