mardi 10 avril 2018

Les chiffres qui font sombrer le mythe de l’euro : Climat et énergie


La France s’est attribuée le titre de maître du climat en jouant un rôle majeur dans les engagements mondiaux issus de la COP21 à Paris en décembre 2016. Elle se dit la référence en la matière puisque les deux premiers pollueurs font défaut. La Chine ne s’est pas engagée à grand-chose avant 2030 et développe surtout le nucléaire pour sa consommation intérieure, et l’éolien et le solaire pour l’exportation en visant la place de leader dans le monde. Pour les Etats-Unis Donald Trump a clairement affiché son climato-scepticisme et va retirer ses finances des accords climatiques votés. En réalité la France, dont le bon bilan carbone est principalement dû à l’énergie nucléaire, suit une politique européenne dont la dominante est allemande sur ce sujet. Le couple franco-allemand, qui soutient la zone euro, veut que la France appuie les décisions allemandes, que ce soit sur la politique d’austérité, les flux migratoires, ou l’énergie.

Il faut insister sur le fait que rien ne permet pour l’instant de valider les prévisions catastrophiques que l’on ne cesse de nous médiatiser. La lecture des températures mondiales sur 1 ou 2 ans ne permet pas de tirer des conclusions pour un siècle. La climatologie n’est pas la météorologie. Il faut au moins des dizaines d’années pour émettre une prévision sur la décennie suivante sous une condition indispensable, c’est que les modèles climatiques prévisionnels commencent par montrer qu’ils sont en phase avec la réalité du passé. Or nous sommes dans une « pause » des températures, dite « hiatus », depuis 23 ans avec une évolution positive minime au plus n’ayant aucun rapport avec les prévisions d’augmentation du modèle mathématique moyen retenu par le GIEC pour les prévisions jusqu’à la fin du siècle. On est donc en droit de douter des prévisions du GIEC et de s’informer auprès d’autres scientifiques. 

La Global Warming Policy Foundation (GWPF) a publié son rapport sur l’état du climat pour 2017. Établi par Ole Humlum, Professeur émérite à l’Université d’Oslo, ce rapport est un examen complet du climat mondial. En voici les 10 principales conclusions :
 
1. Il est probable que 2017 ait été une des années les plus chaudes depuis le début des mesures instrumentales en 1850, moins chaude cependant que 2016.

2. À la fin de l’année 2017, la température moyenne à la surface de la planète avait retrouvé les niveaux antérieurs à l’épisode El Niño. Cela montre que la hausse récente des températures mondiales a été causée principalement par ce phénomène océanographique dans le Pacifique. Cela suggère aussi que le « hiatus » se poursuivra dans les années à venir.

3. Il apparaît toujours un écart systématique entre les estimations de température basées sur les stations météorologiques de surface et celles basées sur les relevés satellitaires. Cet écart s’accentue depuis 2003, les stations de surface indiquant des températures plus élevées.

4. La « pause » de la température globale depuis 2002 est constatée à toutes les altitudes, y compris dans la tropopause. Dans la stratosphère, la « pause » des températures a commencé en 1995, soit 5 à 7 ans avant celle de la basse troposphère près de la surface de la planète. La stabilisation de la température stratosphérique perdure ainsi sans interruption depuis environ 23 ans, sans  qu’aucune explication ne soit proposée par la communauté scientifique.

5. Le récent épisode El Niño de 2015-16 est l’un des plus forts enregistré depuis le début des mesures en 1950. Un épisode froid La Niña semble être apparu fin 2017 qui, s’il se confirme, influera sur les températures mondiales en 2018.

6. Depuis la mise en service des bouées Argo en 2004, les océans se sont légèrement réchauffés dans la couche située entre le surface et 1900 m de profondeur. Le réchauffement maximal (entre la surface et 120 m de profondeur) affecte principalement les océans près de l’équateur où le rayonnement solaire entrant est maximum. Un refroidissement net est constaté pour l’Atlantique Nord depuis 2004.

7. Les données des marégraphes du monde entier indiquent une élévation moyenne mondiale du niveau de la mer de 1-1,5 mm par an, tandis que les estimations dérivées des relevés satellitaires suggèrent une augmentation d’environ 3,2 mm par an. La différence notable entre ces deux ensembles de données n’est toujours pas expliquée. (*)

8. Depuis 1979, l’étendue de la banquise a montré des tendances opposées, diminuant dans l’Arctique et augmentant dans l’Antarctique. Se surimposant à ces deux tendances générales, on observe des variations de périodicité plus courte (5,3 ans dans l’Arctique, 4,5 ans dans l’Antarctique). Ces deux variations ont atteint leurs minima simultanément en 2016, ce qui explique le minimum atteint par la surface cumulée de la banquise (arctique et antarctique). Une évolution vers une extension semble amorcée dans les deux hémisphères depuis 2017.
(*) les prévisions du GIEC sont basées sur 10mm/an et servent ensuite pour les informations alarmistes sur les migrations climatiques !

Nous sommes sensibles au ressenti des températures d’hiver et le mois de janvier nous a paru anormalement chaud. Du coup les communiqués de presse avec ou sans le représentant du GIEC se sont multipliés. Qu’en est-il exactement de l’hiver 2017-2018 même si ce qui se passe en France ne peut rien prouver sur la température moyenne mondiale ? La réponse est dans les chiffres de température donnés par le Ministère de l’Agriculture. Sur une période de 20 ans, bien malin serait celui qui pourrait voir dans le graphique une évolution notable des températures d’un hiver à l’autre. L’hiver météorologique marque une légère tendance à la hausse (3 millièmes de degrés par an) ! La conclusion est que l’on ne cesse de vous bourrer l’esprit avec des constats sur des valeurs tirées sur de courtes périodes pour vous alarmer sur l’avenir. Quand la réalité dessert, on se tait un temps puis on recommence dès que les hirondelles sont de retour. C’est pourquoi le réchauffement climatique a disparu des médias en mars !

La France se veut le chantre de la décarbonisation et prône les énergies renouvelables (EnRia) pour le monde entier. Pour se faire elle suit sa voisine allemande qui se fout en fait de la pollution carbone, mais a une aversion viscérale pour le nucléaire. Cette aversion est d’ailleurs de nouveau inscrite dans le nouveau protocole d’accord gouvernemental. L’Allemagne vient de modifier ses engagements vis-à-vis du climat en autorisant la construction de voitures de plus en plus puissantes. Par ailleurs elle n’a pas diminué son bilan carbone avec ses EnRia qui est deux fois plus élevé que la France. Elle ne ferme pas ses mines de lignite mais elle en ouvre ou rouvre d’autres, pousse la biomasse polluante, passe du charbon au gaz et ne sait plus quoi faire des kWh des EnRia, devenant la plus importante nation exportatrice d’électricité aléatoire sur le marché européen. 

Notre couplage à l’Allemagne dans la zone euro dont la politique est strictement liée à la politique allemande, nous conduit à un mimétisme qui est mortifère. Quand on a une hydroélectricité qui est capable de produire bon an mal an entre 10% et 14% de notre production électrique, ainsi qu’une énergie nucléaire capable de produire entre 70% et 76% de notre électricité, toutes deux non polluantes en particulier en CO2, nous ne sommes pas dans la même situation que l’Allemagne dont l’hydraulique représente 3% et le nucléaire 13%. N’oublions pas que 1 kWh d’EnRia demande en moyenne 1kWh d’énergie pilotable (charbon, fuel, gaz et partiellement nucléaire). On peut même penser que l’Allemagne se réjouit de nous pousser à abandonner le nucléaire qui lui fait de l’ombre, nous réduisant à être une copie conforme et nous appuie comme leader dans la soi-disant "décarbonisation" par les EnRia qu’elle construit par ailleurs. Nation rime alors avec pigeon !
 
La zone euro est allemande et nous pousse au crime, 

A une autodestruction par la monnaie d’abord,

Mais aussi par des décisions contraires 

A la souveraineté et la puissance

D’un pays à neutraliser !
Claude Trouvé
10/04/18

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