mardi 26 juin 2018

L’arnaque sur l’immigration


Ce sujet clivant dans la population française est en train de faire exploser l’Union Européenne. Tant mieux mais cette explosion n’est que l’expression des divergences de point de vue dans une Union Européenne qui outrepasse sa vocation première d’union économique en surfant vers le fédéralisme. L’immigration est un sujet créé de toutes pièces par une pensée hégémonique américaine qui trouve dans l’islamisme conquérant un allié de circonstance. Le but est de déstructurer les identités pour en faire un tout informe, déculturé, déshumanisé, devenu la proie des prédateurs. Nos incursions guerrières en terre l’Islam ont provoqué un surcroît de personnes fuyant les bombes et les exactions des uns et des autres, surcroît des années 2015-2016-2017 mais en train de s’amenuiser en 2018. La reconquête des territoires en Irak et en Syrie par des gouvernements légaux ramène progressivement une atmosphère de paix même si le terrorisme et la coalition occidentale cherchent toujours à gâter la fête. Les milliards empochés par la Turquie pour fermer les vannes vers la Grèce ont fait le reste.

Tout s’est reporté sur la Libye où le pays est rendu instable par l’arrivée des troupes de Daech et de ses mercenaires tout en garantissant l’exploitation pétrolière par les sociétés occidentales. C’est un paradis offert à une maffia de passeurs qu’il était facile de neutraliser si le désordre n’était pas tacitement encouragé. Ce trafic s’associe plus ou moins aux bateaux de Frontex et des ONG qui croisent au large des côtes libyennes. Quand une ONG reçoit l’aide financière de Soros, on sait déjà que cet argent n’est pas là par simple humanité. Il ne cesse de répandre le désordre partout où il y a un intérêt à le créer. Même s’il est particulièrement inhumain de le dire, les bateaux de sauvetage des migrants ne font qu’alimenter la pompe aspirante en augmentant les chances des candidats à l’immigration pour atteindre les côtes italiennes. Il faut remplir les bateaux des passeurs, quitte à payer pour que les gens émigrent, et les passeurs récupèrent l’investissement sur le prix de l’embarquement. On comprend l’attitude de l’italien Salvini qui va essayer de négocier un contrôle plus sévère des migrants en Libye, tout en refusant d’accueillir les bateaux des ONG. 

L’immigration est devenue le sujet monté brutalement en épingle dans l’UE mais qui cache une réalité plus profonde, la prise de conscience d’un nombre de plus grand de peuples sur l’inefficience de celle-ci. Certains pays en ont bien profité direz-vous, oui certainement puisqu’ils étaient bénéficiaires nets des aides financières payées surtout par l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie. Mais aujourd’hui leur économie dame le pion à leurs donateurs et ils ne supportent plus le carcan autour du cou imposé par la technocratie Bruxelloise, les lobbies et la BCE. Ils veulent décider eux-mêmes de leurs destins et de leurs alliances. Toutes ces discussions sur l’immigration ne peuvent aboutir car l’heure de l’éclatement ou de la redéfinition de la coopération entre Etats européens a sonné. De toute évidence on ne résout pas le problème de l’immigration en fermant seulement les frontières quand un scénario, consistant à pousser l’immigration vers l’Europe, reçoit des soutiens extérieurs. Le problème se résout à long terme en amont.

Nombreux sont ceux qui en profitent pour affoler les populations, et la Française en particulier. On nous parle d’une vague migratoire immense avec une dizaine de millions de migrants prêts à débarquer demain. On nous parle de la migration climatique avec une catastrophe mondiale de population à transplanter comme si tout ce monde allait se diriger vers l’Europe et la France. Avec 1,8 mm/an, transformé en 3 ou même 5 pour affoler les brebis, on a le temps de voir et rien ne dit que cette montée est irréversible puisque la NASA nous dit que la montée vient de faire une pause. Non le vrai problème n’est pas l’immigration mais la pauvreté dans le monde. Il y a 3 milliards d’habitants dans le monde qui n’ont pas plus de 2 dollars/jour pour subsister, et 5,6 milliards vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Que représente le flux migratoire immense de même 10 millions de migrants par rapport aux pauvres ? D’ailleurs pour émigrer il faut de l’argent, et, à moins qu’on ne le leur fournisse pour partir, les migrants sont majoritairement des personnes ayant les fonds nécessaires dont pour une bonne part des personnes exerçant un métier capable de les faire vivre suffisamment bien.
Une fois les guerres mises en veilleuse, les migrants craignant pour leur vie se réduisent considérablement. C’est la partie des migrants économiques qui fournit le gros de la troupe. Alors force est de constater que ces migrants vont manquer cruellement à l’économie de leur pays et même à sa défense contre les agressions extérieures. Les héros ne sont pas alors les Mamadou mais ceux qui restent au pays. Les millionnaires concentrent désormais la moitié de la richesse personnelle mondiale. C’est donc une évolution mondiale où se creuse les inégalités avec une démographie mondiale croissante. La ponction sur les richesses des plus riches n’est pas à mettre dans le réchauffement climatique hypothétique, fruit de modèles mathématiques incapables de coller à la réalité depuis 20 ans, et prévu à hauteur de 100 milliards jusqu’en 2025, mais dans un plan mondial de lutte contre la pauvreté. Les pays doivent pouvoir garder leurs élites et les citoyens qualifiés et un plan d’urgence de soutien aux économies doit être mis en place en liaison étroite avec les pays concernés. Soutenir la production de bananes, de cacao, de café, etc. ne nuit en rien aux économies européennes. Former les médecins, les infirmiers, les dentistes, les professions de santé en général peut être pris en charge mais avec une carte de séjour à durée limitée donnant obligation de retourner au pays.

Ce n’est qu’un inventaire succinct des mesures susceptibles de lutter contre la pauvreté, mesures associées à un accord de retour au pays des clandestins parvenus en Europe. Elles ne sont que de bon sens car celui-ci nous dit que l’immigration se nourrit de la pauvreté et non l’inverse. Notre esprit critique ne peut nous faire gober les sornettes actuelles sur des solutions inadaptées ou impossibles, ou sur cette propension à nous manipuler par la peur. Oui la tâche sur la pauvreté est immense et tous les pays devraient en faire une urgence et coopérer au niveau de l’ONU. Les efforts de santé dans les pays pauvres de l’OMS ne font qu’aggraver le problème si l’on n’agit pas sur l’économie et la baisse de natalité. Le phénomène n’est qu’un épiphénomène dont la gravité est due à nos politiques étrangères et pour lesquelles les solutions existent si on cesse de porter la guerre partout et si l’on s’attaque à la pauvreté et au contrôle de nos frontières.
 
Beaucoup plus important et plus difficile à régler est celui de l’arrivée d’une civilisation différente dans notre pays, dont les représentants sont majoritairement en augmentation relative par rapport à la civilisation de souche par suite des naissances plus nombreuses par femme plus que par l’immigration. La civilisation de souche est représentée par les représentants de la civilisation judéo-chrétienne  augmentée des civilisations assimilées et ayant abandonné l’imposition de leur civilisation d’origine dans leur façon de vivre. Là encore l’immigration n’est pas le problème majeure mais l’assimilation de cette population devenue française par le droit du sol. Elle est pour l’instant moins qualifiée globalement que l’ancienne et a donc un taux de chômage plus élevé. Mais notre chômage global stagne, et engendre dans cette population une propension à créer de l’insécurité et à s’adonner aux trafics en tout genre. Si le niveau scolaire baisse cela tient aussi à notre incapacité à bien intégrer une population dont les valeurs sont différentes et n’ayant pour but, pour une part, que les aides sociales. Selon les estimations de Lionel Ragot et Xavier Chojnicki, les résidents originaires du Maghreb et d'Afrique noire étaient 1,6 à 1,7 fois plus nombreux que le reste de la population à percevoir des allocations chômage, et 3,8 fois plus nombreux à bénéficier des minima sociaux. Cette situation doit être maîtrisée sous peine d’être une véritable bombe à retardement jusqu’à une forme de guerre civile.

N’écoutons pas les sirènes qui nous guident vers les brisants 

La peur n’est pas bonne conseillère mais aveuglante

Dans une Union Européenne qui cache son mal 

Derrière les calamités migratoires assurées.

La pauvreté est une réalité au contraire 

Et on ne fait que bien peu pour elle !
 
Claude Trouvé 
26/06/18

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