samedi 23 novembre 2013

Un homme pour deux cancers, l’immigration et l’insécurité


Trois hebdomadaires se sont donné le mot cette semaine. En effet le Point titre : « L’immigration, l’enquête qui dérange », qui précède Valeurs actuelles avec « Les nouveaux barbares : ces étrangers qui pillent la France » et l’Express avec « Insécurité : les vrais chiffres ». La presse se déchaîne sur un sujet que le peuple ressent mais que le gouvernement soit nous propose comme la chance de la France, pays à la démographie grandissante, soit comme une tâche régalienne de l’État parfaitement maîtrisée.

L’exécuteur des hautes œuvres de cette politique migratoire et de la sécurité n’est autre que le Ministre de l’Intérieur, Manuel Vals. Il se trouve que c’est l’homme politique préféré des français ! Les résultats de sa mission s’avérant catastrophiques pour notre pays, il faut reconnaître à cet homme un grand don de communication et de comportement. Est-ce ce que l’on demande essentiellement à un homme d’État ? Non, mais c’est ce que l’on voit d’abord avant de constater beaucoup plus tard l’immensité des dégâts causés à la France. 

La popularité du premier flic de France ne peut se nourrir indéfiniment de l’arrestation rapide d’un homme recherché par toutes les polices de France et ayant laissé de multiples traces, photos et vidéos sur son passage. Les polices ont bien fait le travail pour lequel ils sont payés. Nous n’avons pour l’instant aucune raison de douter de leur conscience professionnelle collective, même si nous découvrons régulièrement des histoires de « Ripoux ». Tout dans le paraître, Manuel Vals adopte l’attitude martiale et la présence sur le terrain qui ont réussi à Nicolas Sarkozy. Il pense sans doute à une carrière qui le conduirait à la Présidence en passant par le Ministère des Finances comme lui. 

Nos concitoyens sont si déboussolés devant l’inertie, la navigation à vue et l’autisme de leur Président qu’ils sont prêts à se raccrocher à n’importe quelle embarcation qui semble tenir un cap. Quand on coule, on ne regarde pas sur quel bateau on monte, pirate ou on, pour Cythère ou pour l’Enfer. C’est la raison de cet engouement que rien ne justifie ni dans les actions entreprises ni dans les résultats obtenus. Il va être temps de revenir à la réalité d’une France que cet homme veut mettre dans l’état de la Seine-Saint-Denis. 

En ce qui concerne l’immigration l’Express publie : « Concernant le taux d’émigration, qui rapporte les migrations à la population mondiale, il ne s’est accru que de 2, 5 à 3, 2 % (entre 1970 et 2013), nous dit le journal, pour commencer. (Et) seulement près de la moitié des migrations internationales ont lieu des pays du Sud vers les pays du Nord, les autres s’effectuant du Sud vers le Sud ou du Nord vers le Nord. » Il oublie de dire que le phénomène migratoire est plus récent que dans les autres pays européens dont certains comme l’Allemagne développent une politique migratoire pour une raison démographique. En ce qui concerne le taux d’immigrés donné à 8,2% soit 5,33 millions cela signifierait que nous n’avons que des immigrés musulmans alors que près de 40% viennent de l’Europe.

C’est en effet de l’ordre de 5 millions le nombre de musulmans, tous issus de générations d’immigration, que nous avons dans notre pays. D’une façon générale les statistiques de l’INSEE révèlent que le taux de chômage dans les populations immigrées est plus élevé qu’ailleurs. De plus selon l’Express « les immigrés non originaires de l’Union européenne font plus fréquemment appel aux aides sociales que les Français. Ils sont 3, 8 fois plus représentés que les natifs parmi les bénéficiaires du RMI, 2, 2 fois plus dépendants des aides au logement, 1, 6 fois plus nombreux à recevoir une allocation chômage et ont 1, 4 fois plus recours aux aides à la famille ». 

Leur plus grand recours aux aides sociales est la preuve de leur non-intégration. Cette main-d’œuvre non qualifiée trouve peu de travail. Ceci veut dire que notre modèle d’assimilation ne fonctionne plus. La raison est très bien expliquée par la sociologue Malika Sorel : « Dans les années 70, les deux tiers des immigrés étaient d’origine européenne et partageaient de ce fait avec le peuple français le même héritage culturel. La situation s’est inversée. L’immigration provient désormais en forte proportion de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de la Turquie, du Mali. Les Chinois, qui font désormais partie du peloton de tête des migrants, semblent, eux, s’insérer plus facilement dans la société. S’intègrent-ils pour autant dans la communauté française ? Nous disposons de peu d’études sur le sujet. Une chose est sûre : l’arrivée continue de migrants extra-européens a produit un ré-enracinement dans les mœurs du groupe culturel d’origine… » 

« On vient vivre sur le sol français, mais pas avec les Français et encore moins sous le regard de Marianne. (…) La volonté d’intégration que l’on observait dans le passé de la part des musulmans des précédentes générations cède la place à la volonté d’imposer à la société d’accueil les normes culturelles des pays d’origine… La responsabilité de l’État est énorme. Il octroie la nationalité française à des personnes qui n’ont pas encore réussi leur processus d’intégration, ce qui a pour conséquence d’alimenter la résistance à l’intégration culturelle de leurs enfants, puis son rejet pur et simple. 

Le constat de la politique actuelle est sans appel et Malika Sorel enfonce le clou : « Le gouvernement actuel s’apprête à lui donner le coup de grâce avec l’intronisation d’un nouveau concept, l’ “ inclusion ”. En substance, on ne demandera plus aux immigrés et à leurs enfants de s’adapter aux principes et valeurs de notre République, mais aux Français de changer leur regard ». 

Vals est-il vraiment l’homme que la France doit choisir ? 

Le multiculturalisme est devenu l’instrument 

De notre perte d’identité ? 

Debout la France ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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