mardi 10 juillet 2018

Stop au matraquage du catastrophisme mondial !


A quoi servent tous ces discours alarmistes généreusement distribuées dans les médias, sur la toile et dans les discours de Hulot ? Le changement climatique et l’épuisement des richesses pétrolières et gazières tiennent le haut du pavé dans la communication mondiale. Dire que les ressources énergétiques naturelles sont épuisables est une vérité de Lapalisse. Mais une énergie en remplace une autre depuis que l’humanité existe. Le rêne, le dromadaire, l’éléphant, le cheval, le boeuf ont ajouté de l’énergie aux bras et aux jambes de l’Homme. Le charbon s’est ajouté au bois pour créer de l’énergie, de la chaleur, de la vapeur motrice puis de l’électricité. Le pétrole a donné de l’énergie aux moyens de transport aérien et terrestre, et a ouvert la voie à la chimie organique et à toute la pétrochimie. La découverte de la radioactivité et de l’énergie obtenue en cassant des noyaux lourds radioactifs, comme l’uranium, ont ouvert la voie à une production d’électricité peu chère utilisant des ressources très peu utiles ailleurs et réparties sur le monde entier.

Mais l’humanité travaille à l’énergie récupérable dans la fusion des atomes légers, les isotopes de l’hydrogène, en reproduisant le processus de création d’énergie solaire. Ce sera un bond immense dans la puissance énergétique pour la production d’électricité et la création d’une énergie inépuisable à l’échelle humaine. L’électricité devient l’énergie de base permettant d’accéder à presque tous les besoins énergétiques de l’homme. Depuis la nuit des temps l’homme complétait ses besoins énergétiques par de nouvelles productions depuis l’animal jusqu’à l’atome. Ce processus n’a aucune raison de s’éteindre dans un avenir largement au-delà du siècle. L’homme est conscient que sa santé et sa sécurité dépendent de son environnement naturel, minéral, végétal, animal, terrestre et maritime. Toute activité humaine engendre des nuisances et il convient de les amenuiser dans toute la mesure du possible, mais toute activité humaine génère des coûts. De tout temps il a fallu composer entre les deux. Plus la richesse s’installe, plus le réflexe écologique prend le pas sur le coût. Le principal ennemi de l’écologie c’est la pauvreté. 

A partir du moment où le processus de remplacement ou d’apport par des énergies nouvelles est une constante de l’humanité, Il n’y a aucune raison de sombrer dans le catastrophisme. Les ressources ne seront pas épuisées parce qu’elles seront remplacées par d’autres. Qui pouvait imaginer le développement de la traction à vapeur en 1600, celui de l’électricité en 1800, de l’énergie nucléaire en 1900 ? Qui avait prévu l’exploitation du gaz de schiste en 1950 ? Nous en sommes au début de l’exploitation des richesses des pôles mais qui peut prédire tout ce que nous pourrons y exploiter ? Qui peut ignorer que nous serons bientôt capables d’exploiter d’autres sources d’énergie quelque part dans le système solaire, seule la date est inconnue.

Par contre une énergie ne doit en remplacer une autre que si elle est plus énergétique, ouvre des perspectives nouvelles, donne de l’énergie meilleur marché. Ce n’est pas sur ces avantages que l’aventure des énergies renouvelables a été engagée. Elle est bâtie sur un soi-disant consensus scientifique sur le réchauffement climatique asséné médiatiquement par un rassemblement de puissances financières où le profit a beaucoup plus d’importance que la vérité scientifique. Le consensus n’existe que tant que la voix des scientifiques contestataires sera assourdie et que la vérité sera devenue un simple postulat ne demandant plus aucune confrontation scientifique digne de ce nom. Ce consensus n’existe pas mais la population française, allemande et d’autres, est nourrie par une doxa rejetant toute contestation dans le domaine des ignorants. 

Si en France la contestation du dogme est médiatiquement mis sous le boisseau, il n’en est pas de même aux Etats-Unis après la décision de Trump de ne pas signer l’accord de la COP21 avec l’appui de scientifiques de haut niveau. Je vous cite la réponse d’un de ces scientifiques aux attaques de politiciens démocrates contre Trump. Ce n’est pas une preuve en soi mais cela démontre que le consensus n’est pas acquis et que le débat politique et scientifique est ouvert :
 
« La preuve que la gauche se trompe sur le changement climatique s’appuie, tout d'abord, sur des exemples très nombreux. Mais la première et importante est cette idée, que tous les scientifiques sont d'accord, qu'il y a 97 pour cent de consensus sur le climat, et que personne n'est en désaccord dans le communauté scientifique. C’est peut-être le mensonge le plus scandaleux de tous. Si vous remontez à 25 ans, Al Gore a fait la promotion de la même revendication que tous les scientifiques en ont convenu avant même que nous ayons eu un débat sur le climat. Ce qui se passe est, une fois que vous commencez à regarder l’affirmation des 97% de consensus, vous découvrez qu'ils sont littéralement tirés de cet air dans les mots d'une publication des soi-disant meilleurs scientifiques des Nations Unies  où nous découvrons qu'il n'y a même pas 97 scientifiques. Après enquête ils n'étaient que de 77 scientifiques, et ils étaient anonymes. C'est ainsi que le mythe a été créé. C'est un point de discussion conçu de sorte que vous devez le penser (comme indiscutable). Tous les scientifiques sont d'accord. 4 dentistes sur 5 recommandent ce dentifrice. Pourquoi je n'achèterais pas ce dentifrice? Pourquoi je ne croirais pas aux changements climatiques? 

L'autre mythe est que nous sommes dans l'année la plus chaude sans précédent, la plus chaude décennie, dans le lointain on atteint le point d'ébullition. Dans ces années les plus chaudes, les différentes déclarations d’année la plus chaude sont dans la marge d’erreur et sont simplement des déclarations politiques. Et puis le mythe le plus scandaleux de tous est que le dioxyde de carbone est en quelque sorte le bouton de contrôle du climat que je souligne dans le livre avec l’Ivy League geologists. Des scientifiques, prix Nobel, affirment que nous avons eu des âges UCE avec un niveau de CO2 plus élevé. Ils affirment que le CO2 sous quelque forme que ce soit, ne contrôle pas le climat parce qu'il y a, de toute évidence, des centaines de facteurs, des cycles océaniques, à l'inclinaison de l'axe de la terre, à la vapeur d'eau des nuages, des volcans, et des cycles solaires qu’ils ne contrôlent pas. Le CO2, seul , ne contrôle pas le climat. Ce n'est qu’un de ces facteurs mis en avant mais vous ne pouvez pas distinguer son effet dans la variabilité des mesures. »

La manipulation du catastrophisme tient lieu de démonstration d’urgence. La pollution, la température excessive, la disparition des espèces animales en attendant les végétales, la montée des eaux, et les ouragans, typhons, tsunamis et autres  calamités, alimentent un matraquage incessant. Bien malins seront ceux qui échapperont à l’asphyxie, la cuisson, la noyade, l’envolée dans les airs, l’immigration, etc. etc. Tout est menaçant, c’est une certitude et il nous reste peu de temps pour y échapper. Le calme des vieilles troupes est un signe de sénilité. Il faut de gré ou de force peupler nos campagnes et nos zones maritimes côtières de fermes d’éoliennes, nos toits de panneaux solaires, mettre les automobilistes dans des véhicules électriques et jeter l’opprobre sur les voitures diesel quel que soient les progrès, actuels et à venir, dans leurs rejets polluants. 

Le fait est que tout cela est lié à la consommation et à la production d’électricité dont les énergies renouvelables intermittentes et aléatoires  ( EnRia ) censées faire leur affaire. Sauf que les EnRia demandent un complément par les énergies pilotables, hydraulique, nucléaire, thermique (biomasse, gaz, fioul, charbon). Le pilotage nucléaire est mal adapté aux changements brutaux de la consommation, l’hydraulique n’est pas toujours disponible. C’est l’énergie thermique qui répond généralement le mieux à l’adaptations rapide aux écarts entre production et consommation, sauf pour les variations saisonnières auxquelles le nucléaire sait faire face sans perdre de son potentiel énergétique. Mais cette complémentarité entre EnRia et énergie thermique veut dire que lorsque les puissances installées d’EnRia croissent, les besoins en puissance thermique augmentent au même rythme, donc la production de CO2 qu’elles engendrent. Mais si le CO2 n’est pas un polluant au regard de notre santé, les autres gaz et poussières émis le sont.

Cette manipulation du catastrophisme pour justifier les choix énergétiques est une arnaque permanente. Elle satisfait des populations désinformées, ou abreuvées d’informations déformées intentionnellement pour des sources de profit où le souci de vérité est secondaire devant l’intérêt de la manipulation des esprits. L’écologie est un domaine de choix où l’on peut en faire un dogme, vérité qui ne demande plus aucune contestation. Dieu existe, vous ne pouvez prouver le contraire, donc Dieu existe. Les miracles suffisent à prouver la vérité du dogme. Mais dans le cas de la religion, la contestation existe, le dogme n’est pas mondial. Pour l’écologisme au contraire c’est une clé du Nouvel Ordre Mondial piloté depuis l’ONU et financé par les puissances bancaires et économiques. Sur ces bases d’information, l’écologiste de base, respectueux de la nature et de l’environnement, ne peut que faire chorus, et militer pour la cause. Comment lui en vouloir, d’autant qu’il est honteusement berné ? 

Nous sommes en face d’un détournement inique de la vérité

Où tant sur l’évaluation des risques que sur les solutions 

Les contre-vérités sont à la botte des prédateurs

Et manipulateurs divers bien plus soucieux 

De leurs profits de gloire et d’argent

Que de l’intérêt des peuples !


Claude Trouvé
10/07/18

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