mercredi 8 janvier 2014

Français de souche, faites des enfants !

A l’heure où l’affaire Dieudonné remplit les médias et fait vociférer les membres du gouvernement, il est temps de constater que les actes de racisme anti-juifs sont beaucoup plus le fait d’une population importée que de français de souche, mis à part quelques têtes brûlées. Ce qui me parait le plus important dans cette affaire, c’est qu’elle n’est que la concrétisation d’une évolution de notre société où une nouvelle civilisation se fait entendre et s’impose lentement mais sûrement. Dieudonné n’est qu’un pion parmi les pions qu’elle avance. L’utilisation politique, relayée par des médias en majorité à la solde du socialisme, ne fait que monter des réprobations contre un individu, que la justice punira si la loi le permet, alors que la vraie inquiétude est ailleurs et que l’on se garde bien de la mettre en lumière.

J’ai fait l’an dernier une étude en toute impartialité sur l’avancée de l’islam dans notre pays. A partir de toutes les données disponibles de l’INSEE et d’études diverses, dont celle très documentée et sérieuse de Michèle Tribalat. Cela m’a permis de dégager des prévisions sur des données et des hypothèses réalistes. La confrontation des projections depuis 2005 à la réalité d’aujourd’hui montre que cette étude prospective colle à la réalité près de 10 ans plus tard.

Cette prospective est basée sur un solde migratoire total de 100.000 individus et d’une proportion de 60% de musulmans dans le flux migratoire. Ces informations sont tirées de l’étude des pays de provenance de l’immigration. Les chiffres sur le taux de natalité des populations dites de souche et des populations immigrées sont tirés des évolutions des populations publiées par l’INSEE. Les résultats obtenus sont moins spectaculaires que ne le présentent certains politiques sans se référer à des études sérieuses dans le but de mieux illustrer leurs thèses. 

Néanmoins il apparait clairement que nous sommes dans un processus de remplacement de population avec une décroissance de la population de souche au profit de l’immigration totale dont les représentants deviendront majoritaires au-delà de 2060. Seule l’’immigration musulmane pose un problème particulier de civilisation qui n’est désormais intégrable qu’à la marge. En 2005 elle représentait 3,5% de la population totale avec 2,2 millions de musulmans. En 2016 elle représentera 10,6% et 7,2 millions de croyants soit 3 fois plus en pourcentage et 3,3 fois plus en nombre.

Le chiffre de 8 millions, avancé par certains en 2012, est surestimé mais en 2013 il atteint vraisemblablement 5,7 millions. Toutes choses étant égales par ailleurs, le pourcentage de musulmans en 2025 serait de 16% avec plus de 11,5 millions de personnes. Ce pourcentage est particulièrement significatif car le chiffre de 15% est donné par les géopoliticiens pour le seuil au-delà duquel l’impact sur le pays d’accueil se fait pressant et les revendications de civilisation deviennent fréquentes et incontournables. Elles modifient alors sérieusement la législation et la vie politique, cultuelle et culturelle du pays.

Le constat le plus important est que c’est par le taux de natalité de cette population, et non le flux migratoire actuel, que l’essentiel de l’augmentation de la population se produit. Dans le même temps le taux de natalité de la population autochtone ne permet pas le renouvellement de cette population qui disparait rapidement. On voit que le fiasco de l’assimilation, la politique familiale qui consiste à diminuer le quotient familial des familles aisées tout en maintenant les allocations familiales pour les plus pauvres, la politique d’incitation au travail des femmes vont dans le sens de la diminution des naissances de la population autochtone.

La femme musulmane est pour une grande part d’entre elles affectée à la procréation une bonne partie de sa vie et les familles nombreuses musulmanes sont très majoritaires. La visite des maternités à Montpellier suffit à rendre compte de l’ampleur du phénomène ainsi que l’arpentage des grandes surfaces où les mères musulmanes y font leurs courses avec poussette roulant un enfant, un enfant dans le ventre et un autre tenu à la main.

Nous nous plaçons volontairement dans une situation de disparition à terme et avant de « dhimmitude » programmée. Le multiculturalisme n’est enrichissant que lorsqu’il est un apport limité et intégrable où les fondements de notre civilisation ne sont pas remis en cause. Avec l’Islam, religion que le croyant ne peut renier, mais avant tout civilisation expansionniste aux règles strictes et immuables qui régit le spirituel et le temporel dans la vie publique et privée, l’affrontement ou la disparition deviendront inévitables. 

Le véritable changement de cap pour la France

C’est de défendre notre identité et notre pays

D’un multiculturalisme vendu à l’Islam ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon