samedi 23 juillet 2011

France envahie, France dévoyée et France ruinée ?

Ce sont les trois épées de Damoclès que les français ont suspendues au-dessus de leurs têtes depuis trente ans à cause de trois croyances destructrices sur « l’immigration une chance pour la France », « l’euro qui protège » et la croyance que la démocratie permet au peuple de choisir son destin.

Sur ces trois épées aucune n’a réellement été choisie par les français. Soit il n’y a pas eu consultation soit ce fut une spoliation de leur décision. Notre démocratie était bâtie sur trois piliers, le pouvoir exécutif et législatif, le pouvoir des marchands et le pouvoir du peuple. En dehors de la sécurité des biens et des personnes mis entre les mains des élus et de la justice, la démocratie demandait que le peuple et ses représentants marchent la main dans la main pour réguler le pouvoir des marchands.

Hélas nous assistons de plus en plus à une collusion entre le pouvoir des marchands et celui du pouvoir exécutif et législatif contre le peuple considéré comme une masse malléable au gré des intérêts de ces deux pouvoirs. Ces collusions amènent régulièrement au grand jour des « affaires » touchant des élus, des membres du gouvernement, des responsables de partis, des hommes d’affaires très influents. Les médias de plus en plus aux mains des marchands et du pouvoir politique participent activement à la divulgation du politiquement correct. Le peuple se trouve en permanence formé selon les stratégies et les intérêts des deux autres pouvoirs.

C’est une France dévoyée qui dépouille la démocratie de ses principes et rouages essentiels. Le peuple n’a plus de choix, les grands partis politiques et les marchands marchent la main dans la main. Tout est mis en œuvre pour que sa voix ne soit pas entendue s’il sort de la voie tracée. Il doit accepter sans broncher les changements d’organisation de l’Europe, la pandémie de la grippe aviaire, le changement climatique, l’euro et l’immigration bienfaitrices, l’acceptation de nouveaux pays dans l’union européenne, etc. Toute contestation du bien-fondé de pensées divergentes doit être ridiculisée, jugulée par une pression politique et médiatique orchestrée.

Nos villes se remplissent d’une immigration que nous ne savons plus maîtriser. Notre population d’autochtones se réduit inexorablement pour faire place à une culture différente à forte natalité qui, au fur et à mesure que sa représentation augmente, diminue sa volonté de s’intégrer. Nous adaptons progressivement nos lois, nos coutumes, notre façon de vivre sous la pression d’une interprétation suicidaire des Droits de l’Homme. C’est ainsi que nous l’avons fait sous l’occupation allemande. La France perd chaque jour un peu de son âme et ne verra bientôt son salut que dans son intégration dans la culture importée du sud principalement.

Nulle part le complot entreprises/gouvernement n’est plus dégénéré qu’au cœur du capitalisme lui-même : le secteur financier. Les états européens soutiennent les banques qui leur accordent ensuite des prêts à des taux préférentiels. Tout le monde se tient par la barbichette. Ce complot échapperait totalement au peuple si l’on ne devait avoir recours à lui régulièrement pour lever un impôt qui s’alourdit au fur et à mesure de la crise. La crise de la Grèce en est un révélateur puisque nous en serons de notre poche de 15 milliards. Nous a-t-on demandé s’il était opportun de sauver un pays dépensier qui a menti sur ses comptes pour entrer dans l’euro ?

Avant les dernières décisions de sauvetage de la Grèce, notre ministre des Finances laissait entendre que la réduction des niches fiscales ne suffirait pas en 2012 et qu’il faudrait un milliard supplémentaire, histoire de nous préparer à une hausse des impôts qui sera donc plus conséquente. De plus la France est devenue une économie du secteur tertiaire des services pour plus des trois quarts de sa création de richesses. Le pays continue à se désindustrialiser par cessation d’activité et délocalisation. Les PME sont de trop petite taille pour accéder à l’exportation.

Tout ceci se traduit par une augmentation rapide du déficit extérieur qui de 50 milliards d’euros en 2010 est déjà sur une trajectoire de 60 milliards pour 2011 soit 20% d’augmentation. On n’a donc pas intérêt à avoir un libre-échange incontrôlé. L’endettement continue à croître pour dépasser les prévisions de 86% du PIB pour 2011. Les 90% d’endettement sont à notre porte, seuil considéré comme fatidique. Nous sommes désormais à la merci des agences de notation car la dégradation de la note AAA nous entraînerait dans une spirale fatale d’augmentation de la dette.

La situation de plusieurs pays d’Europe va nécessairement entraîner de nouveaux efforts de solidarité que nos gouvernants ne pourront pas refuser tant ils sont engagés dans le soutien à l’euro. La France, les pieds empêtrés dans l’euro, subira et le peuple français… paiera.

Le peuple français ne sait plus où le complot entreprises/état le conduit… sa carriole est partie dans une marche folle, il ne contrôle plus rien. Il flotte dans une zone euro qui n’est pas une zone monétaire optimale. Elle est devenue une zone de non-croissance relative dans le monde au sein de laquelle l’Allemagne conduit une politique de désinflation salariale compétitive.

L'abstention s'amplifie au fil des élections. Au comportement égoïste du "je m'en fous" de l'électeur s'ajoute celui grandissant du "ça ne sert plus à rien".

L'inculture et la ruine des plus pauvres nous menacent !
La démocratie est en berne !

Une seule solution reprendre les rênes de la démocratie
2012 et 2013 nous en donnent l’occasion
avec le MPF