lundi 25 juin 2012

La double nationalité et la double politique

La lente intrusion de la religion musulmane dans les instances gouvernementales et parlementaires se poursuit. L’ambigüité de la double nationalité ou de la double politique prend ainsi des proportions de plus en plus importantes. Sous prétexte d’ouverture, Sarkozy a commencé à donner dans la diversité.

On a eu l’ancienne ministre de la justice, Rachida Dati d’origine maghrébine et musulmane aux caprices d’enfant gâtée, qui s’est octroyé le titre de meilleure messagère du peuple marocain. On a eu Rama Yade, d’origine sénégalaise et née d’une famille proche du pouvoir politique sénégalais, qui fut surtout préoccupée de faire des coups médiatiques. On a eu Fadela Amara, issue d’une famille maghrébine et musulmane, qui a pris plaisir à faire savoir qu’elle était une bonne musulmane donc qu’elle admettait la charia comme règle de vie.

Avec le gouvernement socialiste on a une nouvelle arrivée avec Christiane Taubira, Yamina Benguigui et Najat Belkacem. La première, née en Guyane, a soutenu les mouvements indépendantistes. Elle a été nommée Ministre de la Justice et a courageusement refusé de se présenter aux législatives... Mais les deux suivantes ont la double nationalité et viennent compléter le trio avec la Vice-présidente du Sénat. Yamina Benguigui, franco-algérienne, est nommée ministre déléguée de la Francophonie le 21 mai 2012.

Le cas de Najat Belkacem, franco-marocaine, est intéressant au moment où celle-ci veut réaliser l’interdiction de la prostitution… elle ne parle pas encore d’éradication. En Février 2012, le journaliste marocain Ali Amar révélait, sur son blog VoxMaroc au Monde.fr que « Najat Belkacem (est) l’espionne du roi qui se rêve à l’Elysée ». Il dénonçait la double carrière politique de Najat Belkacem, qui fait partie, depuis 2007, des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l’étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI.

Le conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), pour Najat Belkacem « a pour but de renforcer l’identité marocaine des Marocains de l’étranger, d’émettre des avis sur leur éducation religieuse (musulmane) ».

Très gênée d’avoir été découverte défendant l’identité Marocaine alors qu’elle dénonce la préférence nationale Française comme une tare d’extrême droite, Belkacem déclara à l’AFP avoir fait partie du CCME « entre décembre 2007 et décembre 2011 ». Faux ! écrit le site marocain Yabiladi le 20 avril dernier :

Le mandat du CCME devait prendre fin et le Conseil devait être renouvelé en décembre 2011, mais jusqu’à ce jour, rien n’est fait. Les membres sont dans le flou et il semblerait que le président n’ait pas encore envoyé ses avis au roi. Autrement dit, sauf si elle a démissionné directement, ce qu’elle ne dit pas, Najat Belkacem n’a pas mis fin à ses fonctions, mais elle s’appuie de façon pernicieuse sur la date du renouvellement des membres.

Najat Belkacem affirma ensuite ne pas être payée pour cette fonction, c’est : « un engagement volontaire et bénévole au service de l’intérêt général » (JPG : intérêt général des franco-marocains ?). Faux ! écrit le journaliste Ali Amar : « elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat ». Rémunérée ou bénévole, le vrai sujet, en réalité, est ailleurs. Car selon Ali Amar, le CCME est « la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne ».

Au site Bladi.net, Najat Belkacem déclarait que le CCME « s’exprimera d’abord sur les sujets dont [il] sera saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger, et pour ce qui me concerne de Franco-Marocaine engagée dans la vie politique française ».

Ali Amar qui rappelle que Najat Belkacem, jusqu’en 2007, était la porte parole du Palais, conclut que « celle qui siège à 34 ans comme adjointe au maire de Lyon, et également comme conseillère générale, engrange les faits d’arme d’agent double ». Najat Belkacem ne faisait-elle pas à l’Express, le 12 mai dernier cette déclaration troublante :

« Lorsque vous êtes d’une nationalité étrangère mais installé en France, vous pouvez aussi constituer une sorte de passerelle entre votre pays d’origine et votre pays de citoyenneté (pour) développer de meilleures relations culturelles (et) même économiques (avec) les pays qui nous entourent. »

Ali Amar : « Au Palais de Rabat, on se frotte déjà les mains de la voir sur la photo de groupe sur le perron de Élysée. L’espionne qui venait du bled est à deux doigts de pénétrer le saint des saints de la république. A la joie du sultan! »

Cette information est particulièrement importante et inquiétante. Elle met le soupçon d’une double politique au moins ou d’une ingérence étrangère possible dans le gouvernement français au plus. C’est bien le problème majeur que pose le fait d’avoir une double nationalité et de pouvoir œuvrer dans le domaine politique.

La Ministre Najat Belkacem est-elle l’agent d’un pays arabe ?

Ou pour qui roule-t-elle ?

Nos politiques n’ont toujours pas compris

Que les islamistes avancent un projet politique !

Claude Trouvé
Coordonnateur du MP du Languedoc-Roussillon