vendredi 21 décembre 2012

C’est parti la chasse au gaspi ? Non au retraité !

Billet d’humeur
Il faut trouver 19 milliards d’ici 2017 pour payer les retraites. Le retraité a épargné dans des caisses de retraite lui garantissant un revenu « de caisse d’épargne » pour sa vieillesse. On lui a même donné précisément la somme mensuelle à laquelle il aurait droit grâce au nombre de points acquis, lesquels étaient indexés sur l’inflation. A charge à ces caisses, donc à l’Etat, de faire fructifier cette épargne durant la période d’activité du futur retraité.
Celui-ci a payé tout au long de sa vie active, confiant dans l’Etat ou dans les organismes ayant sa garantie. Il n’a pas songé un instant qu’il serait plus sage de garder les sommes versées pour les faire fructifier lui-même, d’ailleurs on ne lui en a pas laissé le choix ! Il est désormais à la retraite et dépendant totalement de la somme que l’on lui attribue. Si les caisses de retraite ne peuvent plus payer, il est automatiquement un pauvre, pour peu qu’il ne soit pas propriétaire de son logement, ou quelques années après s’il ne peut plus payer ses impôts fonciers et locaux, ni sa nourriture et son électricité.
Or, s’il n’est pas encore question de ne plus rien payer, il est envisagé de ne plus augmenter les retraites au niveau de l’inflation, autrement dit de diminuer son pouvoir d’achat. Lorsque l’on ajoute à cela que les indices sur l’inflation sont issus d’un calcul qui s’éloigne souvent des besoins réels du retraité, on peut en déduire que le retraité a été et sera trompé, roulé dans la farine. Pour le citoyen actif l’allongement de la vie active pour avoir droit à une retraite à taux plein va probablement être institué. Ce ne sera qu’un moindre mal si l’on admet les statistiques sur l’allongement de la durée de vie et si le rapport actuel temps de travail/temps de retraite est conservé.
Après que Hollande ait claironné, devant une Angela Merkel préoccupée, que le gros de la crise était passé, il nous annonce soudain une année 2013 difficile. Pourtant en France tout va bien, à part quelques menus ennuis avec les 42.000 emplois perdus en trois mois, le déficit budgétaire annuel déjà dépassé à mi-année, les retraités qui ne veulent pas mourir assez vite, enfin que des broutilles quoi. Le problème c’est l’Allemagne qui nous inquiète. Elle s’essouffle sans crier gare. Sa croissance diminue chaque trimestre. On ne peut même plus compter sur une Allemagne qui nous pompe nos euros avec son commerce extérieur.
Si c’est sur nous que repose l’Europe, les choses vont bien changer. Au moins personne ne pourra réclamer une aide parce que nous on ne peut pas remplacer le principal pourvoyeur. Comme ça chacun rentrera chez soi soigner ses plaies. Nous on va s’en sortir car nous avons une démographie supérieure aux autres surtout dans le domaine de l’émigration africaine qui procrée bien pour notre chômage et met en valeur notre système social du RSA, AME, CMU que tout le monde nous envie. Nous ce qui nous inquiète c’est l’Allemagne qui se dépeuple malgré ses efforts d’immigration et qui se ramollit dans la croissance.
Chez nous les réformes de fond, avant de toucher celui-ci, ne sont pas d’actualité. Il faut tout-de-même trouver 8 milliards suppIémentaires pour cause de croissance inférieure aux prévisions. Il suffit d’empêcher les riches de quitter le territoire, de distribuer l’aumône à la cohorte grandissante des inscrits au Pôle Emploi, de faire une campagne afin que les retardataires s’y inscrivent rapidement pour que la France vive dans la justice sociale et la pauvreté acceptable. Tout ceci grâce au fait que la France a heureusement un système de gouvernement que l’Allemagne ferait bien de copier :
L’INAPTOCRATIE
« Un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »
Oui je sais il faut suivre, cela demande de l’instruction, l’ENA est faite pour cela. Alors plus simple :
« A l’école primaire des socialistes, on apprend les 7 opérations :
·         L’addition des impôts
·         La soustraction des revenus
·         La multiplication des fonctionnaires et des immigrés
·         La division du travail »

Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n’avoir que 40 voleurs !

Merci à Jean d’Ormesson pour son humour caustique.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon