mercredi 6 novembre 2013

Le souverainisme ? Un combat pour la survie !

Qu’est-ce que le souverainisme à la française ? C’est la volonté de préserver une France une et indivisible et l’intégralité de ses pouvoirs régaliens. Ce n’est pas le jacobinisme que l’on veut lui affubler avec le rejet de la décentralisation et la non reconnaissance des langues minoritaires. Ces dernières ne peuvent être la langue véhiculaire française, devenue notre langue officielle. Elles ont droit d’être enseignées et utilisées entre pratiquants. Le souverainisme s’oppose au fédéralisme en ce qu’il ne cède aucun de ses pouvoirs régaliens de l’Etat à une autorité supérieure sans décision démocratique de son peuple. C’est une vision de l’avenir des peuples qui transcende les partis politiques et se distingue du nationalisme qui est le rejet des autres. 

Le fédéralisme européen c’est le mouvement amorcé avec la création de l’union européenne qui, dans l’esprit de son fondateur Jean Monnet, nous conduit pas à pas, mais tout droit, vers la disparition des nations. L’échec de l’UE, qui régresse globalement par rapport aux autres grandes puissances économiques et voit le chômage grandir, est expliqué par les européistes comme la conséquence d’une marche trop lente vers le fédéralisme. Autrement dit si l’Europe ne va pas bien, c’est qu’il faut plus d’Europe.  Mais l'UE est née de la volonté américaine, elle-même encadrée par les puissances de l'argent. Elle va bientôt se fondre dans l'alliance transatlantique par la volonté des mêmes.

Mais le fédéralisme européen n’est qu’un pas programmé vers la gouvernance mondiale que les mondialistes nomment le « Nouvel Ordre Mondial » (NOM). Le souverainisme s’oppose donc au mondialisme dont l’aspect restrictif de la mondialisation n’évoque qu’une zone mondiale de commerce sans frontière dans l’esprit de la majorité des citoyens. Malheureusement les mondialistes, essentiellement les puissances de l’argent et leurs subordonnés politiques et médiatiques, travaillent depuis la fin du XIXème siècle à un projet beaucoup plus ambitieux qui se réalise rapidement sous nos yeux désormais. Comprendre les évènements historiques passés ne peut se faire que par un regard sur l’action des mondialistes dont le but est clair mais dont les moyens pour y arriver sont d’une implacable cruauté. 

La première étape de leur plan est franchie depuis longtemps avec la constitution de cercles où les représentants des puissances économiques, bancaires, politiques, médiatiques, en un mot tous ceux qui détiennent un pouvoir sur la masse des citoyens, est réalisée en trois entités qui s’interpénètrent, le groupe Bilderberg, la Trilatérale et le CFC (Council on Foreign Relations qui se consacre à l’élimination des frontières et de la souveraineté nationale). La puissance financière de ces cercles, dont les décisions sont secrètes, dépasse celle des Etats pris individuellement. Leur action intervient sur l’économie mondiale aussi bien que sur les guerres, les belligérants ne pouvant mener une guerre sans emprunter, comme ce fut le cas pour la première guerre mondiale et ensuite pour Hitler. Ce dernier n’est d’ailleurs que le fruit de l’effondrement programmé de l’Allemagne par la dureté, voulue par les banquiers, du paiement des « dommages de guerre » dans le Traité de Versailles signé le 28 juin 1919 dans la Galerie des Glaces du château. 

La deuxième étape est aussi réalisée c’est la création et le noyautage d’organismes supranationaux tels que le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale, la BRI, l’OCDE, la Cour Internationale de Justice et la Cour Pénale, l’ONU, l’OMS, le Giec. Dotés du pouvoir judiciaire, d’un gouvernement avec l’ONU, il leur reste à se doter d’une armée. C’est en cours avec l’élargissement des missions de l’OTAN qui ne se borne plus à l’entraide lors d’attaques du territoire de l’un des participants mais prend désormais en compte toute menace se profilant à l’extérieur ou désignée comme telle (terrorisme par exemple). C’est l’ingérence pratiquée en Irak, sans aval de l’ONU d’ailleurs, mais aussi en Yougoslavie, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, etc. avec la destruction systématique des nations fortes (la démocratie servant de prétexte facile pour les dictatures ou réputées comme telles) avec la mort de Saddam Hussein, de Kadhafi mais aussi l’action de Gorbatchev (membre du CFC) pour l’éclatement de l’URSS. 

La volonté de créer un NOM est claire et la troisième étape en cours c’est la destruction des nations par tous les moyens dont militaires, et économiques par mise en faillite des États. Ceci est lumineux dans certains propos comme celui de Henry Morganthau, membre du CFR, et ancien Secrétaire au Trésor : « Il ne faut pas s’attendre à ce que l’État-nation se rende de lui-même superflu, du moins pas du jour au lendemain. Ce vers quoi nous devons plutôt aller n’est vraiment rien de moins que de veiller à l’avènement d’une machine internationale de faillite, qui devra lentement être remplacée par une autre machine ». Le cartel des banques Rockefeller et Rothschild tient sous ses ordres la Fed, le FMI et la Banque Mondiale, et crée à volonté des crises par augmentation des taux d’intérêt. 

Le souverainisme c’est le sursaut d’une nation qui ne veut pas mourir car regardons autour de nous. La Grèce est sous tutelle, le Portugal y est presque, l’Italie y court dans un imbroglio politique, et l’Espagne, qui ne veut pas encore se soumettre, vend 15.135 biens publics, soit 27% de son patrimoine. La France est beaucoup plus endettée par rapport au PIB que l’Espagne mais déjà Bruxelles estime qu’elle ne tiendra pas ses engagements de déficit public fixé à 2,8% en 2015 ni la baisse du chômage. Ceci obligera le gouvernement français à venir négocier soit un nouveau report soit à se plier à une nouvelle cure d’austérité. Si les investisseurs n’ont pas confiance dans le respect des nouveaux engagements pris, ils peuvent se détourner des obligations françaises, les taux d’emprunt monteront et augmenteront le déficit et la dette. Ce sera un pas de plus vers la mise sous tutelle de notre pays, vers la faillite et le chaos social. Les mondialistes sont à l’œuvre ! 

Le souverainisme c’est un non au fédéralisme européen, 

Un non au mondialisme, un non à l’esclavagisme, 

Un non au despotisme des puissances occultes, 

Un OUI à la France-Nation faite de sang versé ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon