mercredi 18 décembre 2013

Le MPF, une force de propositions d’avenir

Alors que nous approchons des fêtes et que les préoccupations électorales vont s’éloigner pour un temps dans l’esprit de nos concitoyens, le pays sent, confusément parfois, que la France ne va pas bien. Il a besoin de succès et la remontée du couple Hollande-Ayrault dans les sondages en est la démonstration. La France exprime sa force au Mali et au Centrafrique, voilà qui regonfle un temps le moral des français même si sur notre dernière intervention une majorité ne l’approuve pas. Il n’empêche que la moindre bonne nouvelle est attendue comme un regain d’espoir qui permet d’espérer des jours meilleurs. 

Les français n’entendent plus le Ministre des Finances quand il dit que tout va bien. Parle-t-il pour lui ? Peut-il tenir en même temps ce langage et avouer que l’on atteint les limites de l’imposition acceptable ? Qui s’aviserait de mettre en doute une argumentation basée sur la faiblesse des taux d’emprunt à 10 ans qui baissent prouvant, selon lui, que la France a une charge d’intérêts de moins en moins lourde et une considération de plus en plus solide de la part des investisseurs ? Pourtant l’économiste Jacques Sapir montre, chiffres à l’appui, que les taux réels montent au contraire lorsque l’on tient compte des indices à la consommation. Tout particulier qui emprunte doit toujours tenir compte du taux réel pour savoir le poids réel de son emprunt sur son niveau de vie. Apparemment le Ministre nous ment ou l’ignore, ce qui serait plus grave. 

Non la France se débat dans un carcan, monnaie unique et restriction des pouvoirs régaliens, qui avait été prévu par les opposants au traité de Maastricht. Pasqua ayant quitté la scène politique et Fabius ayant rejoint le camp de la pensée unique, il ne reste que Chevènement et De Villiers parmi les visionnaires encore en activité. D’autres sont venus ensuite pour dénoncer les méfaits de l’euro, voire de l’UE et reprennent les idées, voire quelquefois les phrases de ces deux leaders, mais ils ne peuvent se targuer d’en être les auteurs. Au premier rang on trouve le FN où la fille Le Pen s’habille de Marine pour cacher la tâche originelle et lance son bras droit à Colombey-les-Deux-Eglises pour faire oublier la lutte acharnée de son père contre De Gaulle. 

On peut lui souhaiter bon vent sans être dupe de la manœuvre. De Gaulle a été trahi par les siens et se réjouirait peut-être de ce brusque amour des anciens de l’OAS pour ses idées d’indépendance, d’Europe des Nations, de monnaie nationale forte et indépendante du dollar. Sur ce point de la faillite de l’euro, JP Chevènement n’a cessé de le dire et on doit lui reconnaître de ne pas être un adepte opportuniste. On pourrait aussi parler de Dupont-Aignan, plus jeune, qui a repris l’essentiel des idées de Philippe De Villiers sans jamais y ajouter des visions supplémentaires et toujours à la recherche de fédération autour de lui en naviguant des radicaux de gauche au FN. Quand ça ne colle pas spontanément, c’est qu’il y a un loup. 

Mais ne crachons pas sur le plaisir de voir un homme ambitieux et actif défendre ce qui nous est le plus cher même si sa position sur l’immigration n’est pas aussi claire que celle du FN. Car après la nécessaire sortie de l’euro pour redonner du souffle à notre économie, le second sujet est celui de l’immigration. On ne peut parler d’intégration, comme vient de le dire le gouvernement, lorsque l’on se trouve devant des situations où les immigrés ne veulent pas s’intégrer. 

Le simple bon sens veut que la France soit ouverte à l’immigration dans la mesure de ses moyens pour celle qui est de l’accueil des réfugiés politiques. Pour le reste elle doit y trouver un intérêt. Les immigrés qualifiés dans des domaines soit de pointe, soit mal pourvu par notre système d’éducation et de formation sont facilement identifiables et doivent être accueillis comme dans tous les pays occidentaux. Avec la population maghrébine et sub-saharienne en particulier, vivant actuellement dans notre pays, la croissance démographique est assurée. Le droit du sol fait son œuvre. Il n’est nul besoin de faire venir des immigrés non qualifiés, futurs chômeurs ou en charge de l’AME. Les accords d’immigration avec l’Algérie, qui fournit le plus gros contingent doivent donc être renégociés. La porte de l’immigration doit, pour l’instant, n’être qu’entrouverte au strict nécessaire ou humainement justifiable. 

L’assimilation, le niveau d’instruction de la jeunesse sont deux préoccupations majeures de l’avenir qui sont nécessaires à une population apaisée et permettant au pays d’augmenter sa productivité, sa créativité et sa compétitivité. L’école souffre de maux divers mais la compétence, la qualité de recrutement, la rémunération, le recentrage des programmes, la discipline et l’autorité des enseignants sont au premier rang des actions à promouvoir. Les aménagements d’horaire, pour autant qu’ils soient une priorité, doivent se faire dans un cadre limité sans déborder sur un chantier d’activités complémentaires dont se décharge le milieu enseignant sur les municipalités. 

Au préalable de la sortie de l’euro, la restriction de l’immigration, le pacte volontariste d’assimilation de ce qui est encore assimilable, le retour au bon sens et aux disciplines majeures, français, mathématiques, histoire et géographie comme bases des connaissances indispensables pour aborder les études et (ou) un métier, sont des impératifs auxquels nous devons consacrer nos efforts. On peut ajouter bien d’autres efforts dans le domaine de l’organisation et de la dépense publique, nous aurons l’occasion d’en reparler.

 Les français vont remettre en cause la pensée unique. 

Une France juste, dynamique, indépendante et fière 

Demande à renaître, le MPF y contribuera 

Faites circuler ses idées ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon  

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