jeudi 24 avril 2014

Quand lobbies et politiques n’utilisent la science qu’à leur profit (2ème partie)


La science s’intéresse à la vérité. Les théories scientifiques sont sommées de fournir la preuve de leur conformité avec le réel. Ce ne sont donc ni la démocratie, ni la majorité, qui permettent de trancher définitivement, mais bien la méthode scientifique fondée notamment sur la reproduction d’expériences et l’observation a posteriori de faits prédits – ou non – par la théorie. 

Cependant, de nos jours, la résolution de nombreuses questions à l’interface science-techniques-société et la prise de décisions sur des sujets très variés incluent, de façon fondamentale, des considérations techniques ou scientifiques pour lesquelles il est impensable d’attendre que la connaissance soit définitivement établie. Le temps de la science, qui peut être long, n’est pas celui de la décision. 

Le changement climatique est, à l’évidence, l’une d’entre elles. Plus généralement, toutes les décisions relatives à notre environnement et à notre santé doivent s’appuyer sur un certain état de la connaissance, souvent imparfait, sans qu’il soit toujours possible d’attendre de disposer d’une certitude raisonnable. Ceci implique néanmoins que toute décision politique doit s’appuyer sur une expertise scientifique reconnue internationalement par un organisme au-dessus de tout soupçon. Ce n’est pas le cas du GIEC qui rassemble des experts sur le changement climatique lequel est  soumis à une exploitation de ses résultats par des puissances financières qui influent les États. Ceux-ci édictent des règles comportementales sur l’ensemble de la planète. Par contrecoup ils ne laissent pas les scientifiques dans la paix nécessaire à la recherche car ceux-ci voient leurs doutes effacés au nom de l’efficacité économique et politique au risque de biaiser leurs recherches futures. 

De plus cela coupe court à toute contestation d’experts indépendants, aussi reconnus, qui ne partagent pas les conclusions claironnées par les États lesquels ne reçoivent que des synthèses des travaux, synthèses faites par des délégués politiques spécialistes de la communication. Ces synthèses s’avèrent beaucoup moins pondérées car elles éliminent les doutes des experts pour traduire le tout en certitudes. Il faut savoir que le GIEC a déjà reconnu des erreurs et la fragilité des modèles mathématiques actuels qui sont loin de rendre compte de tous les phénomènes climatiques observés. Par exemple s’ils rendent bien compte de l’évolution des températures dans l’Arctique avec la fonte des glaces, ils sont en désaccord avec l’augmentation significative de l’épaisseur des glaces dans l’Antarctique. 

Ce n’est d’ailleurs pas tout, on peut remarquer que les modèles affichent des valeurs discordantes pour  la troposphère tropicale,  la température de surface,  les ouragans, la sensibilité climatique. La liste des discordances relevées par les rédacteurs entre les données modélisées et les observations scientifiques du monde réel conduit nécessairement à mettre en doute la pertinence des prévisions faites par ces modèles. Que penser de la période 1998-2012 où la concentration en CO2 est passée de 363 à 393 ppm et où le GIEC admet une tendance réelle décennale à la hausse de +0,04°C pour ces quinze années, alors que la tendance prévisionnelle des modèles est de +0,21° C. Comment peut-on avec certitude dire que la température moyenne sur notre globe va augmenter de 1,8°C sur l’hypothèse d’un doublement de la concentration carbone dans les 70 ans à venir et de 3,2°C dans les 1000 ans à venir quand on est décalé d’un facteur 5 dans les 30 ans passés ? A-t-on suffisamment d’énergies fossiles à brûler en 70 ans pour doubler la concentration carbone ? Il semble bien que non d’après les données fournies par BP. 

On voit bien que la sincérité règne au niveau des experts qui écrivent : « des erreurs importantes demeurent  dans la simulation des nuages par les modèles. Il y a un haut degré de confiance dans le fait que ces erreurs contribuent de façon significative aux incertitudes d’estimations des rétroactions des nuages, et par conséquent dans l’étendue du changement climatique… ».  Ils font suivre cette remarque d’une longue liste d’erreurs et d’imperfections : les processus de formation des nuages sont mal simulés, des erreurs importantes apparaissent dans la simulation des nuages tropicaux, il y a une piètre simulation des nuages subpolaires arctiques et antarctiques, etc. Leurs doutes sur leurs modèles mathématiques ne transparaissent évidemment pas dans les synthèses rédigées par les Etats, synthèses dont le but est éminemment politique et au service d’intérêts qui n’ont rien à voir avec la vérité scientifique. 

Des centaines de publications d’experts reconnus sont publiées mais ne sont pas prises en considération et les crédits ne sont pas débloqués pour que ceux-ci disposent des moyens nécessaires à développer leurs propres recherches. Nous sommes donc l’objet d’un matraquage de certitudes alors qu’il n’est pas déraisonnable de penser, selon de nombreux experts, que la température ne s’élèvera pas, en tous cas pas autant qu’annoncé, et même que le taux de CO2 émis par les activités humaines n’est pas la principale cause, ni de son augmentation ni même à l’origine des réchauffements mais en est le résultat. Nombre d’experts indépendants estiment que l’influence du soleil est 6 fois supérieure à celle prise en compte… de quoi laisser beaucoup d’incertitudes sur la vérité scientifique. 

Si l’origine du bigbang est l’objet de querelles scientifiques, celles-ci n’influent en rien sur la vie des hommes sur terre, ce n’est pas le cas des prévisions de changement climatique. C’est là que l’on doit se poser la question sur l’utilité de toutes les conséquences que cela a sur la vie d’un pays et sur notre vie propre. Ne nous impose-ton pas des contraintes et des surcoûts inutiles ? Ne serions-nous pas manipulés pour des intérêts de lobbies subventionnés ? Pourquoi Al-Gore va-t-il encore fait croître sa fortune déjà grande en investissant dans les énergies renouvelables ? Grâce au film montrant l’ours dérivant sur un glaçon ? 

Chacun est juge de croire ou de ne pas croire, 

Mais il est salutaire de ne pas croire aveuglément. 

La gouvernance mondiale ne veut que des moutons ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire