mardi 30 juillet 2013

Mais jusqu’où laissera-t-on faire ?

Il devient de plus en plus insupportable de se voir gouverné par une idéologie destructrice de notre identité nationale et de nos valeurs. Les répressions sur les tenants du mariage pour tous, ou le simple port d’un tee-shirt avec ce slogan, valant raison pour apprécier l’accueil du poste de police, la fin de non-recevoir de l’un des plus grands mouvements protestataires de la Vème République, les trois semaines de prison pour un manifestant non violent arguant du fait qu’il ne veut pas être considéré comme délinquant, la dissolution de cinq mouvements dits « d’extrême-droite » sans dissoudre le mouvement anti-fachos qui s’est révélé avoir été l’agresseur lors de la mort de Méric, etc. etc. montrent que nous vivons une période d’évolution totalitaire.
 
Les faits se multiplient et les actions du CCIF, représentant le culte musulman, et du Mrap, représentant l’antiracisme (mais non anti-blanc), entraînent un nombre de plus important de mise en justice pour propos intolérables. Dire simplement que l’immigration de peuplement est insupportable est une incitation au racisme et punissable. Sur la dissolution des mouvements d’extrême-droite, même l’avocat, classé à gauche, Nicolas Gardères, s’offusque, dans une interview accordée à Guy Sauvage, de la dérive anti-démocratique de telles décisions de justice.

Les faits se multiplient où la liberté d’expression est cadenassée mais cela va de plus en plus loin. La police des polices a lancé une enquête, non pas contre les racailles de Trappes, mais, suite aux émeutes survenues, contre un site de policiers suspectés d’avoir proféré des propos racistes. Dans cette même police, des policiers harcèlent des gardiens de la paix qui, dans des circonstances difficiles, sont parfois amenés à se défendre, y compris à rendre des coups.

« On a l’impression qu’on guette la bavure policière, et qu’on continue à désarmer nos meilleurs policiers, ceux qui croient encore à l’ordre républicain. Le pouvoir paraît vouloir les transformer en punching-ball, juste bons à se faire insulter, cracher dessus, tirer dessus, foncer dessus, et condamnés à baisser la tête. » (Riposte laïque).C’est une mise au pas des citoyens et une atteinte de plus en plus grave à la liberté tout court, aux fondements de la démocratie. Celle-ci en effet ne condamne pas le délit d’opinion. La diversité de celles-ci et leur communication aux autres en fait sa richesse, le rôle du gouvernement est de les écouter, de les apaiser et d’en tenir compte.

Le plus inquiétant c’est que cette mise au pas ne suscite pas encore une rébellion massive du citoyen, lequel se voit rogner d’une part son pouvoir d’achat (ce qui est réel malgré la statistique officielle qui ne tient pas compte des impôts et taxes, des niches fiscales et des prestations sociales rognées, etc.) et d’autre part sa liberté de s‘exprimer. Je veux vous parler d’un exemple récent terriblement révélateur de cette passivité en vous racontant ce qui s’est passé à Sumène, joli petit village touristique du Gard sur la route de Nîmes à Millau. 

Le maire de Sumène Ghislain Paillier, Sans Etiquette et élu depuis 2008, se flattait il y a quelques jours de soutenir les « Transes », après avoir passé une convention de trois ans avec les organisateurs au nom de la Culture. Il s’est en effet félicité un peu vite quand des milliers de bobos, gauchos et punks à chiens ont, comme chaque été, investi le village de Sumène dans la plus grande anarchie... Le dimanche matin à partir de 10 h, malgré de nombreux contrôles positifs pour conduite en état d’ivresse, ce fut l’anarchie dans la ville : jets de bouteilles,  pompiers, garde municipal et policiers agressés,  ambulance bloquée, gendarmerie assiégée par des encagoulés...

Mais comment peut-il en être autrement lorsqu’un groupe de « rap » d’un fils de « réfugiés » Togolais entend qualifier notre pays, la France, de "grosse pute de république", revendiquer le fait "de prendre ce pays de fachos pour une vache à traire", affirmer que tout immigré ou ses descendants cherchant à s'intégrer sont des "salopes", et regretter que "les blancs vivent comme des pachas sans se manger de crachats".
 
Sumène avait été envahie par les Wisigoths et les Sarrasins et avait lutté contre eux. Qu’a fait le maire ? Il a fait le sourd aux médias et essayé d’étouffer l’affaire. C’est l’illustration du recul, de la peur de nombre de concitoyens et même d’élus. Les premiers font semblant de ne pas voir, les autres estiment que leur électorat y trouve son compte ou espèrent le récupérer. Que ne voit-on pas  l’UMP, au regard de la proportion de musulmans qui ont voté pour Hollande, se poser la question d’une orientation de sa politique pour en récupérer le plus possible ?

Toute culotte baissée, la politique de l’UMP, du PS et même de Mélenchon qui se veut patriote, prépare une France livrée à une autre identité qui ne sera multiculturelle que le temps que la nouvelle culture dominante s’impose dans le spirituel et le temporel. Comme on peut l’observer dans de nombreux pays du monde, l’arrogance et les droits revendiqués augmentent avec le pourcentage d’individus qui en font usage. Or à l’allure actuelle les français de religion musulmane seront majoritaires en 2050 au plus tard. Au contraire des immigrations du XIXème et XXème siècle, celle-ci est non intégrable. Elle le proclame d’ailleurs même dans certaines mosquées et écoles coraniques. La poudre aux yeux c’est l’hypocrisie de certains de ses dirigeants qui ne tiennent un autre discours que quand ils prêchent de ce côté-ci de la Méditerranée devant les micros ou les caméras.

Pour celui qui faiblit et enfin se soumet 

Pour celui qui s’aveugle en pays d’enfumage 

Son avenir est lié au choix qu’on lui promet 

Entre servilité ou vie dans l’esclavage. 

(Jacques Ouvert) 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon