dimanche 3 juillet 2011

Une magistrate du tribunal de Béziers prise pour cible par le CCIF


« Une fois de plus, une jeune femme a vu ses droits bafoués du fait de ses convictions religieuses, elle s’est fait humilier dans ce tribunal sous le seul prétexte que ses pratiques ne convenaient pas à des personnes censées faire appliquer la loi et représenter la justice.
Le  CCIF considère qu’il est particulièrement scandaleux que des personnes censées représenter le droit se permettent d’avoir une attitude aussi ignoble et il condamne fermement le comportement des personnes à l’origine de ces actes discriminatoires. Il se tient une fois de plus aux côtés de cette victime de l’islamophobie et demande au ministre de la Justice de prendre ses dispositions pour que des sanctions soient prises à l’encontre de cette magistrate. »
Le Collectif contre l’islamophobie (CCIF), relayé par le site Islam en France, prend pour cible une magistrate du tribunal de Béziers. Ces deux chiens de garde de l’islam agressif sont bien connus. Le premier est reconnu d’intérêt général avec avantages fiscaux à la clé. Le second peut aller jusqu’à l’appel à des représailles individuelles. Ce fut le cas lors d’un incident le 26 mars 2011 à l’aéroport d’Orly sur une tunisienne en provenance de Tunis et portant le voile intégral. On trouve sur leur site une demande de recherche de l’identité des deux fonctionnaires des douanes et de la police concernée avec description à l’appui. Ceci a été publié sur le site de Riposte Laïque.
Que s’est-il passé ?
La juge a estimé que le voile non intégral n’était pas une tenue correcte pour l’audience et elle a admis la jeune femme avec un bandeau. Il faut ajouter qu’elle a accusé cette femme d’être une « mauvaise mère » et d’avoir pratiqué un « acte barbare » (probablement circoncision) estimant que «le baptême musulman est un acte de barbarie » et que « un enfant de dix ans ne peut choisir sa religion ».
Le voile non intégral est autorisé sauf dans les cas prévus par la loi dont l’école. E fait on peut parler de tolérance et ce jugement repose tout le problème du port du voile, de la circoncision et du consentement d’un enfant sur les pratiques atteignant son intégrité physique.
Cette affaire a eu une suite puisque, pour affirmer leur détermination contre cette décision de la juge, 23 jeunes femmes voilées se sont représentées au tribunal et y ont été admises. Il court le bruit que cette opération a été montée par l’imam de la mosquée de Béziers. L’imam de cette mosquée a été poursuivi pour proxénétisme.
Lors d’une affaire de litige à la Cour d’appel de Paris un commerçant s’est vu dans l’obligation de retirer sa kippa. Aucune organisation n’a soulevé le problème. Par contre tout ce qui touche à la religion musulmane soulève des réactions immédiates, signe que cette religion s’érige de plus en plus comme une religion ayant plus de droits que les autres au fur et à mesure de la croissance de son nombre de fidèles.


Claude Trouvé