mardi 14 novembre 2017

Le refroidissement global a-t-il commencé ?



COP23 : Laurent Fabius lance "une alerte rouge" pour agir "massivement et immédiatement" contre le réchauffement climatique. Washington défend les énergies fossiles au grand dam des militants écologistes. Des militants écologistes interrompent en chanson une réunion américaine sur les énergies fossiles : "Vous affirmez être américains mais nous voyons à travers votre cupidité, elle tue dans le monde entier pour l'argent du charbon". "Le changement climatique est une perturbation dramatique pour la Terre" : c’est le cri d'alarme de 15.000 scientifiques de 184 pays qui donne l'alerte, lundi 14 novembre dans la revue BioScience, sur le risque de déstabilisation de notre planète.

Le monde des alarmistes est en surchauffe jusqu’à vendredi à Bonn pour la COP23, comme pour la COP21, la COP22 ayant constaté qu’en dehors de vœux pieux aucune avancée significative n’avait eu lieu. Le fait que 15.000 chercheurs s’associent à un article dans la revue BioScience, dont l’existence tient essentiellement à l’argumentation écologique, n’est pas une preuve en soi, même s’il ne s’agit pas de rejeter tout en bloc. Mais le battage médiatique fait pour la COP23 n’a pas une ligne, par une phrase pour la réunion de chercheurs éminents en climatologie dans une Contre-COP23 aux mêmes dates à Düsseldorf. Le réchauffement climatique sert de tête de turc pour trouver des explications à tout. Par exemple les affirmations de disparition des mammifères est beaucoup plus lié à la déforestation des mains de l’homme qu’à cause du réchauffement climatique qui, d’après les vues satellites, fait reverdir la planète. Si les oiseaux disparaissent c’est probablement dû à l’urbanisation qui prend sur les terres agricoles et à la pollution, mais pas celle du CO2. On oublie que les éoliennes tuent des milliers d’oiseaux. Mais dans l’ouest de la Bretagne, je suis témoin qu’il y en a même de plus en plus d’oiseaux. 

Je ne suis pas qualifié pour parler de climatologie, mais physicien et mathématicien, je me suis spécialisé dans les modèles mathématiques comme ceux qui servent aux prédictions du réchauffement climatique jusqu’à la fin du siècle. Ce que je constate c’est qu’aucun modèle mathématique publié par le GIEC ne donne des prévisions que la réalité des mesures de température valide. On parle actuellement d’un « hiatus », comme un défaut circonstanciel ne remettant pas en cause les prévisions. Cette démarche est authentiquement non scientifique, car tout modèle mathématique doit être validé par la réalité de ses premières prévisions pour pouvoir extrapoler plus avant dans le temps. Pour illustrer le fait que l’on nous cache tout ce qui peut mettre en doute la doxa du réchauffement climatique, je livre aux lecteurs curieux un texte très récent publié par un climatologiste : 
 
« 26 octobre 2017 | 07h30
Du Dr. Dietrich E. Koelle
Après avoir atteint le maximum de température du cycle de 1000 ans au cours des deux dernières décennies, une phase de refroidissement globale renouvelée est attendue, comme cela a été régulièrement le cas au cours des 8000 dernières années. Pourquoi les cycles climatiques naturels auraient-ils soudainement abandonné leur activité ? On s'attend à ce que dans les 400 prochaines années, une baisse d'au moins 1°C du niveau de celle d’il y a 500 ans au Moyen Age (également connu sous le nom de LIA = Little Ice Age). Les nouvelles du marasme de l'élévation du niveau de la mer, ainsi que l'augmentation inattendue des masses de glace dans l'Arctique et au Groenland, soulèvent des soupçons sur le fait que le nouveau réchauffement climatique aurait pu commencer.

▪ Les chutes de neige de l’hémisphère nord en mai 2017 ont été les plus importantes en 32 ans.
▪ Les superficies de glace de mer ont augmenté plus fortement en mai 2017 par rapport à l'année précédente en un seul mois depuis le début des relevés en 1979.
▪ La puissante calotte glaciaire du Groenland reste à un niveau record en mai 2017 : De début septembre 2016 à fin mai 2017, le bilan massique de la glace du Groenland avec un surplus d'environ 700 milliards de mètres cubes n'a jamais été aussi élevé!

▪ Fin juillet 2016, au Groenland dans la nuit du 31/7 à -30,7 ° C une température dans un camp à 3200 m d'altitude mesurée en 1.8.2016, qui n'a jamais été aussi profonde dans l'été polaire que depuis le début des records en 1990.

Et le niveau de la mer montre également une visibilité qui pourrait être liée à l'augmentation des masses de glace : elle n'a pas augmenté depuis janvier 2016.


Si nous extrapolons l'histoire de la température des 1000 dernières années avec les cycles de 230 et 1000 ans qui ont eu lieu, l'image suivante se dégage en principe pour les 700 prochaines années :

Supplément 28.10.2017:
Dans les sources encore suivantes pour les déclarations et les diagrammes

1. Groenland (diagramme)
Bilan massique de la glace du Groenland du 1.9.2017 au 15.9.2017 (lignes bleues) avec une croissance record pour cette saison en raison de la « bombe de neige » de 8 milliards de m³ le 14 et le 15.9.2017 (graphique supérieur, ovale vert). Le graphique inférieur montre le bilan massique quotidien cumulé (Acc SMB = -Surface Mass Balance) peu après le début de la nouvelle saison de glace à partir de 1.9.2017 avec la ligne bleue dans le cercle vert au-dessus de la moyenne (ligne grise) et même plus haut qu’en l'année record 2016/17 (ligne rouge). À environ 180 Gt au-dessus de la moyenne (graphique inférieur, ligne brun foncé au-dessus de la ligne grise), la saison 2016/2017 se termine le 31.8.2017 avec une impressionnante augmentation de la glace. Par rapport à la forte année 2012 (ligne rouge), l'augmentation est même de l'ordre de 500 milliards de m3 ou 500 gigatonnes de glace. Pour la première fois au cours de ce siècle, la croissance nette de glace dans la glace du Groenland devrait avoir été mesurée en 2017 après déduction des pertes de glace annuelles causées par le « vêlage » (voir ci-dessous). Source :

2. Arctique :
Arctique : une croissance record dans les zones de glace de mer ! Aussi tôt et aussi vite que jamais !
Source : NH_seaice_extent_nrt_v2.cs
Mise à jour 27.9.2016 - La croissance rapide des glaces se poursuit : de 4.1 à 5.1 millions de km2 en seulement 19 jours
Le graphique DMI montre l'évolution des zones de glace de mer arctique (étendue avec plus de 15% de glace) en 2016 par rapport aux quatre années précédentes. La croissance record en septembre 2016, après le premier minimum depuis le début des enregistrements à la fin de 1978, a été enregistrée depuis 7,9. jusqu'au 26.9 avec une augmentation d'environ 1 million de km² (ligne rouge /point). Le produit DMI montre des valeurs significativement plus élevées que NSIDC : la différence est d'environ 1 million de km² (voir tableau NSIDC suivant).

La capture d'écran de la table de l'extrait de mer de l'Arctique (expansion) contenant au moins 15% de glace du Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis (NSIDC) du 27.9.2016. Dans la colonne de droite, le point bas de 4,083 Mill.Km2 est donné le 7.9.2016. Depuis lors, la surface de glace a augmenté de 4,1 millions de kilomètres carrés du 4 au 26 septembre 2016 d'environ 1 million de km². Les zones de glace de mer de l'Arctique se sont développées si tôt en septembre 2016 et plus rapidement que jamais depuis que les mesures satellitaires commencées à la fin de 1978. »

Vous voyez que lorsque l’on cherche un peu on trouve des informations apparemment tout aussi valables et vérifiables qui arrivent à une conclusion totalement inverse. Au mieux nous serions sur un plateau de température encore quelques années. Et si c’était vrai et que le CO2 réchauffe la planète, tout l’échafaudage bâti pour diminuer le CO2 à coup de centaines de milliards en affirmant un consensus qui n’existe pas, nous aurions mieux fait de dépenser notre énergie et notre argent ailleurs. Mais croyez-moi, il n’est pas perdu pour tout le monde !

Quand le monde de l’argent corrompt les politiques, 

Quand ceux-ci influent les scientifiques,

 Quand ils trient les bien-pensants, 

La vérité scientifique n’a plus

Aucune valeur et répond 

Au but qu’on lui a fixé !
 
Claude Trouvé 
14/11/17

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