lundi 1 octobre 2012

Ecologie oui… mais intelligente (5ème partie)


Les énergies renouvelables sont devenues l’un des objectifs de production énergétique des gouvernements européens entre autres. La motivation mondiale est issue des prévisions de changement du climat. Le GIEC, sous l’obédience de l’ONU, a donné des preuves dites scientifiques d’un réchauffement climatique en cours et fait des prévisions sur le siècle à venir. Ceci induit des changements fondamentaux dans la politique énergétique et industrielle des Etats. Les énergies non renouvelables, extraites de l’écorce terrestre, sont censées être non polluantes et ne pas participer à « l’effet de serre », annoncé comme la cause du réchauffement climatique.

Cette orientation mondiale sur la foi des études du GIEC mérite quelques commentaires. D’abord peut-on définitivement dire que la terre se réchauffe pour longtemps ? Notre vieille planète a subi des variations climatiques dans les différentes ères qu’elle a traversées mais plus proche de nous le Moyen-âge a connu une période particulièrement froide. On pourrait donc en déduire que la terre s’est refroidie puis réchauffée. Ce serait une conclusion très hâtive de justifier ces variations par l’action de l’homme qui était faible à cette époque, mis à part les émissions de nos bovins, émissions non négligeables de gaz carbonique.

Le constat actuel est de dire que le réchauffement s’est accéléré depuis quelques dizaines d’années, d’où des projections prévisionnistes sur le siècle futur, et de lier cela à l’activité humaine par le lien du gaz carbonique. Chacun peut constater que la science météorologique n’a réellement progressé que grâce aux satellites et que les prévisions deviennent peu fiables au-delà de la semaine. La climatologie est une science encore plus récente et qui demande, non pas d’observer l’existant mais de plonger dans le très long passé climatique de la terre. Ses conclusions sont d’autant plus fragiles que le passé est mal connu et que toute prévision est un pari risqué sur l’avenir.

La vision d’un ours sur un glaçon de la banquise suffit pour frapper les esprits mais ne suffit pas comme preuve scientifique. Par exemple le pôle nord fond indéniablement mais le pôle sud accumule de la glace sauf en face du détroit de Magellan. Les conclusions du GIEC, propagées par l’ONU où règnent des lobbies, ne font pas l’unanimité du monde scientifique contrairement à ce qu’on nous laisse croire. Des scientifiques, et non des moindres, essaient de se faire entendre dans un étouffoir mondial de toute critique du GIEC.

Il n’est pas de mon propos de donner raison ou tort aux uns ou aux autres, laissons aux spécialistes ce qui est une affaire de scientifiques mais laissons-les s’exprimer. Ce n’est pas la voix des politiques et des lobbies qu’il faut écouter mais celle des scientifiques. C’est ainsi que le réchauffement climatique est devenu un dogme que nul n’a plus le droit de remettre en question. Or ce dogme est combattu sur différents plans, l’analyse du passé climatique de la terre, la relation cause à effet du couple gaz carbonique-réchauffement, la validité des prévisions, etc.

Par exemple pour certains, ayant une grande notoriété scientifique, le gaz carbonique n’est pas la cause du réchauffement mais une conséquence comme le montrerait une étude du passé. On voit que si ceci s’avérait dans le futur proche, toutes les dispositions énergétiques et industrielles prises actuellement seraient en porte-à-faux et que nous investirions sans espoir de retour. Le problème posé serait radicalement changé car l’émission humaine de ce gaz serait très faible en comparaison de l’émission naturelle. Certains avancent des arguments scientifiques sur l’influence du soleil et prédisent même une entrée dans une période de refroidissement.

Qui croire ? Les gouvernements ? Les lobbies ? Sûrement pas, mais ce qui est certain c’est qu’il n’y a pas de vrai certitude dans les prévisions, déjà hasardeuses par elles-mêmes, quand les fondements sur lesquels elles sont basées ne sont pas validées par l’ensemble du monde scientifique ayant les compétences pour s’exprimer. Pourtant notre avenir est lié à ce dogme considéré comme indestructible.

Si cette certitude se révèlait erronée, l’énergie solaire perdrait de l’intérêt ne garantissant pas l’indépendance énergétique à cause de ses composants extraits en Chine. La voiture électrique perdrait un de ses intérêts lié à l’absence d’émission de gaz carbonique. Le choix de l’Allemagne qui revient au charbon et au gaz pour sa production électrique serait d’autant plus justifié dans le but de se séparer du nucléaire.

L’écologie demande donc de faire appel à l’intelligence et à la science en dehors de tous les intérêts financiers, stratégiques et électoralistes des Etats. Or le changement climatique est un moyen idéal pour faire admettre qu’un Nouvel Ordre Mondial est nécessaire, comme le fut la grippe aviaire pour l’OMS. Les Etats sont interdépendants et seul un ordre mondial, sous-entendu américain, peut raisonnablement gérer notre planète. Derrière tout cela grouille d’énormes intérêts financiers… alors méfiance…Il n’y a pas de pire danger que celui des certitudes et des dogmes.

Notre monde médiatique manipule aisément les foules

Nous nous comportons souvent comme des moutons de Panurge

En toutes choses il faut raison garder… et rester les yeux ouverts.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon