lundi 4 novembre 2013

Un chef sans confiance ne gère plus que du vent !

La France est au creux de la vague. De celle de l’indifférence, de la lassitude, elle bascule dans celle de la révolte et le Président dans le ridicule devant le camouflet d’une gamine. Les Français voient rouge, comme les bonnets des bretons et on sent dans le gouvernement un sentiment d’impuissance que le renforcement de nos troupes au Mali ne suffira pas à effacer. La mort de ces deux journalistes tombe à point pour éviter de parler de ce qui mine la France et pour annoncer que nous resterons plus nombreux et plus longtemps au Mali pour un résultat qui sera celui de l’Algérie, de l’Irak, de la Libye et de l’Afghanistan. Les assassinats, même en temps de guerre sont odieux, mais, comme les soldats, les reporters dans les lieux de conflit savent qu’ils risquent leur vie. Le tollé médiatique est ainsi enflé bien au-delà de ce que la mort de nos soldats suscite. Ces deux malheureux journalistes, tués dans l’exercice de leur métier bénéficient de la puissance de médias qu’ils nourrissent et du porte-voix opportuniste du gouvernement. 

Mais, plus grave encore, la France ne croit plus en son avenir avec les dirigeants qu’elle s’est donnés. Le discrédit vient de s’abattre sur eux, à gauche et à droite. Le Président devient un paralytique qui s’accroche pour tenir debout. Manipulé par les grandes puissances financières et économiques, qui gèrent l’économie et la géopolitique mondiale dans les cercles occultes qui poussent au gouvernement mondial et à la disparition des nations, il est devant une évidence qu’il ne peut gérer, la faillite de l’Europe pour les peuples du sud. Il ne peut la gérer parce qu’on lui en refuse le droit. Je tiens à redire que la première visite de François Hollande fut non pour les États-Unis, non pour la chancelière allemande, non pour la Grande-Bretagne… mais pour la City qui est un État dans l’État, haut-lieu de la finance internationale. Pourquoi là croyez-vous ? Pour se faire adouber par les représentants des grands maîtres du monde, les Rockefeller, Rothschild, Goldman Sachs, etc. 

L’Europe, et plus particulièrement la zone euro, enfonce notre pays dans une impasse dont on veut la sortir par sa perte de souveraineté et le déni de démocratie au profit d’un fédéralisme européen, premier pas vers la gouvernance mondiale. Les cercles occultes, Bilderberg, Trilatérale, CFC sont devenus les guides des G20, G8 où rien ne se décide qui ne soit pas initié par eux. Ils tiennent les rênes de ce que nous constatons en France avec la pensée unique par leur puissance financière, économique, géopolitique et médiatique. Alors un Président d’un pays, même puissant, ne peut que jouer sur la confiance d’un peuple qui se révolte avec lui. Désormais nous sommes dirigés par un Président qui n’en a pas le courage et qui n’a plus le pays derrière lui. 

Philippe De Villiers, dans le respect de la démocratie qui le caractérise, vient de demander un référendum pour l’Europe. Le but est d’ouvrir enfin ce débat qui est systématiquement refusé à la démocratie, celui de l’appartenance à l’Europe et à la zone euro. On ne peut se contenter de ces affirmations péremptoires sur l’euro qui qualifient sa sortie de catastrophique sans autre forme de procès. On a bercé le peuple d’illusions pour faire voter Maastricht, on est passé outre au vote sur la Constitution Européenne en s’appuyant sur la majorité parlementaire pour voter le traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution. 

Le paysan ne voit pas forcément les manipulateurs cachés dans les cercles mondiaux dont les débats et les décisions restent secrets. Mais il comprend que l’avenir se lit dans le passé plein de désillusions et dans la direction prise par la perte d’identité et des pouvoirs régaliens de son pays, par la perte de souveraineté, par l’immigration de peuplement, grande par le nombre et la fécondité, redoutable par la culture qu’elle porte et son désir de non-intégration au fur et à mesure qu’elle grandit. Il comprend que la démocratie ne rime pas avec socialisme qui broie l’individualisme dans une collectivité qui pense pour lui, manipule ses repères familiaux, éthiques,  au nom d’un progrès qu’il ne perçoit pas. 

Le référendum doit reposer le problème de l’appartenance à une Europe des technocrates, des marchands et des banquiers qui broient les nations et leurs peuples en se substituant à eux, en ouvrant les frontières et en les livrant sans défense à la mondialisation. C’est cela que l’on perçoit dans la pression fiscale qui ne résout rien, de l’augmentation du chômage et des inégalités, de la baisse du pouvoir d’achat, mais permet à une élite d’en profiter, elle et ses amis, et de dépenser selon son bon vouloir sur des critères plus politiques qu’économiques. 

Il reste au Président à redonner la parole au peuple 

Pour qu’il décide enfin de son avenir 

Ou à laisser lâchement la France 

Aux puissances de l‘argent ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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