mardi 16 octobre 2012

Une contre-culture, issue du « progressisme transnational », est en marche…

Les évènements, touchant à la sécurité des personnes et des biens, perpétrés par de jeunes adultes issus d’une société défavorisée, deviennent de plus en plus fréquents. Les médias nous font étalage d’actes délictueux ou criminels. Certains découvrent qu’une société des bas-fonds se manifeste hors de ses frontières natives. Elle se réclame de l’islamisme sans que l’on puisse dire qu’elle est pétrie de spiritualité.


C’est plutôt une contre-culture qui joue le multiculturalisme bipolaire. Elle cultive leurs différences pour se donner l’impression d’exister. Ils pensent ainsi : notre territoire c’est les banlieues, vous habitez les centres-villes. Nous sommes issus d’ethnies hors métropole, vous êtes des autochtones. Vous voulez la paix encadrée, nous pratiquons la violence de la loi de la jungle. Vous avez un emploi, nous trafiquons. Vous êtes laïcs ou judéo-chrétiens, nous sommes pour l’islamisme radical. Vous êtes tolérants, nous haïssons le chrétien et le juif. Vous êtes pour l’égalité de la femme, nous l’asservissons. Vous vous habillez à la mode tous différemment, nous avons nos propres codes vestimentaires.

Cette culture de l’antinomie développe une véritable contre-culture qui imbrique délinquance et radicalisme religieux. Sous les excuses et les condamnations de tels actes par les autorités de l’Islam, il y a le sentiment que  ces individus perdus militent néanmoins pour l’implantation de l’Islam dans une population née sur le sol français. Il faudra qu’un jour on m’explique ce que veut dire ce sigle « Islam de France », car il n’y a pas plusieurs Islam. Il y a le Coran et diverses interprétations dont les deux plus importantes sont le sunnisme et le chiisme avec toutes leurs variantes. Il y a ceux qui veulent implanter l’Islam dans le monde, sous couvert d’un aspect dit modéré et grâce au ventre des femmes islamiques, et ceux qui le veulent par la terreur et les conquêtes territoriales.

Cette détermination, qui se donne pour but le califat et l’application mondiale de la charia, se développe d’autant plus facilement qu’en face d’elle se trouve une gouvernance globale, au-dessus des nations, qui prône un « progressisme transnational ». Celui-ci prône la primauté du groupe sur l’individu, la reconnaissance des oppresseurs et des victimes, le proportionnalisme communautaire, le changement des valeurs des institutions pour refléter la perspective des victimes, la promotion de la diversité, la redéfinition de la démocratie comme un partage entre groupes ethniques, la déconstruction de l’histoire nationale et des symboles nationaux, la dénationalisation de la citoyenneté (citoyen du monde), le transnationalisme dans une perspective mondiale.

Ce phénomène d’origine mondiale promu par l’ONU, les ONG et autres organisations internationales promouvant notamment les Droits de l’Homme, mais pas ceux de 1789, a trouvé ses racines en France chez les soixante-huitards. On en perçoit de nombreux aspects émergents dans la politique française et européenne. Pourtant la majorité de l’opinion publique est dans le déni. C’est vrai pour l’euro mais c’est aussi la difficulté à admettre qu’un processus identitaire, est en train de grandir dans ses territoires interdits de nos banlieues.

C’est un sujet de société qui est une véritable poudrière. Cette contre-culture est prête à s’enflammer sous le moindre prétexte, parce qu’on a eu l’air de se moquer de l’un des leurs par exemple ou pour simplement assouvir un besoin d’agressivité devenu irrépressible. Leurs morts deviennent des martyrs et la religion qui glorifie le sacrifice pour une divinité est la perspective de briller aux yeux de tous.

Les alibis psychanalytiques et les habituelles excuses à caractère social, urbanisme et chômage, sont sans doute un terreau favorable. Mais surtout le délitement de notre propre identité nationale, la tolérance tous azimuts, la croyance que toutes les cultures, toutes les ethnies peuvent se mélanger dans un pays qui a construit son identité sur 1500 ans d’histoire, nous conduit vers un chaos au mieux, à une guerre civile au pire.

Au lieu de livrer des pans entiers de notre territoire à cette contre-culture,

Il serait temps de rendre à la France son âme, sa dignité et sa fierté.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon