mercredi 5 décembre 2012

La loi scélérate sur l’immigration

Conformément aux engagements de François Hollande pendant la campagne, Manuel Valls a présenté le 28 novembre en Conseil des ministres une circulaire qui "clarifie" les conditions dans lesquelles un étranger en situation irrégulière peut obtenir un titre de séjour. Les règles actuelles - appliquées de manière très inégales selon les préfectures - imposent cinq ans de présence et au moins douze mois chez le même employeur. Sous le prétexte que la régularisation pour motif familial ou privé obéissait à des règles très floues, la nouvelle circulaire prévoit effectivement des critères nouveaux pour les parents (5 ans de présence, un enfant scolarisé depuis trois ans), les conjoints d’étranger en situation régulière (5 ans de présence, 18 mois de vie commune) et les mineurs isolés (deux ans de présence, une scolarité assidue, des liens en France).
Voilà qui ne va pas arrêter le terrifiant tonneau des Danaïdes de l’immigration. Le pouvoir discrétionnaire des préfets de retarder le flux des naturalisations et de s’adapter aux conditions d’accueil départementales tombe sur le nécessaire respect d’une circulaire qui ne laisse plus aucune marge de manœuvre. L’accueil des mineurs est facilité et c’est justement les jeunes qui ne trouvent pas de travail en France. Mais s'est-on seulement posé réellement la question de la nécessité de l’immigration en France ? Est-il nécessaire d’augmenter l’afflux de jeunes dont le parcours scolaire ne sera pas facilité par la ghettoïsation, à laquelle on ne peut faire face vu le flux constant d’entrée, le taux de fécondité de plus de 4 chez les musulmans (1,8 chez les autochtones !) et une langue française souvent non parlée dans la cellule familiale ?
Selon l’INSEE : « La France compte désormais plus d’enfants d’immigrés que d’immigrés et l’importance de la deuxième génération est spécifique à la France. Les descendants vivent, dans l’ensemble, mieux que leurs parents. Leurs parcours scolaires sont différenciés selon leur origine migratoire mais ils sont lourdement influencés par les inégalités sociales. » C’est le discours de la pensée unique qui rejette les difficultés scolaires sur les inégalités sociales alors qu’il s’agit plutôt d’inégalités culturelles car l’OCDE, dans une étude sur un grand nombre de pays, a rejeté cette argumentation beaucoup trop restrictive. Par ailleurs à partir du classement PISA sur les élèves de 15-17 ans ils ont montré que le niveau mathématique était d’autant moins élevé que la langue était mal connue.
Or nous sommes désormais plus préoccupés d’introduire l’enseignement de la langue arabe dans les établissements scolaires que de faire apprendre le français. La circulaire ne reprend pas la nécessité d’un niveau de connaissance de la langue pour accéder à la naturalisation. Ceci est pourtant fondamental devant l’arrivée d’une culture différente dont l’assimilation est beaucoup plus problématique et ce d’autant plus que cette population devient importante. L’effort d’intégration qu’a développé la première génération, d’apprentissage de la langue et de volonté d’œuvrer à la réussite scolaire de leurs enfants, s'est largement dilué.
Un marché de l’emploi de plus en plus fermé dans les années qui viennent ne peut que livrer une jeunesse immigrée à la délinquance, à la violence, au rejet de la société qui les a accueillis eux ou leurs parents, à reporter leurs espérances sur les pays d’origine familiale grâce aux paraboles sur les balcons et aux porteurs d’une culture et d’un culte différents qui ne peuvent donc être que meilleurs. Les imams ont beau jeu de convaincre que la religion enfin maîtresse de la terre où elle s’implante peut leur proposer une vie meilleure ici et dans l’au-delà sous réserve de se soumettre à ses lois.
Nous n’aurons plus la maîtrise de l’immigration. La circulaire se doit d’être respectée quel que soit le flux de demandes qui respecte les critères. Nous n’avons pas la maîtrise de la fécondité et nous encourageons financièrement les familles nombreuses, incitation qui profite aux communautés qui font de la natalité leur premier devoir. Les catholiques fervents pratiquants étant de moins en moins nombreux, l’égoïste recherche du bien-être personnel et le travail féminin étant devenu un but chez la plupart des autochtones, c’est une religion musulmane très suivie qui empoche la mise si je puis dire. De plus de nombreuses femmes étant sans travail dans cette population immigrée, elles ont vocation à créer et élever une progéniture.
Quel est le résultat auquel nous allons aboutir ? Une montée progressive mais inéluctable de la violence et de la délinquance avec une mafia qui trouve là une mine d’or à exploiter. Une ghettoïsation de plus en plus répandue dans nos banlieues avec un désir de plus en plus grand dans ces populations de se regrouper et d’occuper des territoires rejetant les autres communautés. Une dégradation de la volonté d’assimilation et une volonté de plus en plus pressante d’imposer une autre culture avec des dérogations législatives de plus en plus fréquentes.
De quoi sommes-nous menacés ? D’une montée du racisme aboutissant à la guerre civile dans un premier temps et d’une disparition progressive de la culture judéo-chrétienne, fondement ancestral de notre pays au profit d’une religion qui se répand rapidement sur le pourtour nord de la Méditerranée après nous avoir chassés du sud de celle-ci. Si vous pensez que j’exagère je vous invite à visionner un reportage russe sur la France d’aujourd’hui… Les banlieues d’aujourd’hui deviendront les centres villes de demain !

Politique d’immigration laxiste,
Politique d’intégration inexistante
Signent la faillite du multiculturalisme
Et la décadence de la civilisation européenne.
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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