vendredi 26 juillet 2013

Un Portugal pauvre mais riche de son identité

Le Portugal est sur une pente très dangereuse avec un gouvernement sauvé de justesse et un plan d’austérité qui se durcit au fur et à mesure des subventions accordées par la troïka. Le chômage sévit, 17,6% en mai dont 42,1% chez les jeunes. Les manifestations se succèdent, la dernière chez les dockers en juillet. Les Portugais, jusqu'ici majoritairement pro-européens, commencent à s'interroger sur les bienfaits de leur adhésion à la monnaie unique. L'ouvrage de l'économiste portugais Joao Ferreira do Amaral, intitulé Pourquoi nous devons sortir de l'euro, fait partie des meilleures ventes de livres dans le pays, souligne ainsi Latribune.fr.

Seulement voilà, le Portugal a refusé le multiculturalisme et a lutté pour cela depuis près de 800 ans. C’est un des rares pays d’Europe qui n’a pas de problème identitaire, ni de mixité culturelle, ni de combats de rue pour faire reconnaître le port du niqab ! L’Afrique qui a débarqué parle portugais et s’est intégrée… comme on peut le constater à Lisbonne ! Alors pour que nous rêvions encore d’une France de jadis, je vous propose pour le week-end ce joli texte d’Eve Sauvagère dans Riposte Laïque qui, pour une fois, ne sent pas le saucisson-pinard et frappe en douceur juste où cela fait mal. 

Lisbonne est la seule capitale d’Europe du sud où on se sent encore chez soi 

« La chanson des années 50 disait : « Avril au Portugal, à deux c’est idéal… ». Eh bien, qu’on se le dise, le Portugal, à deux ou autrement,  est idéal en toute saison, qu’elle soit chaude ou pluvieuse. 

Mais pourquoi, me direz-vous ? Tout simplement parce que Lisbonne est la seule capitale d’Europe du sud où l’on se sent encore chez soi ! 

Nous autres Français avons du mouron à nous faire et de quoi réfléchir : à deux heures d’avion de Paris, en 2013 et en Europe, voilà une capitale où l’on ne trouve pas l’ombre d’une voilée, tous quartiers confondus. A Lisbonne et environs, dans les rues et les transports en commun,  les musulmans sont aux abonnés absents ! Leur abonnement est résilié depuis huit cents ans. 

Bien sûr, le Portugal, comme tout un chacun,  paie son tribut à l’immigration en provenance de ses ex-colonies, d’Afrique notamment : les personnes de type africain sont pléthore. Mais qui s’en plaindrait ? Ces gens parlent couramment portugais – langue officielle de leur pays d’origine – s’habillent à l’occidentale et se fondent naturellement dans le creuset d’une mixité sociale bien comprise.  Certes, la délinquance sévit, comme partout ailleurs.  Mais de voitures incendiées, que nenni, pas plus que de vitrines brisées accompagnées de noms d’oiseaux et de menaces de mort proférées au nom d’un improbable prophète.  Pas de caillassages, pas d’égorgements, pas de chrétiennes violées au nom d’Allah.  Ici, tout le monde est chrétien ou d’origine chrétienne.  Du coup, on respire furieusement bien. 

Que ne suis-je née au Portugal dont les souverains successifs ont eu la bonne idée d’écrire ailleurs qu’en terre musulmane l’histoire coloniale de leur royaume ?  Ils ont eu la sagesse – doublée de courage et de détermination – de bouter hors de leurs frontières les mahométans aveuglés par leur sanguinaire prophète : la reconquista a fait son œuvre de purification.  Au début du 13ème siècle, le travail était achevé, c’en était fait de l’islam. Cinq siècles d’invasion islamique, dont deux siècles de lutte acharnée pour enfin retrouver la maîtrise de son peuple et de son Histoire… 

Et nous, Français, qu’avons-nous fait de notre côté ?  Non contents de coloniser des arabo-musulmans, nous nous sommes fait jeter dehors à coups de babouche mais nous continuons de payer aujourd’hui le prix fort de notre incursion d’un peu plus d’un siècle chez les Maures. Ajoutons à cela que notre masochisme nous faisant battre la coulpe au rythme des youyous, nous trouvons le moyen d’acheter « là-bas » du gaz que nous payons plus cher – culpabilité oblige – que ce qu’il nous coûterait si nous l’achetions « ailleurs ».  Nous soignons gratuitement les envahisseurs pendant que notre santé nous coûte de plus en plus cher, et notre sinistre de l’intérieur tresse aux adorateurs d’Allah des couronnes parfumées au ra’s el hanout. 

Serions-nous devenus fous ?  Allons-nous accepter encore longtemps d’être, sur notre propre territoire national, les dhimmis de l’Algérie, et à moindre échelle du Maroc et de la Tunisie ? Allons-nous continuer encore longtemps à accueillir des gens qui, dans le meilleur des cas nous méprisent, et dans le pire nous haïssent ? Quel besoin avons-nous de ces populations qui ne font rien pour s’adapter à nos coutumes, mais s’évertuent bien au contraire à nous narguer en nous imposant les leurs à grand renfort de communautarisme,  de mosquées et de centres culturels ? 

J’avoue qu’après ces quelques jours en Occident, le retour en France et  l’affligeant spectacle de voilées en tout genre achèvent de me casser le moral. Maigre lot de consolation : il est rassurant de savoir qu’il existe encore, en Europe du sud, un pays où toute présence musulmane est bannie depuis… 1249 ! 

Mais comme il aura fallu deux cents ans au Portugal pour y parvenir, pourquoi, ici, ne pas commencer tout de suite ? 

Entretemps, un conseil amical à  tous ceux qui font une overdose de « chances pour la France » : allez vite à Lisbonne. Au programme : cure de beautés culturelles, de gentillesse, de soleil et de poisson frais. Désintoxication islamique assurée. Un vrai parcours de santé. » 

Si tous les hommes s'accordaient naturellement sur la beauté et la sagesse, 

il n'y aurait pas de malentendus et de discordes entre eux ; 

mais en fait l'identité ou l'égalité ne sont chez les humains que des mots ; 

dans la réalité elles n'existent pas. 

Les Phéniciennes d’Euripide 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon



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