mercredi 9 juillet 2014

Pourquoi les Etats-Unis continueront à dominer l’Europe…

L’Europe, et en particulier la France, ne prend pas les bonnes décisions énergétiques et c’est pourquoi les Etats-Unis, munis de l’artillerie dollar et de l’OTAN vont continuer à dominer l’Europe par un Traité Transatlantique qui va leur ouvrir toutes grandes les portes du grand marché européen. C’est l’ouverture à une concurrence pipée par un dollar faible par rapport à l’euro et par une énergie moins chère. L'AIE (Agence internationale de l'énergie) a officiellement déclaré les États-Unis comme étant désormais le plus grand producteur de pétrole brut et de gaz naturel. Cette situation devrait perdurer jusqu’en 2030. Ce boom de l'énergie américain est dû à l'exploitation du gaz de schiste, qui a provoqué une véritable révolution économique dans des États comme le Texas et le Dakota du Nord. Le pays est également devenu le plus grand producteur mondial de gaz naturel depuis 2010. 

Les gaz de schiste amènent une véritable révolution de l’économie américaine. Selon l’Express : « Fatih Birol, l’Economiste en Chef de l’Agence, avait rappelé que les importations de gaz de l’Europe sont actuellement 3 fois plus chères qu’aux Etats-Unis et que les prix de l’électricité européenne représentent environ le double des prix américains, et il prévoit que cet écart devrait durer une vingtaine d’années. 

Si rien n’est fait, il avertit que l'Europe va perdre un tiers de sa part de marché sur les exportations à haute intensité énergétique (fer, acier et pétrochimie) dans les 20 prochaines années, parce que ses coûts énergétiques vont rester bien plus élevés que ceux des Etats Unis. Les coûts élevés du gaz naturel et de l’électricité vont nuire à des industries qui emploient près de 30 millions de personnes. » 

On comprend donc tout l’intérêt qu’on les États-Unis à accélérer le Traité Transatlantique puisque leur puissance économique est supérieure à celle de l’Europe. Tout cela est préparé de longue date et il faut y ajouter le piège du réchauffement climatique qui s’impose aux pays européens, les plus avancés sur le respect des normes de rejet du gaz carbonique. On sait que les énergies renouvelables sont budgétivores car leur rentabilité n’est pas acquise et elles ne vivent que par les aides et subventions. Elles produisent néanmoins un courant électrique plus cher. Grâce à ce piège les Etats-Unis renforcent leur compétitivité en nous susurrant un handicap supplémentaire. 

Pourtant des voix, et pas des moindres s’élèvent sur la certitude affichée officiellement du réchauffement climatique. L’alarmisme climatique est « la plus grande fraude dans le domaine de la science » et la revendication de consensus à 97% est absurde, a dit Walter Cunningham astronaute d’Apollo 7 à MRCTV dans une interview exclusive en avant-première de sa présentation à la prochaine conférence sur le climat du Heartland Institute, du 7 au 9 juillet. Cunningham rejette la notion de climat anthropique, non seulement comme un fait – mais aussi d’avoir même à la qualifier de vraie « théorie » : « Dans les médias, elle est appelée théorie. Évidemment, ils ne savent pas ce qu’une théorie signifie vraiment », dit Cunningham qui a un BS en physique (Bachelor of science, avec les honneurs) de l’Université de Californie à Los Angeles et un MS (Master of science) avec distinction à l’Institut de Géophysique et des Sciences Planétaires, pour ses travaux de doctorat en physique. Son argumentation ne manque pas d’intérêt et mérite d’être citée.
 
« Si vous revenez en arrière et regardez les données qui ont été bien documentées au fil des ans, vous pouvez voir, par exemple, qu’en ce moment, à la fois le CO2 et la température sont simultanément à l’un des niveaux les plus bas au moins des derniers 600 à 800 millions d’années. La dernière fois qu’ils étaient tous deux ensemble à ce bas niveau, c’était il y a plus ou moins 300 millions d’années, et si vous revenez 500 à 600 millions d’années en arrière, le CO2 était 15 fois plus élevé que ce qu’il est maintenant. Donc, ce que je veux dire, c’est que l’histoire vous montre que presque tout ce réchauffement climatique anthropique d’aujourd’hui est tout simplement absurde. » 

On constate bien en effet que l’évolution décroissante du gaz carbonique n’est pas corrélée avec l’évolution des températures sur l’histoire de la planète… On peut comprendre que certains doutent. Cunningham  n’est évidemment pas le seul climato-sceptique dont le nombre ne cesse d’augmenter. Mais on voit combien cette théorie du réchauffement a d’impact économique. En tous cas elle avantage les Etats-Unis dans la mesure où nous avons du coup le gaz et le pétrole plus cher et de plus l’électricité plus chère des énergies vertes. L’Allemagne, l’Espagne diminuent très sensiblement les subventions aux énergies vertes. En France on veut diminuer la part du nucléaire moins cher pour être plus compétitif. Bingo ! 

La mainmise des États-Unis prend de la vitesse

D’autant plus que l’Europe freine 

Et que la France s’enfonce !


Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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