dimanche 17 juillet 2011

Immigration : trois états - assimilation, intégration ou simple insertion (suite)

Les évaluations sur l’immigration ne manquent mais, compte-tenu de la difficulté de disposer de statistiques autres que globales, elles donnent des valeurs souvent très différentes. L’information sur les religions représentées ou dans les flux migratoires n’existent pas en France. C’est déjà une preuve de la sensibilité maladive de nos gouvernants à tout chiffre pouvant déboucher sur une discussion de fond. La peur de toute discussion, pouvant être traitée de racisme, entraîne un black-out général. On ne veut pas voir, comme si on avait peur, de regarder la réalité en face. Nombre de nations européennes n’ont pas cette fausse pudeur et ont donc une connaissance assez précise de l’apport des cultures et religions différentes de celles des autochtones.

Chacun y va donc de ses chiffres soit adaptés aux usages politiques ou religieux que l’on veut en faire, soit évalués « au doigt mouillé ». Il en résulte des chiffres très éloignés les uns des autres qui ne font que jeter la confusion et la suspicion. Le seul intérêt est de jeter un flou qui permet aux politiques de défendre n’importe quelle thèse sur ce sujet. Ceci donne ainsi des discussions oiseuses et acharnées où personne ne peut être accusé de ne pas dire la vérité puisque celle-ci n’est pas connue.

Dans ce contexte il est en effet difficile de la connaître. Il serait pourtant intéressant d’avoir une idée non pas des nombres d’immigrés du sud par exemple mais de l’évolution à prévoir dans les vingt ans qui viennent et de savoir l’impact de l’importance du flux migratoire. La seule façon de ne pas s’exposer à des démentis cinglants n’est pas de serrer la réalité au plus près mais de partir de données les moins contestables possibles, c’est le petit exercice auquel je nous convie.

C’est donc sur les données officielles INSEE publiées que nous partirons. Nous ne disposons que de chiffres sur l’immigration recensée chaque année. Afin de disposer d’un écart de temps suffisant et assez proche de 2011, nous garderons les chiffres de 2005 et 2010 sur la population totale et sur le nombre total d’immigrés.

Population totale 2005 : 62.772.870                       nombre d’immigrés : 3.640.826
Population totale 2010 : 64.716.310                       nombre d’immigrés : 7.118.794

Il en résulte par différence une évaluation de la population autochtone ou dite « de souche » :

Population autochtone en 2005 : 59.132.044
Population autochtone en 2010 : 57.597.516

On constate de suite que cette population est en diminution. Un calcul simple montre que sa décroissance est de 0,524% par an.

Comme je l’ai exposé dans le précédent article sur ce sujet, il ne semble pas que l’immigration, européenne ou venant du Sud-est asiatique, pose des problèmes d’intégration particuliers. C’est donc sur l’immigration du sud que nous porterons notre attention.

Les statistiques nous donnent des chiffres sur les provenances et donc sur les arrivées en provenance des pays du Maghreb en culture quasiment exclusivement musulmane entre 97% et 99%. Avec la connaissance des populations totales à ces mêmes dates et le constat que la culture musulmane représente 43% du flux migratoire, on peut disposer de deux nouveaux chiffres :

Immigration du sud en 2005 : 2.184.496
Immigration du sud en 2010 : 3.061.081

Le dernier chiffre à notre disposition est la prévision du flux migratoire donnée par le gouvernement :

 180.000 immigrés supplémentaires en 2011

Avec ces quelques chiffres nous pouvons tenter une prévision pour les vingt ans à venir de la seule immigration recensée. Il s’agira donc de prévisions minimalistes.

Comme il s’agit de prévisions où ce sont les tendances qui nous intéressent nous ferons néanmoins deux hypothèses raisonnables supplémentaires.

1.       Le taux d’immigration du sud reste constant par rapport à l’immigration totale
2.       Le pourcentage de décroissance de la population des autochtones reste constant dans le temps.

Un certain nombre de mouvements politiques demandent l’arrêt total du flux migratoire. Nous allons donc regarder le résultat de nos prévisions dans les deux cas, l’immigration actuelle et l’immigration zéro.

Immigration au rythme actuel :

En 2015 :              Autochtones : 56.102.811            Immigrés totaux : 11.348.186     Immigrés du sud :   5.674.093
En 2020 :              Autochtones : 54.646.894            Immigrés totaux : 15.809.027     Immigrés du sud :   7.904.513
En 2030 :              Autochtones : 51.847.428            Immigrés totaux : 24.900.319     Immigrés du sud : 12.450.159

Ces chiffres traduits en pourcentage donnent les résultats suivants :

En 2015 :              % d’immigrés : 16,8%    % d’immigrés du sud :   8,4%     % immigrés du sud/autochtones : 10,1%
En 2020 :              % d’immigrés : 22,4%    % d’immigrés du sud : 11,2%     % immigrés du sud/autochtones : 14,5%
En 2030 :              % d’immigrés : 32,4%    % d’immigrés du sud : 16,2%     % immigrés du sud/autochtones : 24,0%

En 2030 sur cinq citoyens français un représenterait une culture et une religion différente de celle des français de souche. Ceci veut dire que, par suite du processus de concentration de ces populations, un grand nombre de cités seront à majorité musulmane et la population des français de souche de 2010 aura diminué de plus de 4 millions.

Dans ce nouveau paysage, si une véritable intégration à la population d’origine et non l’inverse nest pas réalisée,  le choc des cultures est inévitable.

Le flux migratoire zéro résout-il le problème ?

Malheureusement non, le même type de calcul fait baisser le pourcentage d’immigrés du sud par rapport aux autochtones à 20,5% et le nombre d’immigrés du sud à 10.631.624. C’est donc l’apport dû au taux de natalité supérieur qui est le facteur prépondérant et à l’origine de 83% de l’augmentation de cette population.

On voit donc clairement que le problème posé est fondamental pour l’évolution de l’identité française et que l’important est de réussir l’intégration de cette population. On voit pourtant que l’on assiste, contrairement à ce qui s’est passé avec les premières vagues migratoires, au rejet de ce qui constitue notre identité et à une pression de plus en plus forte pour modifier notre façon de vivre en intégrant les codes de cette religion. Nous ne savons pas résoudre ce problème autrement qu’en reculant, jour après jour, devant les demandes successives de cette population.

La construction des mosquées, si elle est la plus matériellement visible, n’a pas plus d’importance que le port du voile, les demandes de légalisation de l’excision, la nourriture halal dans les cantines, les aménagements de nos livres et horaires scolaires, la pratique de la religion dans nos rues, les horaires aménagés dans les piscines, la demande de ces femmes de n’avoir affaire qu’à des médecins et infirmiers femmes, etc.

Nous assistons à une intégration qui ne mérite plus son nom,
il s'agit d'une simple insertion.


Ou nous réussirons à intégrer les jeunes musulmans qui rejettent de plus en plus la culture qui les a accueilli ou nous courrons à une opposition frontale dont nous ne sortirons pas vainqueurs vu leur croissance rapide. La lutte contre la délinquance croissante et les circuits de la drogue, pourvoyeurs d’argent facile est impérative mais insuffisante. La violence dans nos écoles, la destruction aveugle des biens publics et privés n'est pas essentiellement d'origine sociale, comme on veut nous le faire croire, mais d'un choc de cultures .

Il nous faut comprendre que cette population n’a pas développé les principes d’individualité qui nous caractérisent et permettent de cultiver notre esprit d’évaluation critique. Dans cette population, la notion de groupe est la plus forte et l’individu n’existe que par son appartenance à celui-ci. Le lien avec l’ascendance est fondamental et le détachement des codes de vie religieuse transmis est donc extrêmement difficile. Pour s'en affranchir un jeune peut être conduit à devoir rompre avec son milieu familial. La laïcité transmise par l’école se heurte frontalement à ce que les jeunes vivent dans leur milieu familial. Aucun progrès ne pourra se faire dans l’intégration si on ne prend pas en compte cette spécificité. Les reculs successifs que nous faisons de concession en concession est totalement contraire à la transmission des valeurs de la société qui les accueille. Nous courrons à notre perte.

STOP AUX ACCOMMODEMENTS DÉRAISONNABLES !

Halte à l'idéologie de la diversité
qui nous conduit à la guerre civile !

"HALDE" à la discrimination négative
des français de souche européenne !

Halte à l'égalitarisme, dévoiement de l'égalité républicaine !

Halte à l'appauvrissement de notre enseignement
et à la culture du nombre !

  Claude Trouvé