samedi 16 novembre 2013

Démocratie en baisse, Hollande en chute libre, guerre en vue

Nous vivons une période où les dangers affluent de toutes parts. La situation internationale prend un tour inquiétant avec le conflit en Syrie et celui qui est mitonné sur l’Iran. Bachar el-Assad est en train de reprendre la main en Syrie avec la prise et la réouverture de l’aérodrome d’Alep. Face aux djihadistes, qui ont pris le contrôle des forces libres, et les appuis occidentaux et des monarchies sunnites, la Russie et l’Iran ont intensifiés leur aide au gouvernement légal. Nul doute que l’opération de déstabilisation de la Syrie par les américains sous couvert de démocratie et d’armes chimiques est provisoirement vouée à l’échec.

Mais le plan mûri de mise au pas de l’Iran, comme a été obtenue la collaboration du Pakistan (d’ailleurs assez ambiguë par les liens connus de son président avec les talibans et l’hostilité d’une population musulmane), ne s’arrêtera pas là. La destruction par la voie armée des installations nucléaires de ce pays permet de mettre en même temps le pays à genoux par les dommages collatéraux et les émissions de radioactivité. La mascarade des pourparlers en cours ne laisse aucun doute. Les exigences sur l’Iran seront poussées toujours plus loin, jusqu’au refus de l’Iran d’y consentir. Ce pays souffre du blocus imposé et a unilatéralement demandé la négociation mais les mondialistes occidentaux, dont le bras armé est représenté par l’OTAN, n’ont aucune envie d’un accord. 

De même que la tâche de régir l’Afrique francophone a été confiée à la France, celle-ci sert de paravent aux Etats-Unis. Fabius fait capoter la première négociation et Hollande va en Israël pour parler en filigrane des Palestiniens et surtout pour assurer, sur l’Iran et la Syrie, la communication Etats-Unis - Israël sans que ceux-ci soient en première ligne. Cela lui vaut bien un tapis rouge dans ce pays. Nous continuons dans une vassalisation tous azimuts. Si l’on y réfléchit bien, de quel droit pouvons-nous interdire à un pays la possession de l’arme nucléaire ? Serions-nous les seuls pays sages du monde ? Non, nous en avons décidé ainsi pour garder une puissance sur le reste du monde tout simplement. Par contre nous n’avons pas détruit les armes nucléaires du Pakistan, pays hautement sûr ! Accepter le contrôle des armes par l’AEIA (Agence internationale de l’Energie Atomique) ne garantit pas qu’un pays puisse l’utiliser quand bon lui semble. 

L’offensive d’ingérence et de mise au pas du monde se heurte frontalement à l’opposition russe et chinoise et nous sommes partie prenante dans le camp adverse sans que nous puissions, par démocratie directe, nous opposer à la vassalisation de notre gouvernement. NOUS RENTRONS DANS LA ZONE DE TOUS LES DANGERS. L’offensive mondialiste, s’aidant d’un conflit de prédominance religieuse entre chiites et sunnites, veut introduire une situation chaotique dans le monde au risque d’une guerre mondiale qui satisferait ses objectifs d’eugénisme. Tout est bon pour que l’idée de la nécessité d’une gouvernance mondiale s’avère indispensable aux survivants. 

On voit se dérouler sous nos yeux le plan machiavélique pour lequel les vies humaines n’ont aucune importance et où le chaos se répand déjà sur tout le pourtour sud de la Méditerranée, chaos que nous ne cessons d’attiser. La destruction des nations européennes est déjà bien avancée et les pouvoirs régaliens réduits en gros à la force militaire que nous venons de vassaliser. Avec le Tribunal de La Haye et la Cour européenne de Justice, celle-ci ne nous appartient plus, la monnaie non plus et le budget doit avoir l’aval de la Commission européenne. On peut passer outre mais les sanctions tombent avec les avis défavorables que reprendront les agences de notation et qui feront monter les taux d’emprunt. 

Hollande ne fait rien parce que le chaos social fait partie de la destruction des nations. Notre mise sous tutelle arrivera à son heure après sans doute l’Italie et l’Espagne mais elle se prépare. Notre colère et notre désillusion actuelles, qui se manifestent dans la rue, nous masquent les vrais enjeux et nous faisons en fait le jeu de ceux qui veulent notre soumission. La seule issue encore possible est de suivre la voie des islandais mettre dehors tous ceux qui nous gouvernent depuis quarante ans, rétablir une démocratie plus directe comme en Suisse, sortir de l’UE et mettre en prison les banquiers. Si les pays du sud nous suivaient, nous pourrions rebâtir une nouvelle Europe des Nations. 

Seul un peuple lucide et informé peut construire son avenir 

Dans son propre intérêt et non dans celui 

Des puissances de l’argent ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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